Les conifères sont des plantes à feuillage persistants, c'est à dire qu'ils gardent leurs feuilles (appelées aiguilles ou épines) tout au long de l'année. C'est grâce à ces feuilles, et en particulier à la chlorophylle qu'elles contiennent, que les conifères peuvent réaliser la photosynthèse tout au long de l'année.
Concrètement, les feuilles sont alimentées en sève brute, essentiellement composée d'eau, par des vaisseaux. En hiver, ces vaisseaux se bouchent. Les feuilles ne sont alors plus alimentées en eau, se dessèchent et tombent.
Protection. Plus grosses et plus robustes que les feuilles des arbres à feuillage caduque (qui tombe en hiver), les aiguilles craignent moins le froid. En outre, elles sont souvent couvertes d'une fine pellicule de cire qui leur offre une protection supplémentaire contre le gel et le dessèchement.
Tout au long de sa vie, l'arbre a la capacité d'absorber le CO2 de l'atmosphère à l'aide de ses stomates, des petits trous, invisibles à l'œil nu, situés sur la face inférieure des feuilles (ou des aiguilles, dans le cas des conifères). Il le transforme ensuite en séparant le carbone (le C) et l'oxygène (le O2).
Les feuillus sont des arbres produisant des feuilles bien développées, par opposition aux conifères ou résineux dont la forme des feuilles est réduite à des aiguilles. Ils perdent leurs feuilles, sensibles au gel ou au dessèchement et se dispensent ainsi de les protéger.
Arbre forestier (gymnosperme) riche en matières résineuses, contenues dans les canaux résinifères. (Les principaux résineux sont le pin et le sapin, l'épicéa, le mélèze, l'if, le cyprès, le cèdre, le genévrier et le thuya.)
L'Iroko : l'arbre miraculeux qui stocke le CO2 pour le transformer en calcaire. L'Iroko est un arbre tropical africain poussant principalement en zones chaudes et humides, qui a une capacité remarquable à absorber le CO2 pour le transformer en calcaire.
L'oxygène contenu dans le CO2 est, lui, rejeté dans l'atmosphère. C'est le jour que les arbres accomplissent l'essentiel de leur travail de transformation du CO2 en carbone et en bois, puisque leur carburant est la lumière. La nuit, les arbres « expirent » le gaz carbonique.
Encore mieux : les arbres stockent du gaz carbonique dans leur tronc et leurs branches. Ils emmagasinent ainsi jusqu'à 800 kg de CO2 au cours de leur vie ! Lorsqu'on analyse la composition chimique du bois, on y trouve environ 50 % de carbone. La capacité de stockage d'un arbre dépend naturellement des espèces.
Comme les pins, les sapins (genre Abies) appartiennent à la famille des pinacées. Ils diffèrent du pin par la disposition et la forme de leurs aiguilles et par leur silhouette : celle du sapin est conique, autour d'un tronc bien droit.
Les conifères, eux, n'ont pas de feuilles, mais des aiguilles, pour les pins et les sapins, ou des écailles pour les thuyas et les genévriers. Elles sont recouvertes d'une couche de cire qui les protège du froid, ce qui leur permet de conserver leur parure toute l'année.
Il faut savoir que les sapins perdent une partie des leurs épines à un moment de l'année qui se situe généralement au début de l'automne quand les jours commencent à raccourcir. Un sapin qui perd ses aiguilles est donc un comportement tout à fait naturel.
Le cône est un organe reproducteur ou strobile (Strobilus en latin), plus communément appelé pomme de pin ou toupie. Le cône n'est pas un fruit au sens purement botanique, bien qu'il soit communément considéré comme le fruit du sapin.
Les conifères sont des arbres. Ils portent ce nom, conifères, car ils ont des pommes de pin, qu'on appelle aussi des cônes. On dit qu'ils restent toujours verts car ils ne perdent pas leurs feuilles en hiver quand il fait froid.
Le lys de la paix, également connu sous le nom de Spathiphyllum, est la plante phare de la production intensive d'oxygène. Recommandée par la NASA pour ses propriétés assainissantes, cette plante augmente également l'humidité ambiante.
Les océans : réserve de plancton et de CO2 dissous
Ce sont les océans. Pour deux raisons : c'est là que vit le phytoplancton, ou plancton végétal, formé de minuscules algues. Celui-ci constitue une biomasse bien plus importante que celle des forêts. C'est lui le premier producteur d'O2 et recycleur de CO2.
Détrompez vous, elles respirent et ce phénomène est d'une importance vitale pour leur croissance. Toutes les cellules vivantes d'un arbre respirent en permanence, et plus ou moins selon la température.
L'équipe de recherche Ellipsos nous offre une réponse définitive à notre question : Le vrai sapin est le réel vainqueur! Selon l'étude d'Ellipsos, les arbres artificiels ont une empreinte carbone trois fois plus lourde relative aux changements climatiques et à l'appauvrissement des ressources naturelles.
Les arbres au feuillage abondant et aux feuilles plates, tels que le robinier faux-acacia ou le peuplier noir, sont ainsi capables d'absorber de grandes quantités de polluants, de même que les essences à feuilles rugueuses comme le hêtre.
C'est pourquoi il est intéressant, voire très important de planter des arbres qui seront utiles à la biodiversité mais aussi à la planète de manière générale. Misez sur les chênes, les peupliers, l'érable du Japon, les conifères ou encore le magnolia et le bouleau !
Quand et comment tailler le sapin ? La période taille sapin la moins défavorable, sera au moment où l'arbre est dans un état végétatif ralenti, à savoir entre la fin de l'automne et la fin de l'hiver.
La taille
La taille d'un sapin se résume à supprimer les branches cassées. Dans le cas d'une plantation en haie, tailler le sapin permet de lui offrir une forme et de l'esthétique. S'il faut couper des branches assez grosses, pensez à mettre un mastic de cicatrisation sur la plaie de votre sapin après la coupe.
La période de taille des conifères se situe en juin-juillet pour une cicatrisation rapide, voire en hiver. Évitez la période de montée de sève qui engendre beaucoup d'écoulement de résine affaiblissante pour l'arbre et nuisant au matériel.