Au-delà d'une sensation qui peut-être désagréable, vous n'avez rien à craindre. L'avion ne tombera pas. L'expression "trou d'air" souvent employée n'est pas du tout appropriée car il n'y a pas de trous dans l'air.
Le décollage et l'atterrissage sont largement considérés comme les moments les plus dangereux d'un vol.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
"Du point de vue d'un pilote, explique-t-il, les turbulences sont considérées comme une question de confort et de commodité, pas comme un problème de sécurité. Elles sont ennuyeuses, mais pas dangereuses".
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord. Voici ce que l'on sait, un mois après.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Le relief terrestre peut influer sur les courants d'air (de la même manière que le courant dans une rivière). Certaines zones sont donc plus exposées aux turbulences. Les zones montagneuses par exemple.
Concernant les anxiolytiques, vous pouvez rendre visite à votre médecin traitant avant le vol afin de lui exposer votre problème. S'il juge cela opportun, il pourra vous prescrire des médicaments (de type alprazolam, Lexomil...).
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Pour éviter l'anxiété durant un voyage en avion, concentrez-vous sur une activité ou une idée. Surtout, évitez de penser à des scénarios catastrophes. Vous pouvez aussi partager vos angoisses avec une autre personne, car la verbalisation et le partage ont toujours un effet positif sur un esprit troublé.
– le jaune prédit des turbulenes légères à modérées, – le rouge indique des turbulences modérées à fortes, – le violet indique des turbulences fortes ou sévères, que le pilote fera en sorte d'éviter. Dans les basses altitudes, des flèches décrivent la force et la direction du vent.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Le 9 janvier , le vol Sriwijaya Air 182 s'écrase en mer de Java peu après son décollage de Jakarta (Indonésie) entraînant la mort des 62 personnes à bord.
Boeing 737-200
Mais avant le 737 MAX, le 737-200 était connu comme l'un des avions les plus dangereux de Boeing! Le 737-200 au cours de sa vie a été impliqué dans 68 accidents aériens. Cela a entraîné 2910 décès et d'innombrables autres blessures.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
Les turbulences constituent un changement soudain du débit d'air. Elles peuvent être causées par un certain nombre de facteurs. La cause la plus fréquente est l'air agité dans l'atmosphère. Les courants d'avions déclenchent des changements soudains de la vitesse du vent qui peuvent faire basculer l'avion.
L'air qui passe sous l'aile (sous l'intrados) va moins vite que celui qui passe au dessus (sur l'extrados). Cela crée une dépression qui “aspire” l'avion vers le haut. C'est pour cela que dire qu'un avion est porté par ses ailes est faux : il se se repose pas dessus mais elles l'aspirent vers le haut.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Pour la sécurité, choisissez un siège dans le couloir à l'arrière de l'avion, derrière les ailes. Une longue étude publiée par le site Popular Mechanics a démontré que les passagers assis proches de la queue de l'avion avaient environ 40 % plus de chance de survivre à un accident que ceux assis aux premières places.
Trigana Air Service
Avec 10 pertes de coques et 14 accidents impliquant des aéronefs exploités par Trigana, il n'est pas surprenant que la compagnie aérienne indonésienne n'ait obtenu qu'une étoile.