Les chercheurs ont conclu que les douleurs ou faiblesses musculaires n'étaient probablement pas causées directement par les statines, mais plutôt par l'effet appelé « nocebo », selon lequel les patients sont plus susceptibles de rapporter un effet secondaire s'ils s'attendent à le subir.
Ezétimibe. L'ézétimibe est souvent utilisé en adjonction aux statines, avec une baisse attendue du LDL-cholestérol d'environ 24 % en association avec la simvastatine.
Les statines ne provoqueraient pas de douleurs musculaires, selon une nouvelle étude. Par peur de ces effets, de nombreux patients refusent ces médicaments anti cholestérol pourtant efficaces contre les maladies cardiovasculaires. Pas de risque de douleurs musculaires avec les statines.
Moment de l'apparition de ces effets secondaires
Les symptômes des myalgies apparaissent en général une à plusieurs semaines après l'instauration du traitement et non un jour après la prise de statines, comme certains patients le rapportent parfois (probable preuve d'un effet placebo).
Les chercheurs ont conclu que les douleurs ou faiblesses musculaires n'étaient probablement pas causées directement par les statines, mais plutôt par l'effet appelé « nocebo », selon lequel les patients sont plus susceptibles de rapporter un effet secondaire s'ils s'attendent à le subir.
Un faux mouvement (c'est le cas pour les torticolis ou les lumbagos), un coup reçu, un effet secondaire lié à un médicament peuvent également expliquer une douleur musculaire. De même, le stress peut déclencher des douleurs musculaires, puisqu'il se traduit souvent par une tension au niveau des muscles.
En cas d'intolérance totale à un traitement par statine, le choix du ou des hypolipémiants utilisé(s) en remplacement dépend du profil lipidique et en particulier des taux respec- tifs de LDL-cholestérol, triglycérides et HDL-cholestérol.
Pour limiter la survenue d'effets indésirables, la HAS recommande d'utiliser les plus petites doses efficaces et de tout faire pour maintenir une hygiène de vie saine, notamment un régime de type méditerranéen et de l'activité physique régulière.
Lorsqu'un médicament est justifié, la Haute Autorité de Santé recommande la pravastatine ou la simvastatine comme premier choix car ce sont les hypolipémiants les mieux évalués en termes de morts et d'accidents cardiovasculaires.
La spiruline, de plus en plus populaire dans les officines, contribue notamment à faire baisser le taux de cholestérol, ainsi qu'à réguler le taux d'insuline chez les diabétiques. Quant aux flavonoïdes, elles sont utiles dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires.
Alors que les statines sont avant tout connues pour un risque d'atteinte musculaire et une toxicité hépatique, leur prise s'accompagne d'un risque de tendinopathie, tendinite ou rupture tendineuse, parfois bilatérale et qui ne concerne pas seulement le tendon d'Achille.
Les statines sont souvent arrêtées par les patients à cause d'effets secondaires de type musculaire.
L'evolocumab fait partie d'une nouvelle catégorie de médicaments appelés inhibiteurs de la PCSK9. Ceux-ci inhibent l'activité de la molécule PCSK9, qui, ainsi, augmentent la capacité naturelle du corps à éliminer le cholestérol du flux sanguin.
« Les résultats de l'équipe de Philippe Giral et, dans une moindre mesure, les nôtres suggèrent qu'il est délétère d'arrêter les statines chez les personnes âgées à fort risque. En revanche, chez celles à faible risque, il faut peut-être envisager de les dé-prescrire », postule Philippe Gabriel Steg.
L'ézétimibe
Cette substance est réservée aux cas où les statines seules ne constituent pas un traitement efficace ou suffisamment bien toléré. Dans le premier cas, elle peut leur être associée ; dans le second cas, elle peut remplacer la statine mal tolérée.
Les statines : le soir
Ces médicaments bloquent la sécrétion d'hydroxyméthylglutaryl (HMG) CoA-reductase, une enzyme qui catalyse la synthèse hépatique du cholestérol et stimule le nombre de récepteurs de LDL, ce qui augmente sa capture par les cellules.
Les statines : la pierre angulaire du traitement
Les médicaments les plus fréquemment prescrits pour abaisser les taux de cholestérol font partie d'une classe qui s'appelle les « statines ». Celles-ci bloquent la fabrication du cholestérol par le foie. Elles sont très efficaces pour en réduire les taux dans le sang.
Les phytostérols
Ils ont la particularité de diminuer l'absorption intestinale du cholestérol LDL vers le sang. Les aliments naturellement riches en phytostérols sont les oléagineux, les légumineuses, les céréales et les huiles végétales.
La maladie peut être asymptomatique. Elle peut aussi se manifester par des douleurs au niveau de la poitrine, ce que l'on appelle angine de poitrine ou angor, voire par un infarctus du myocarde (ou crise cardiaque).
Un taux de cholestérol inférieur à 189 mg/dL, chez le sujet de plus de 75 ans, doit être un signe d'alarme de pathologies occultes ou de déclin fonctionnel rapide.
Si vous souffrez de crampes récurrentes ou de contractures musculaires des mollets pendant que vous dormez, une carence en magnésium pourrait en être la cause. La constipation est un autre symptôme qui évoque la possibilité d'une carence en magnésium, tout comme les crampes menstruelles douloureuses.
Limitez votre activité physique, sans l'arrêter complètement. Appliquez de la chaleur (pendant 15 minutes) ou de la glace (pendant 7 à 10 minutes), ou une combinaison des deux. Allez-y avec ce qui vous soulage le plus! Massez et/ou étirez le ou les membres douloureux, si cela vous soulage.
La marche, la natation et le vélo ont tous démontré leur efficacité sur les douleurs, la concentration et la sensation de bien-être. Les douleurs peuvent temporairement être augmentées à la reprise de l'activité mais l'exercice physique reste le traitement le plus efficace avec le moins d'effets secondaires.