Parfois, en bord de côte les eaux se retirent vers l'océan juste avant que le tsunami ne déferle. Lorsque cela arrive, le bord de mer est parfois plus découvert que lors des plus basses marées. Cet exceptionnel retrait de la mer doit être pris comme un avertissement des vagues de tsunami qui succéderont.
Un tsunami est provoqué par un enfoncement brutal du plancher océanique, à la suite d'un tremblement de terre. Cet enfoncement crée un certain vide que l'eau comble immédiatement. Il y a donc une sorte "d'aspiration" de l'eau qui fait que l'eau se retire des plages pendant un petit moment.
Grimpez sur le toit d'une habitation ou la cime d'un arbre solide ; en dernier recours, accrochez-vous à un objet flottant que le tsunami charrie. Ne prenez la mer sous aucun prétexte. Ne téléphonez qu'en cas d'urgence vitale, pour laisser les secours disposer au mieux des réseaux téléphoniques.
Le tsunami de Lituya
En 1958, un méga tsunami d'une hauteur de 523 mètres de haut (plus que deux fois l'empire state building), le record mondial, est survenu dans la baie de Lituya en Alaska.
Réfugiez-vous en terrain plus élevé. Tenez-vous loin de la côte, des estuaires, des rivières et des cours d'eau; si vous êtes en mer, restez-y jusqu'à nouvel ordre. Restez à l'affût des dangers secondaires comme les glissements de terrain, les inondations et les coulées de boue.
Le projet « Quand la Terre gronde » consiste à apprendre aux élèves de l'école primaire et du collège à vivre avec les risques de la façon la plus responsable possible, à leur donner une culture du risque et une compréhension des aléas et des enjeux, afin qu'ils puissent adopter un comportement adapté.
Un tsunami n'est pas constitué d'une seule vague mais de plusieurs, qui peuvent traverser l'océan à une vitesse de plus de 800 km/h. Au large, plusieurs centaines de kilomètres peuvent séparer deux vagues géantes.
524 mètres : ce serait la hauteur hallucinante d'une vague provoquée par un tsunami à Lituya Bay en Alaska, le 9 juillet 1958. Si cette mesure n'a jamais pu être vérifiée scientifiquement, la vague a en tout cas dévasté tout ce qui se trouvait en dessous de cette altitude.
Un tsunami sur les côtes de Méditerranée ? C'est possible, et même « très » probable selon cette publication de l'Unesco, révélée ce mardi 21 juin 2022. Selon cette étude, la probabilité pour qu'un raz-de-marée survienne sur nos côtes d'ici 30 ans est « très élevée ».
La France compte également plus de 12.000 km de côtes Outre-mer, dans tous les océans du globe. Le risque de tsunami existe particulièrement à La Réunion, dans le Pacifique et aux Antilles.
Les pays les plus touchés par les catastrophes naturelles sont l'Asie, l'Afrique,et l'Australie même si l'Amérique du Sud est touchée aussi.. eu au Japon s'est produit le 11 mars 2011,sur la Côte du Tōhoku.
Pourtant, la vague d'un tsunami est non seulement dangereuse, elle est pratiquement impossible à surfer.
Le bilan en vies humaines est estimé à, au moins, 250 000 personnes disparues, dont près de 170 000 en Indonésie, 31 000 au Sri Lanka, 16 400 en Inde et 5 400 en Thaïlande, selon les estimations officielles. C'est l'un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l'histoire.
La dernière alerte tsunami en France remonte en avril 2021. Dans la nuit 17 au 18 avril, une alerte a été enclenchée en Méditerranée suite à un séisme de magnitude 6 au large de l'Algérie. Il s'agissait d'une vigilance de type «jaune» au tsunami, soit le niveau plus bas.
Les vagues de la « plage » rocailleuse de Half Moon Bay, en Californie, dont le spot est surnommé Mavericks, peuvent atteindre 7 mètres de haut minimum pour un maximum de 15 mètres ! Ce qui font d'elles les vagues les plus grosses et les plus dangereuses du monde.
En l'absence d'obstacles, le tsunami pénètre à l'intérieur des terres sur des distances horizontales de plusieurs centaines de mètres, voire plusieurs kilomètres, les hauteurs des vagues pouvant dépasser encore 10 mètres.
Près des volcans, une agriculture prospère
Il arrête les masses d'air humide qui s'élèvent. Résultat : l'eau se condense et entraîne la formation des nuages, donc de la pluie, dans une région où à la base, il fait sec. Ajoutons à cela, des coulées de lave qui rendent des sols riches en minéraux, donc très fertiles.
Le projet « Quand la Terre gronde », qui est novateur en ce sens, n'oppose pas ces deux approches, mais propose au contraire un projet pédagogique complet, qui associe le local et le global et qui se centre tantôt sur la connaissance et la compréhension et tantôt sur l'expérience vécue et la « culture du risque ».
Produit en collaboration par la Cité des sciences, un lieu universcience, et La Main à la pâte, l'application Flash Quand la Terre gronde, est un ensemble de 6 modules ludo-éducatifs destinés aux 8-12 ans, sur le thème des volcans, des séismes, des tsunamis, et sur la prévention de ces catastrophes naturelles.
Un tsunami peut survenir après un séisme, lors d'un mouvement du plancher océanique le long d'une faille. La plupart des tsunamis sont produits par des mouvements de plaques à l'endroit où une plaque océanique et une plaque continentale sont en contact, dans une région qu'on appelle « la frontière de plaques ».
La question du jour : est-ce qu'on peut prévoir un tremblement de terre? À court terme, non. Il n'y a toujours pas de méthode qui nous permette de dire qu'un tremblement de terre est imminent dans une région donnée.