Provoquée par un caillot de sang, l'embolie pulmonaire est une maladie grave, mais qui se soigne très bien si elle est prise en charge immédiatement. L'embolie pulmonaire se manifeste par des symptômes qui prennent la forme d'un essoufflement soudain, d'une douleur au niveau de la poitrine et d'une toux.
Une EP était diagnostiquée chez 586 patients (71,4 %). La médiane de survie observée était de 11,78 ans (espace interquartile [IQR] 5,24–19,15) contre 15,50 ans (IQR 9,97–26,56) pour la médiane de survie théorique (p < 0,001).
En cas d'embolie pulmonaire, quelle que soit sa gravité, un traitement anticoagulant est mis en place. Ce traitement suffit en cas d'embolie pulmonaire de faible ou moyenne gravité (sans choc ni hypotension artérielle). Il est complété par la thrombolyse ou l'embolectomie en cas d'embolie pulmonaire grave.
Quelles sont les complications de l'embolie pulmonaire ? Lorsque le caillot occupe plus de 50 % du diamètre de l'artère pulmonaire, des complications sévères peuvent survenir, en particulier une diminution de la quantité d'oxygène dans le sang et des troubles cardiaques, voire un arrêt cardiaque.
À retenir. L'embolie pulmonaire est une maladie grave causée par l'obstruction d'une artère pulmonaire qui se soigne très bien si elle est prise en charge immédiatement. Divers traitements médicamenteux et chirurgicaux peuvent aider à éliminer le caillot et à prévenir la survenue d'un nouveau.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire sont non spécifiques et comprennent une dyspnée, une douleur pleurale et, dans les cas sévères, des lipothymies, une présyncope, une syncope ou un arrêt cardiorespiratoire.
L'embolie pulmonaire est l'obstruction plus ou moins complète d'une artère pulmonaire, ou d'une branche de cette artère, le plus souvent par un caillot sanguin. C'est une urgence médicale qui peut parfois être mortelle.
Une intervention chirurgicale peut être nécessaire dans certains cas d'embolie pulmonaire grave. L'extraction d'un embole d'une artère pulmonaire peut sauver la vie de la personne.
les chimiothérapies anticancéreuses et d'autres médicaments (dont, paradoxalement, les héparines qui sont utilisées pour prévenir et traiter les embolies pulmonaires) ; à un moindre degré, le surpoids et l'obésité ; l'accouchement, surtout chez les femmes qui souffrent de thrombose veineuse pendant la grossesse.
Les caillots sanguins peuvent entraîner un gonflement de la jambe ou du cœur. Un caillot sanguin peut se détacher et se diriger vers les poumons, ce qu'on appelle une embolie pulmonaire.
Le repos strict au lit pendant au moins 72h est recommandé, car le caillot peut se déplacer et remonter dans les poumons ce qui entraine l'embolie pulmonaire.
« Notre expérience clinique nous disait que certains patients qui avaient eu une embolie pulmonaire présentaient un essoufflement et de la fatigue chronique longtemps après le traitement et la guérison de l'EP », a expliqué la docteure Kahn, fondatrice et directrice du Centre d'excellence en thrombose et ...
La rééducation du patient se fait de façon progressive selon ses besoins: mobilisation passive, active-assistée ou active des membres supérieurs et inférieurs, déplacements dans le lit, transferts depuis le décubitus dorsal jusqu'au fauteuil et verticalisation.
Cette douleur empire parfois lors de grandes inspirations, mais pas tout le temps. C'est ce qu'on appelle dans notre langage médical une douleur pleurétique. De la toux sèche ou des crachats sanglants sont d'autres symptômes plus rares d'embolie pulmonaire.
Parce que le tabac augmente la coagulation du sang, que la pilule l'augmente aussi un peu et que l'association des deux peut être explosive avec, à la clé, des conséquences dramatiques (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, embolie pulmonaire, etc.) qui brisent de nombreuses vies.
Éviter le tabagisme et la consommation excessive d'alcool. Maintenir un poids santé et suivre un régime alimentaire équilibré Prendre des médicaments anticoagulants si vous êtes à risque élevé de développer une embolie pulmonaire.
Les cardiologues interviennent dans le domaine de l'urgence (infarctus du myocarde, poussées d'hypertension, anévrysmes) mais aussi dans la pratique quotidienne puisqu'ils prennent en charge l'hypertension, l'angine de poitrine, l'insuffisance cardiaque…
Lorsque l'obstruction dépasse 50 % du diamètre de l'artère pulmonaire, on parle d'embolie pulmonaire massive. Celle-ci provoque une insuffisance cardio-pulmonaire aiguë. Il s'agit d'une urgence médicale pouvant entraîner la mort, notamment par arrêt cardiaque, si elle n'est pas prise en charge rapidement.
Cela pourra-t-il être recommandé aux sportifs ? Enfin, l'incidence sur la reprise du sport dépend bien entendu de la durée du traitement anticoagulant et du type de sport (voir plus haut et recommandations). AUCUN TRAITEMENT NE DOIT êTRE INFÉRIEUR à 3 MOIS.
2- Physiopathologie
A ce stade, la TA s'abaisse (donc diminution de la perfusion des coronaires) et apparaît le choc cardiogénique. Les conséquences de la migration embolique au-delà du caillot sont une diminution du flux sanguin avec hémorragie alvéolaire (crachats hémoptoiques), un infarctus pulmonaire (pas un IDM !)
En cas de phlébite, lorsque la douleur s'atténue, vous pouvez marcher quotidiennement, cette activité est même recommandée. Elle permet d'améliorer la circulation sanguine et d'atténuer les symptômes.
Le médecin prescrit des anticoagulants et, éventuellement, des médicaments destinés à dissoudre le caillot. Le patient peut également recevoir une supplémentation en oxygène et des médicaments pour renforcer le fonctionnement du cœur. Une hospitalisation de courte durée est parfois nécessaire.