Manger des myrtilles, parmi d'autres fruits serait, conseillé pour réduire son risque de diabète. Mais le bénéfice ne serait visible que s'il s'agit de fruits crus. Quelques myrtilles, des pommes ou des raisins frais réduiraient le risque de diabète de type 2.
Le totum de myrtille pour freiner la progression du diabète
L'usage traditionnel de la feuille et de la racine de myrtille (ou de bleuet) est confirmé par quelques recherches qui ont démontré leurs propriétés modulatrices sur la glycémie chez l'animal, notamment la souris et le chien.
Mieux vaut privilégier des fruits peu sucrés et riches en fibres (les fibres ralentissant l'absorption des sucres) : poires, pommes, pêches, oranges, agrumes, fruits rouges (fraises, framboises, cassis...).
Les principaux sucres présents dans la myrtille sont le fructose (4,97 g pour 100 g), le glucose (4,88 g pour 100 g) et le saccharose (0,11 g pour 100 g). Sa quantité en glucides reste inférieure à la moyenne des glucides dans les fruits frais : 11,31 g pour 100 g environ.
Je vous conseille donc de les déguster au cours du repas, que ce soit au début par exemple pour le melon, ou à la fin pour les autres: Petit rappel: 1 portion de fruits, c'est: 1/4 du melon, 150g de fraises ou de framboises (ce sont les fruits les moins sucrés), 10 cerises, 1 banane, 1 pomme, 1 pêche, 2 abricots...
Même si elles paraissent très sucrées au palais, les myrtilles ne sont pas très riches : 7,92g de sucre (un peu plus d'1 morceau ¼) pour 100 g de fruits.
Fruits frais.
Prendre de 55 g à 115 g, 3 fois par jour.
La pleine saison de la dégustation de la myrtille est la fin de l'été, aux mois de juillet, août et septembre.
Attention cependant : en mangeant les myrtilles crues et non lavées, elles peuvent être contaminées par les déjections de renards ou de chiens, et donc transmettre une échinococcose alvéolaire. En consommer en excès peut aussi provoquer des diarrhées et des maux de ventre, car elles ont des propriétés laxatives.
Des apports réguliers en myrtilles (et notamment en anthocyanes) contribuent à réduire les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2. Ils ont aussi des effets bénéfiques sur l'équilibre glycémique, la fonction vasculaire et la microflore intestinale.
Très riches en fibres (près de 7 grammes pour 100 grammes), elles jouent un rôle coupe-faim et diurétique épatant. Une véritable complice de vos régimes amaigrissants, la myrtille est également idéale pour les diabétiques et les patients surveillant leur cholestérol.
La caféine peut avoir un impact sur la glycémie.
Certaines personnes rapportent, en effet, avoir observé une augmentation de leur glycémie suite à la consommation de caféine. Cet effet pourrait s'expliquer par la libération d'adrénaline, provoquée par la caféine, qui peut faire augmenter le taux de sucre dans le sang.
Les myrtilles se préparent aussi bien crues sur une tarte par exemple que cuites dans un clafoutis ou des muffins. On peut aussi l'utiliser pour les confitures, l'eau-de-vie, le vin de fruits, la liqueur, un sorbet maison et même en tisane quand elle est séchée.
Régulation du transit intestinal
Concrètement, les myrtilles permettent donc de calmer les colites, les diarrhées infectieuses et les spasmes intestinaux. De plus, la myrtille aide à relancer le transit en cas de constipation et elle soulage le syndrome de l'intestin irritable.
100 grammes de cet aliment représentent une valeur énergétique de 60 calories ou kilocalories (ou 255 kilojoules). En moyenne, les produits de la catégorie fruits apportent une valeur énergétique équivalente à 86 kilocalories.
Les objectifs glycémiques chez le sujet âgé (à partir de 65 ans) en bonne santé, visent une glycémie à jeun entre 0,90 et 1,26 g/L et une HbA1c entre 6,5 et 7,5 %.
Les pommes de terre cuites à l'eau ont un indice glycémique élevé (IG = 70) et entraînent de ce fait une hausse importante du taux de glucose dans le sang.
· Une consommation plus élevée de pommes de terre quelle que soit leur préparation, s'avère significativement associée à un risque accru de diabète de type 2 : vs moins d'1 portion / semaine associé 2-4 portions / semaine, à un risque accru de 7% de diabète de type 2, · ≥ 7 portions / semaine, à un risque accru de 33%.
Il faut privilégier les alcools les moins énergétiques et les moins sucrés, même si ce n'est pas toujours facile car beaucoup d'entre eux le sont. Privilégiez le vin rouge, du vin blanc sec, du cidre ou du champagne (sans ajout de sirop).
2) Les myrtilles
En plus de ravir nos papilles gourmandes, elles luttent contre la rétention des liquides et contre les ballonnements. Cela est possible grâce à leur teneur en flavonoïdes. Elles sont aussi antioxydantes (pour lutter contre les radicaux libres) et anti-inflammatoires.