Selon une récente revue de la littérature scientifique, il est désormais avéré que les poissons ressentent la douleur, et qui plus est, de façon très similaire à la nôtre.
Au total, les poissons possèdent un système nociceptif complet et très semblable à celui des mammifères, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ressentent la douleur. C'est par d'autres observations que l'on peut tenter de répondre à cette question. Les poissons ressentent effectivement la douleur.
Malgré le fait qu'ils ne hurlent pas comme les mammifères terrestres quand ils sont abattus, les poissons souffrent eux aussi.
Un passe-temps cruel. Lorsqu'ils sont tirés hors de l'eau, les poissons commencent à suffoquer. Leurs branchies s'affaissent, leur vessie natatoire peut se déchirer à cause du brusque changement de pression. Cette expérience est réellement horrible pour les animaux, qui tout comme nous, ressentent la douleur.
En revanche, les insectes en sont dépourvus (un criquet continue à manger pendant qu'il se fait dévorer par exemple). On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit.
Eh bien, la démonstration de certains comportements chez le poisson, couplée à l'activité de circuits neuronaux bien spécifiques, ont prouvé que les poissons vivent des sentiments.
La bonne pratique
Les hameçons sans ardillon, simples de préférence, l'épuisette à mailles non nouées, pas de fishgrip, décrochage de l'hameçon avec une pince, temps de manipulation limité, se mouiller les mains avant contact…
Si vous ne disposez pas de jardin ou êtes dans l'incapacité de respecter les conditions ci-dessus, vous pouvez emmener la dépouille de votre poisson chez votre vétérinaire habituel pour équarrissage, incinération ou éventuellement inhumation dans un cimetière animalier.
Placez-le dans un bac rempli d'eau froide.
L'eau froide contient de l'oxygène et l'aidera à se ranimer X Source de recherche . Certains experts suggèrent également de remettre le poisson rouge dans l'eau de l'aquarium, même s'il semble asséché X Source de recherche .
Les poissons peuvent-ils souffrir ? De nombreuses études ont été réalisées pour répondre à cette question. Les conclusions sont complexes mais à ce jour la plupart tombent d'accord pour dire qu'il n'y aucune preuve indiquant que les poissons rouges ne souffrent pas ! Et qu'il faut donc agir envers eux de façon éthique.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
Pourquoi relâcher le poisson ? Le but est double : Préserver la ressource en poisson actuelle et surtout future, c'est permettre à nos enfants de pouvoir pêcher aussi pour de nombreuses années. Vous permettre de capturer plusieurs fois les mêmes poissons, comme notre guide Mickaël !
Il suffit de vous procurer en pharmacie, sans ordonnance, de l'huile essentielle de clou de girofle (ou de giroflier), qui contient en moyenne entre 60 et 95 % d'eugénol, une substance active au pouvoir anesthésiant. A forte dose, le poisson fera un surdosage anesthésique entrainant la mort.
Chez les poissons, on ne parle pas de sommeil mais plutôt de période d'inactivité où leur réactivité est diminuée. Pour se reposer, les poissons s'immobilisent sur le fond, ou nagent plus lentement suivant les espèces.
Le poisson malade affecté par des troubles de la vessie natatoire perd totalement le contrôle de sa nage, flotte en surface ou au contraire coule en nageant vers le fond. Il peut également régulièrement nager sur le côté et tourner rapidement sur lui même pour tenter de se déplacer.
Mais des études montrent que les poissons sont bien plus intelligents que l'on ne le pense comme en témoigne le labre nettoyeur qui a passé avec succès le test du miroir, une réussite réservée à quelques rares espèces.
LA SURPRISE - Les poissons peuvent avoir des sentiments ou même déprimer. Un signe évolutif selon des scientifiques français de l'université de Bourgogne qui ont tenu à faire une démonstration.
La vue du poisson est presque un mystère
D'après les scientifiques, ils auraient une mauvaise vision de loin, donc plutôt myopes. Mais ils voient. Un regard fixe indique que leur pupille ne se contracte pas, mais cette fameuse immobilité du regard leur offre justement un champ de vision plus large.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Certaines espèces d'invertébrés pourraient ressentir du plaisir, de l'excitation ou de la douleur, d'après une étude relayée par Slate.
Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.