Selon les chercheurs, ces résultats laissent entendre que les habitudes de jeu dans l'enfance peuvent influencer l'adoption de comportements de santé plus tard. Pour eux, il est clair que les enfants ont besoin d'avoir une certaine liberté de mouvement de même qu'assez de temps libre pour jouer.
Ces dernières remarques font comprendre quelles différences il y a entre le jeu de l'enfant et le jeu de l'adulte. Le premier est une épreuve qui intéresse toute la personne à chaque moment, une personne en train de croître et qui veut témoigner de ses forces neuves. Le second est délassement ou distraction.
À bien y réfléchir, il n'y a aucune bonne raison de priver l'adulte des bienfaits d'une partie de jeu en solitaire ou en groupe. Jouer c'est se développer, s'enrichir, approfondir ses connaissances de soi et des autres, tisser et renforcer le lien social et intergénérationnel.
Prendre du temps pour jouer avec un très jeune enfant lui permet de stimuler ses sens (la vue, l'audition, le goût, le toucher, l'odorat) et de découvrir son corps et son environnement.
Le jeu garantit à l'enfant la possibilité de faire des compromis. Les scénarios qu'il expérimente dans le jeu lui permettent de trouver des issues ou des alternatives à des situations qu'il rencontre dans la vie, en tenant compte de la censure de la réalité. L'être humain joue tout au long de sa vie.
Le jeu permet de réduire le stress
Lorsque vous passez de bons moments et riez ensemble, votre corps libère des endorphines qui favorisent un sentiment de bien-être. Même de courtes périodes de jeu peuvent aider les adultes à ne pas perdre de vue leur capacité à soutenir leur enfant.
Le jeu symbolique est particulièrement adapté à l'exploration des émotions, puisque les enfants rejouent des situations vécues et imitent des comportements, à travers les scénarios de plus en plus complexes qu'ils inventent.
Le joueur excessif peut vivre les états suivants : dépression, anxiété, culpabilité, colère, solitude, isolement, déception, perte d'estime de soi, perte de contrôle et idées suicidaires.
Le jeu développe aussi la pensée et la capacité à résoudre des problèmes. Par exemple, quand un bébé s'amuse à faire des sons avec des objets ou à faire tomber des cubes à répétition, il comprend petit à petit que son geste donne un résultat. Le jeu favorise aussi la créativité et l'imagination.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
- Le jeu, par ses règles, permet l'apprentissage de la vie adulte - Il permet de développer des valeurs que l'on retrouve dans sa vie future : le partage, l'entraide, le respect…
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
Selon les psychologues, le jeu, chez les enfants, est capital pour l'affirmation de soi, car c'est un moyen de structuration de la personnalité, d'apprentissage de la vie, de découverte des autres, de développement des facultés d'imagination, de logique, d'adresse physique.
En savoir plus sur le lien entre cerveau, dopamine et jeu. Jouer, c'est également se mettre dans sa “bulle”, c'est oublier l'ennui et les ennuis. Le jeu peut prendre des allures d'antidépresseur, fort cher et aux effets secondaires indésirables.
Le jeu permet à l'enfant de :
Apprendre à gérer et à dépasser les tensions liées à la socialisation et à ses frustrations. En jouant l'enfant apprend à mieux comprendre, puis à agir sur les situations qu'il subit. Le jeu permet à l'enfant de se socialiser. Apprendre les rôles et fonctions sociales.
Donner de l'attention à votre enfant est tout aussi important que de jouer avec lui. observez simplement votre enfant qui joue. Profitez-en, par exemple, pour commenter ses dessins ou pour l'encourager pendant qu'il construit une tour avec ses cubes; présentez les tâches ménagères sous forme de jeu à votre enfant.
Le jeu permet de stimuler des capacités cognitives fondamentales dans l'évolution de l'enfant. Valorisé par les plus jeunes, le jeu devient le support idéal d'apprentissages.
Par le jeu, l'enfant multiplie les expériences qui l'aident à construire son identité, à trouver sa place dans la société et à en intégrer les règles. L'enfant prend conscience de lui-même et intègre les règles de la vie en société en jouant à être quelqu'un d'autre ou en participant à des jeux collectifs.
L'importance de l'amusement
Des études montrent que les personnes qui s'adonnent régulièrement à des passe-temps et à des activités ludiques font état de niveaux de stress moins élevés et de sentiments de bonheur et d'épanouissement.
Les jeux de non-oxygénation, de défi, ou d'agression peuvent entraîner une sensation de peur ou d'excitation qui est recherchée par certains enfants et adolescents, notamment lors de l'expérimentation.
Les jeux vidéo peuvent être un excellent passe-temps récréatif. Cependant, la dépendance aux jeux vidéo peut entraîner plusieurs problèmes pour la santé. Les effets négatifs des jeux vidéo incluent des effets sur notre esprit (donc notre cerveau), notre corps, nos performances professionnelles, et plus encore.
Quand le jeu est trop important, le bruit augmente, mais un jeu trop fort ne risque en aucun cas d'endommager le moteur .
"Aujourd'hui, le jeu vidéo est un véritable lien social", assure Emmanuel Martin. "On joue ensemble, les uns avec les autres, les uns contre les autres. On voit le plaisir de jouer ensemble." Le jeu vidéo est donc devenu une pratique que l'on exerce avec d'autres gens, au moins virtuellement.
L'étude conclut que la pratique des jeux vidéo violents est un facteur aggravant des troubles du comportement et de la personnalité chez les joueurs de longue date, qu'elle potentialise les « patterns » d'agressivité et incline au passage à l'acte dans la vie réelle.