Le virus de l'hépatite C se transmet par le sang. Dans la vie quotidienne il n'y a aucun risque, on peut donc vaquer à ses occupations, s'embrasser, se toucher, boire dans le même verre sans contaminer l'autre. Le VHC ne peut se transmettre ni par la salive, la toux ou la sueur.
Le virus de l'hépatite C est transmis par le sang : les modes d'infection les plus courants passent par l'exposition à du sang, notamment lors de pratiques d'injection à risque, de soins de santé à risque, de la transfusion de sang et de produits sanguins n'ayant pas fait l'objet d'un dépistage, de la consommation de ...
L'hépatite C est contagieuse à partir du moment où la charge virale devient détectable dans le sang, c'est-à-dire en moyenne 7 jours après la contamination par le VHC. À partir de ce moment, le virus présent dans le sang peut être transmis. Cette transmission se fait surtout par voie sanguine.
Les traitements contre l'hépatite C sont très efficaces et guérissent plus de 95 % des personnes atteintes. Le traitement consiste à prendre des comprimés pendant 8 semaines ou 12 semaines. Pour la plupart des personnes sous traitement, il s'agit de prendre un à trois comprimés, une fois par jour.
Parmi les symptômes de l'infection par le virus de l'hépatite C (s'il y en a) figurent de la fièvre, des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac, de la fatigue, des douleurs articulaires, une urine foncée, des selles de couleur pâle et un jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse).
Le virus de l'hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par le sang et par contact sexuel. L'hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l'hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA.
Comment traite-t-on l'hépatite C ? Le traitement de l'hépatite C a pour objectif d'éliminer le virus qui en est responsable, ce qui est aujourd'hui possible dans environ 90 % des cas avec la mise à disposition de médicaments antiviraux dits à action directe.
À long terme, il peut y avoir des conséquences très graves, telles que la cirrhose et dans certains cas, le cancer du foie. Ce virus peut demeurer des dizaines d'années dans l'organisme sans aucun symptôme apparent. Pendant ce temps, la personne infectée peut transmettre le virus à d'autres sans le savoir.
Il n'y a donc aucun risque dans la vie quotidienne. On peut s'embrasser, se toucher, utiliser en commun toilettes et lave-linge. Il est inutile de laver sa vaisselle de façon particulière. Le virus de l'hépatite C ne peut pas se transmettre par la salive, la toux, la sueur.
"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
L'hépatite C est une affection hépatique d'origine virale. Le virus de l'hépatite C, ou VHC, est responsable d'environ 20 % des cas d'hépatites aiguës et de 70 % des cas d'hépatites chroniques, une cause majeure de cirrhose et de cancer primitif du foie.
L'agent pathogène
Le VHC est l'un des cinq virus (A, B, C, D et E) qui, à eux tous, sont responsables de la grande majorité des cas d'hépatite virale. Il s'agit d'un virus à ARN enveloppé appartenant à la famille des flaviviridés et dont la gamme d'hôtes est restreinte.
En cas d'hépatite B, le virus est éliminé chez l'adulte neuf fois sur dix. Sinon, il s'installe dans le foie : près de 280.000 personnes, en France, sont ainsi “porteuses chroniques” du virus de l'hépatite B. En cas d'hépatite C, le virus, plus “coriace”, s'établit chez les deux tiers des personnes contaminées.
Dépistage de l'hépatite C par prise de sang
Les anticorps sont détectables au bout d'un mois après la contamination dans 95 % des cas. Le test de dépistage du VHC est totalement fiable 3 mois après la dernière prise de risque. Un test positif signifie que la personne a été en contact avec le VHC.
Le diagnostic biologique de l'hépatite C repose sur la recherche d'anticorps spécifiques dirigés contre le virus de l'hépatite C (Ac anti-VHC) à partir du sang prélevé chez le patient. Cette recherche est appelée sérologie VHC ou HCV.
Comment interpréter son résultat ? Si le test anticorps est positif, vous avez probablement été infecté par le virus de l'hépatite C même si vous n'avez aucun souvenir du moment et du mode de contamination. Un test ARN VHC positif ou détectable signifie que vous êtes actuellement infecté par le virus de l'hépatite C.
L'hépatite C est une maladie infectieuse du foie causée par le virus de l'hépatite C (VHC). C'est une infection souvent silencieuse, sans symptômes pourtant à l'origine de 2700 décès par an en France.
Veillez donc à consommer suffisamment de produits riches en fer comme la viande rouge (bœuf, chevreuil, agneau, mouton...), le boudin noir ou les abats (rognons d'agneau ou de porc, foie de volaille...) sans pour autant en abuser (pas plus de 500g par semaine).
Fièvre, nausées et vomissements, perte d'appétit, douleurs musculaires et articulaires peuvent être aussi les premiers signes de l'hépatite virale B aiguë. Quelquefois, l'urine devient plus sombre, les selles sont blanchâtres et la peau prend une teinte jaunâtre (c'est l'ictère ou jaunisse).