Lorsque l'arbre pousse, les cellules les plus anciennes du liber se décalent vers l'extérieur et deviennent l'écorce. Celle-ci tombe peu à peu et se décompose au sol. L'écorce est ainsi renouvelée en permanence.
La meilleure façon d'aider un arbre à réparer ses blessures consiste à enduire la plaie de mastic. Les tissus laissés à l'air libre n'ont pas de protection et sont vulnérables aux infections. Employez du mastic en pâte, à étaler à la spatule. C'est moins pratique que le mastic en bombe mais plus efficace.
Sans vouloir faire durer le suspens plus longtemps, voici la réponse que vous donnera un arboriculteur : oui, il est possible qu'un arbre coupé puisse repousser, mais cela dépend de l'espèce ! Certains types d'arbres peuvent repousser après avoir été abattus, alors que d'autres non.
La plupart du temps l'écorce est laissée parce qu'elle protège encore la grume des chocs accidentels; en stockage humide l'écorce empêche également l'humidité de s'évacuer de la grume et elle est donc maintenue. Pour le stockage grumes à l'air libre, dans le but d'obtenir un séchage rapide, l'écorce est enlevée.
Le cataplasme sera constitué de bouillie bordelaise et d'argile en poudre, ajoutée à de l'eau. La pâte du cataplasme ne doit pas être trop liquide, mais avoir la consistance du plâtre, afin de bien couvrir la plaie de l'arbre. Étalez le cataplasme avec un pinceau propre. Il s'éliminera naturellement.
L'arbre ne pouvant ainsi plus fabriquer les tissus vivants de l'écorce, il mourra. L'écorce est un matériau très utile à de nombreuses activités humaines.
Donc c'est exactement ce que tu dis, quand on coupe une feuille à une plante, c'est comme à nous lorsqu'on nous coupe les cheveux ou l'extrémité des ongles, elles ne ressentent rien. Même lorsqu'on lui coupe trop de feuilles ou une branche, ce qui représente un danger, elle ne ressentira rien.
En hiver, lorsque le soleil se couche ou que le ciel se couvre, la température de l'arbre baisse très rapidement et lorsque l'écorce se refroidit plus rapidement et que le bois se contracte plus lentement, l'écorce se déchire dans une longue fissure, parfois avec un retour sonore comparable à celui d'un coup de fusil.
L'écorce, une protection vitale
L'écorce, c'est la peau de protection de l'arbre. Ce manteau, épais de quelques millimètres à plusieurs centimètres selon les espèces, est vital. Il a pour rôle de protéger la sève qui circule juste derrière et le bois tendre, qui est la partie vivante de l'arbre.
Lorsque tronc est bien sec, il faut enlever l'écorce. Pour cela, on se sert d'un ciseau à bois qu'on place sur le haut du tronc entre l'écorce et le tronc et on tapote sur le ciseau avec un marteau pour que l'écorce se détache.
Une fois l'arbre à couper abattu, le tronc est transformé en paillis et transporté, ou découpé en petites billes ou en blocs pour d'autres usages, mais les racines restent dans le sol. Sans feuilles, l'arbre coupé ne peut pas produire de nourriture pour la croissance de ses racines.
La méthode chimique
Pour dévitaliser une souche d'arbre et ainsi empêcher l'apparition de nombreux rejets autour, pratiquez des trous d'une dizaine de centimètres de profondeur à l'aide d'un gros foret verticalement dans la souche. Si de grosses racines sont apparentes n'hésitez pas à les percer elles aussi.
L'argile : plusieurs compositions naturelles à base d'argile peuvent servir de mastic de cicatrisation. Pour les plus pressés d'entre vous, vous pouvez vous contenter de mélanger de l'eau de pluie à l'argile jusqu'à obtenir la consistance idéale à son application.
Utilisez une perceuse et un forêt de 15 mm. Percez le trou en partant de l'extérieur de l'arbre. Glissez ensuite un fin tuyau en plastique flexible dans le trou percé, en le faisant dépasser de quelques centimètres du tronc de l'arbre.
Réunir deux troncs
Et une fois fendu en deux, il est difficile de sauver un arbre en taillant une des deux branches. L'une des méthodes pour prévenir cet écartement consiste à lier les deux troncs ensemble par haubanage. Le haubanage peut aussi « recoller » deux branches qui présentent un début de fendillement.
Si tu fait en cedre, il est preferable des ecorcer 6 mois apres la coupe, l'ecorce s'enleve bien, si tu fait en épinette ou sapin, tu dois ecorcer aussitot qu'ils ont ete coupé mais il faut faire entre la mi-Avril a la mi- Mai, en dehors de cette periode, l'ecorce est tres difficile a enlever....
La couleur de l'écorce, son aspect lisse ou crevassé, l'épaisseur de son tronc, le nombre de branches : tout cela donne des indices sur le spécimen que nous avons sous les yeux. L'écorce du charme ressemble à celle du hêtre, par exemple, mais ne ressemble en rien à celle d'un cèdre ou d'un chêne.
Ce qui fait fendre l'écorce c'est le gonflement des tissus par un excès de sève. Cela arrive, par exemple, si l'arbre absorbe beaucoup d'eau après en avoir manqué assez longtemps, le tronc gonfle rapidement, et l'écorce n'étant pas très élastique, elle fend.
Ce phénomène s'explique par l'évaporation de l'eau de l'intérieur de l'arbre vers l'extérieur ambiant. Cette eau qui monte dans l'arbre et s'évapore par le feuillage et qui est due à une pression à l'Intérieur des vaisseaux appelée tension capillaire.
Elle est due à un champignon, l'armillaire couleur de miel (Armillaria mellea ou Clitocybe mellea), dont le mycélium s'installe entre l'écorce et le bois des racines et du collet de l'arbre, entraînant la décomposition du bois.
Selon les recherches menées par Peter Wohlleben, spécialiste en écologie forestière, les arbres ont des émotions, ils sont capables de ressentir la douleur, la peur et même l'affection.
Autrefois ignorés, les arbres ont retrouvé leur place parmi les vivants grâce aux études scientifiques récentes. Ces êtres sont munis d'une « conscience de soi », d'une sensibilité et d'une forme d'intelligence, constatent les chercheurs. Les travaux récents de la biologie végétale ont ouvert la voie à une révolution.
Les plantes sont des êtres vivants, il est donc normal de penser qu'elles peuvent ressentir la douleur, mais la réponse à cette question est négative : les plantes ne ressentent pas la douleur, car elles ne disposent pas du système nerveux et du cerveau pour traiter les stimuli de cette manière.