La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
Les crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) sont des crises très similaires à celles des patients épileptiques mais pour lesquelles on ne retrouve pas d'anomalie électrique dans le cerveau. On les appelle parfois « crises dissociatives », « crises fonctionnelles », « crises psychogènes » ou « pseudocrises ».
L'un des examens à réaliser pour le diagnostic d'épilepsie est l'électroencéphalogramme (E.E.G.).
L'épilepsie nécessite la réalisation d'une IRM cérébrale spécialisée de grande qualité pour retrouver une éventuelle cause aux crises, et donc de permettre un éventuel traitement adapté.
La crise d'épilepsie se caractérise par des manifestations physiques transitoires qui résultent de décharges électriques brusques et excessives d' influx nerveux dans le cerveau, véritables "éclairs" parcourant de nombreux neurones. Ces décharges apparaissent dans la partie périphérique du cerveau (ou cortex).
Après une crise d'épilepsie, surtout suite à une perte de conscience, la personne peut se sentir confuse et désorientée pour quelque temps. Cela s'explique par le besoin de récupération des neurones. Une perte de mémoire ou des maux de tête peuvent aussi survenir.
À ce jour, l'IRM constitue l'examen le plus fiable pour étudier toutes les parties du cerveau. L'IRM cérébrale permet de déceler de nombreuses anomalies cérébrales, ainsi que d'évaluer différentes régions du cerveau.
Il permet d'explorer le cerveau et de détecter d'éventuelles anomalies et pathologies cérébrales. Cet examen repose sur l'utilisation d'un champ magnétique et non sur l'émission de rayons X comme le scanner.
Troubles cognitifs (troubles de la mémoire, du langage, de l'attention…), troubles de l'humeur (dont la dépression) ou troubles du comportement… : les autres manifestations de l'épilepsie sont nombreuses.
Les chiffres clés de l'épilepsie
Elle se déclare dans 75 % des cas avant 18 ans, mais peut débuter à tout âge. Le site de l'Assurance Maladie précise que la moitié des enfants concernés par l'épilepsie guérissent à l'âge adulte.
Les classifications distinguent différents types de crises épileptiques : les crises partielles, les crises généralisées et l'état de mal. Dans leurs manifestations, les crises peuvent aller de la secousse musculaire ou de la plus petite perte d'attention à des convulsions sévères et prolongées.
Les recommandations actuelles du National Institute for Health and Care Excellence (NICE) britannique pour les adultes et les enfants préconisent la carbamazépine ou la lamotrigine comme traitement de première intention des crises partielles et le valproate de sodium pour les crises généralisées.
L'épilepsie n'est pas une maladie mortelle.
Les spécialistes estiment que plusieurs décès chaque année au Canada surviennent suite a des crises prolongées (état de mal épileptique). 11. On ne peut prévoir ce qu'une personne fera pendant une crise épileptique.
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
Les maladies du système nerveux central : anomalies cérébrales, anomalies de la colonne vertébrale et de son contenu neurologique… Les affections des voies visuelles, de l'oreille moyenne ou interne et des cavités nasales…
l'I.R.M. permet de détecter des lésions, par exemple en cas de crises d'épilepsie, de malaises, de perte de l'usage de la parole ou d'un membre (tumeur cérébrale, malformation vasculaire, hématome, anomalie acquise ou congénitale des structures cérébrales).
Si vous cherchez quelque chose de plus détaillé qu'une IRM, mais que vous n'avez pas besoin des détails d'un scanner, l'IRM est peut-être mieux adaptée à vos besoins. Il est important de demander à votre médecin quel type d'imagerie est le mieux adapté à votre diagnostic !
Ne pas asseoir ou déplacer la personne, sauf s'il est dans un endroit dangereux pour lui. Ne pas essayer d'entraver ses mouvements. Ne rien mettre en bouche (il est impossible d'avaler sa langue !), ne rien donner à boire. Noter l'heure de début de la crise et surveiller sa durée.
Les crises d'épilepsie ont-elles un impact sur la mémoire ? Oui très souvent, il existe même une forme d'épilepsie du lobe temporal où le principal signe de crise est une période d'oubli de 15 à 30 minutes. C'est ce qu'on appelle l' « amnésie épileptique transitoire ». Elle se déclare en moyenne vers 50-70 ans.
Éviter les facteurs déclenchant
Le manque de sommeil, la fatigue, le stress, la consommation excessive d'alcool, la consommation de drogues, l'oubli des médicaments ou parfois la lumière peuvent provoquer des crises.
Le stress ne rend pas épileptique, mais chez les personnes épileptiques, il peut déclencher des crises. Le stress et la fatigue sont en effet des facteurs qui favorisent les crises.
Dans plus de moitié des cas, l'épilepsie est associée à des comorbidités psychiatriques, telles que les troubles anxieux (34,4 %), dysphoriques (22 %), ou la dépression (16 %). Mais le stress est le facteur déclenchant le plus rapporté par les patients en cas d'épilepsie pharmaco-résistante.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.