Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
L'alcoolodépendance est une addiction à l'alcool sous forme de boissons plus ou moins « fortes ». La consommation répétée de boissons alcoolisées peut prendre différentes formes selon le rythme de consommation et la quantité d'alcool ingérée.
Cette dépendance se manifeste à travers des symptômes physiques de manque quand vous ne consommez pas (tremblements, sueurs, crises de tachycardie, hypertension, nausées, vomissements), mais elle est aussi psychologique, au point de ne plus arriver à vivre sans l'alcool.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
- Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. - Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
12 Étapes pour un rétablissement durable
Ses membres pratiquaient une méthode d'amélioration de soi en six étapes : (1) faire son inventaire personnel, (2) admettre ses torts, (3) réparer quand c'est possible, (4) prier, (5) pratiquer la méditation et (6) transmettre le message aux autres.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
Non, mais il n'est pas recommandé pour notre cerveau. L'idée que l'alcool détruit les cellules cérébrales existe depuis des décennies. Ceci parce que c'est un désinfectant puissant, comme celui utilisé pour stériliser.
Il existe vraiment un lien entre l'affectivité et la compulsion. La plupart des alcooliques ont une intelligence émotionnelle moins développée. Leur réponse aux affects négatifs qui les assaillent est le craving. Le produit toxique, quel qu'il soit, a pour but d'éviter les effets négatifs des émotions.
La dépendance à l'alcool s'installe souvent de manière insidieuse. Cela peut prendre des années avant que la personne qui boit ou son entourage prenne réellement conscience de son existence.
« Mon Dieu, accordez-moi le courage de changer les choses que je peux changer, La sérénité d'accepter celles que je ne peux changer Et la sagesse d'en connaître la différence Mais, mon Dieu, accordez-moi le courage de ne pas renier ce que je crois être bien, même si je pense que c'est sans espoir. »
Qu'est-ce que le mouvement AA? Alcooliques Anonymes est une association mondiale d'hommes et de femmes qui s'entraident pour rester abstinents. Ils offrent la même aide à quiconque a un problème d'alcool et désire faire quelque chose à ce sujet.
Une réunion dure en moyenne 1h30, elle est animée par un membre du groupe. Ce modérateur propose généralement un thème de référence, pour éviter une trop grande dispersion des témoignages. Il veille aussi à répartir équitablement les temps de parole, pour que chaque participant puisse s'exprimer s'il le souhaite.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
« L'alcoolisme est une maladie que l'on peut soigner. Le chemin pour le patient est long et difficile, avec des rechutes et des moments de découragement, mais il peut s'en sortir », explique le Dr Bernard Basset de l'Association nationale de prévention en alcoolisme et addictologie (Anpaa).
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Le pastis. Roi de la pétanque et du soleil, c'est aussi et surtout le roi du sucre. Avec 274 calories pour 100 ml, il se situe en haut du classement des alcools les plus caloriques.
Buvez 1,5L à 2L d'eau par jour
Il est donc important de bien boire, à savoir entre 1,5L et 2L d'eau par jour, pour que le foie puisse faire son travail correctement et éliminer les déchets. C'est pour cette raison qu'il est particulièrement important de boire beaucoup d'eau lorsque l'on consomme de l'alcool.