Le tiers état était composé des bourgeois, des artisans, des ouvriers et surtout des paysans qui représentaient près de 80% du total. Il était le seul ordre à payer des impôts et connaissait les conditions d'existence les plus dures.
Le tiers état était un des trois grands ordres du royaume de France sous l'Ancien Régime, avec le clergé et la noblesse. Il était composé de la très grande majorité des Français puisqu'il englobait tous ceux qui n'étaient ni membre de la noblesse, ni membre du clergé. Ils sont alors appelés « les roturiers ».
Contrairement à certaines idées reçues, les députés du Tiers Etat ne sont pas des paysans, des ouvriers ou des pauvres gens, illettrés et barbares, tout droit sortis de leur campagne. Pour la plupart, ce sont des bourgeois, instruits, cultivés et désireux de faire évoluer la société et de transformer l'Etat.
Les ordres privilégiés : le clergé et la noblesse
, fondent des congrégations religieuses qui viennent en aide aux pauvres. La noblesse. Les nobles constituent le second ordre de la société, et représentent 300 000 à 400 000 personnes. Ils sont eux aussi exemptés de la taille.
Le principal privilège de la noblesse et du clergé consiste à ne pas payer d'impôts. Les nobles bénéficient aussi du droit de chasse (ndlr : ils sont les seuls à en jouir jusqu'en 1789). Toute l'économie française est organisée selon les privilèges [avant 1789].
Maison capétienne — 852, d'origine franque (dynastie royale de France à partir de 987).
La noblesse, sous l'Ancien Régime, n'est pas une classe sociale homogène. Pour schématiser : la haute noblesse (princes du sang et grands nobles de la Cour, en gros) est plutôt riche, mène grand train et capte pensions, charges et autres bienfaits royaux. Ses propriétés peuvent être immenses, et rapporter énormément.
Sous l'Ancien Régime, ensemble des personnes qui n'appartenaient ni au clergé ni à la noblesse et qui formaient le troisième ordre du royaume.
La hiérarchie des titres de noblesse va ainsi: prince royal, archiduc, prince, duc, marquis, comte, vicomte, baron, chevalier.
Les trois ordres, ou états selon la formule médiévale (clergé, noblesse, tiers état), abolis par la Révolution dès 1789, représentaient une classification idéale des rapports socio-politiques, traditionnelle en Europe depuis la stabilisation du régime féodal (xiie-xiiie s.).
Le Tiers état se doit de payer des impôts tels que la taille au roi, la dîme au clergé et les droits seigneuriaux aux nobles.
L'abolition de la royauté le 21 septembre 1792
Collot d'Herbois et Nicolas-Marie Quinette sont deux députés à la Convention nationale.
En 1789, le fossé est béant : ce sera la guerre entre le Tiers et les deux autres ordres. La ruine du Trésor Public est en grande partie provoquée par la participation de la France à la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Cette contribution énorme ruina les finances du royaume dés 1787.
Partie de la noblesse qui a le plus d'ancienneté ou d'illustration.
Les espérances du tiers état sont bientôt déçues : le roi n'entend pas réformer le royaume mais simplement lever un nouvel impôt. Soutenu par certains nobles libéraux, le tiers état se proclame « Assemblée nationale » et décide de préparer une Constitution pour le royaume : c'est le serment du Jeu de paume.
Quasiment tous condamnent la monarchie absolue. Mais les cahiers du tiers-état revendiquent l'égalité d'accès aux fonctions publiques, l'égalité fiscale, le vote de l'impôt par les représentants élus de la population.
En France, le pouvoir d'anoblir a d'abord appartenu à tous les grands seigneurs qui pouvaient armer des chevaliers, puis à partir du XV e siècle ce pouvoir est exclusivement réservé au roi.
Écuyer (littéralement celui qui porte de l'écu ou le bouclier) : grade spécifique le plus bas de la noblesse, auquel la grande majorité des nobles sans titre avaient droit ; également appelé valet ou noble homme dans certaines régions.
La noblesse de robe était formée de bourgeois anoblis grâce aux fonctions ou aux charges (les offices) qu'ils avaient exercées après les avoir achetées au roi. Ces fonctions étaient généralement exercées dans la magistrature, d'où le terme de « noblesse de robe ».
Le tiers état était cette frange de la population écartée des privilèges de la noblesse et du clergé. Le tiers monde désignait les pays africains, asiatiques, américains et d'Océanie, loin des privilèges des Etats occidentaux développés et, à l'époque, du bloc soviétique.
L'expression tiers monde, ou tiers-monde, lancée en 1952, se rapporte à l'ensemble des pays africains, asiatiques, océaniens ou du continent américain en carence de développement. Ce terme est considéré comme obsolète par certains au profit de celui de pays les moins avancés (PMA).
Entré dans le vocabulaire courant, le terme « tiers-monde », désignant l'ensemble des pays pauvres, à l'exclusion de tout élément de l'ancien bloc soviétique, s'est banalisé sous forme d'une image aux contours flous.
À la première position du classement des pays les plus riches au monde, nous retrouvons sans surprise les États-Unis dont le PIB s'élève à 25 462,70 milliards de dollars. Les États-Unis affichent une croissance de 2,10% par rapport à 2021.
Ils sont des seigneurs (ont une seigneurie et des vassaux). Les bourgeois, eux, vivent dans des bourgs (dans les villes) et peuvent, par leur richesse, avoir des avantages juridiques et sociaux. Par contre, ils n'ont pas de titre de noble, donc ils ne font pas partie de la noblesse.
Etant fondée sur le mérite et l'aptitude à diriger, l'aristocratie ne doit pas être confondue avec la noblesse qui est fondée sur la naissance. Cependant depuis la Révolution française, l'usage courant tend à confondre les deux termes ("Les aristocrates à la lanterne !").