Principaux faits. L'hépatite C est une inflammation du foie causée par le virus de l'hépatite C. Les manifestations de l'hépatite C peuvent aussi bien être aiguës que chroniques et être bénignes ou graves et irréversibles, comme la cirrhose et le cancer.
À long terme, il peut y avoir des conséquences très graves, telles que la cirrhose et dans certains cas, le cancer du foie. Ce virus peut demeurer des dizaines d'années dans l'organisme sans aucun symptôme apparent. Pendant ce temps, la personne infectée peut transmettre le virus à d'autres sans le savoir.
Parmi les symptômes de l'infection par le virus de l'hépatite C (s'il y en a) figurent de la fièvre, des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac, de la fatigue, des douleurs articulaires, une urine foncée, des selles de couleur pâle et un jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse).
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Il n'y a donc aucun risque dans la vie quotidienne. On peut s'embrasser, se toucher, utiliser en commun toilettes et lave-linge. Il est inutile de laver sa vaisselle de façon particulière. Le virus de l'hépatite C ne peut pas se transmettre par la salive, la toux, la sueur.
Des médicaments antiviraux permettent de guérir plus de 95 % des personnes infectées par le virus de l'hépatite C, mais l'accès au diagnostic et au traitement est limité. Il n'existe pas actuellement de vaccin efficace contre l'hépatite C.
L'hépatite C se transmet lorsqu'une quantité de sang d'une personne porteuse du virus entre en contact avec le sang d'une autre personne. Le virus lui-même est petit et résistant. Il suffit d'une quantité minuscule de sang (même invisible à l'œil nu) pour transmettre l'hépatite C.
Le virus de l'hépatite C se transmet par contact avec le sang d'une personne infectée et les liquides organiques comme le sperme et les sécrétions vaginales. Vous ne serez infecté que si le virus pénètre dans votre sang.
L'hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle causée par le virus de l'hépatite B (VHB). Il s'agit d'un problème majeur de santé publique. Le VHB peut aussi provoquer des infections chroniques et entraîne un risque important de décès par cirrhose ou cancer du foie pour les personnes exposées.
L'hépatite C est une maladie infectieuse du foie causée par le virus de l'hépatite C (VHC). C'est une infection souvent silencieuse, sans symptômes pourtant à l'origine de 2700 décès par an en France.
L'hépatite C aiguë peut évoluer de deux façons différentes : vers la guérison dans 15 à 30 % des cas ; vers le passage à la chronicité (hépatite C chronique) dans 70 à 85 % des cas. L'hépatite C chronique est définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois.
"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
Le virus de l'hépatite C se transmet par le sang. Dans la vie quotidienne il n'y a aucun risque, on peut donc vaquer à ses occupations, s'embrasser, se toucher, boire dans le même verre sans contaminer l'autre. Le VHC ne peut se transmettre ni par la salive, la toux ou la sueur.
Un test de sang sera effectué 12 semaines après la fin du traitement pour déterminer si vous êtes guéri de l'hépatite C. Si vous n'êtes pas guéri, il faudra que vous soyez traité à nouveau (retraitement).
En cas d'hépatite B, le virus est éliminé chez l'adulte neuf fois sur dix. Sinon, il s'installe dans le foie : près de 280.000 personnes, en France, sont ainsi “porteuses chroniques” du virus de l'hépatite B. En cas d'hépatite C, le virus, plus “coriace”, s'établit chez les deux tiers des personnes contaminées.
Contrairement à l'hépatite B, le VHC devient chronique dans 80 % des cas. Le virus reste dans le corps et se multiplie dans le foie. Après plusieurs années, il peut provoquer des dégâts importants (risque de cirrhose et cancer du foie). Des traitements permettent de guérir de l'hépatite C.
Traitement. Il n'existe pas de traitement spécifique permettant de traiter une hépatite aiguë pour améliorer les chances de guérison. L'efficacité des produits dits hépatoprotecteurs (protégeant le foie) n'est pas démontrée.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Tous les médecins ont désormais la possibilité de traiter leurs patients infectés par le VHC, sans recours aux structures hospitalières (sauf cas particuliers comme les personnes co-infectées par l'hépatite B, ou celles souffrant d'insuffisance rénale, de cirrhose sévère, de cancer du foie, etc.
Parce qu'ils agissent sur tous les types de virus de l'hépatite C et qu'ils sont faciles à utiliser, deux médicaments sont actuellement privilégiés dans le traitement de l'hépatite C : EPCLUSA (sofosbuvir + velpatasvir) et MAVIRET (glécaprévir + pibrentasvir).
Souvent, les personnes atteintes d'une hépatite se plaignent de fatigue, et il est parfois difficile de pratiquer un sport, que l'on soit ou non en traitement. Il est malgré tout important de conserver une activité physique, à son rythme, en fonction de son état de santé : marche à pied, natation, vélo par exemple.
Anti-HCV est un test de diagnostic in vitro pour la détermination qualitative des anticorps dirigés contre le virus de l'hépatite C (VHC) dans le sérum et le plasma humains. Cet essai est indiqué comme un outil permettant le diagnostic d'une infection par le VHC.