On divise l'évolution de la maladie en cinq stades auxquels différents symptômes sont associés. Bien que l'insuffisance rénale chronique ne puisse être guérie, il est important de savoir que tous les cas d'insuffisance rénale n'évoluent pas vers une insuffisance rénale terminale.
Le traitement consiste à lutter contre l'excès de phosphates : limiter les apports de protéines (ex viande ou équivalent une seule fois par jour) et compléter éventuellement ces mesures par une prescription de médicaments. Un apport de calcium par l'alimentation et de vitamine D en médicament est nécessaire.
Alors que l'IRA est soudaine et réversible, c'est l'inverse qui se produit en cas d'insuffisance rénale chronique : elle ne se guérit pas. Il est simplement possible de ralentir son évolution si elle est prise à temps.
Conseil n° 1 : Adopter une alimentation alcalinisante
Il faut donc éviter d'apporter encore plus d'acides et il est souvent conseillé d'adopter une alimentation alcalinisante. En limitant la charge acide de son alimentation, on peut ralentir le déclin de la fonction rénale.
L'insuffisance rénale est une maladie grave qui peut entraîner de nombreuses complications et même la mort. Si elle n'est pas traitée, elle peut entraîner une insuffisance rénale chronique, une maladie chronique du rein pouvant provoquer des dommages irréversibles.
Un régime pauvre en sel et le traitement par des antihypertenseurs ont une place très importante pour ralentir la progression de l'atteinte rénale. Les autres facteurs de risques cardiovasculaires devront également être pris en charge : tabagisme, surpoids, hypercholestérolémie, sédentarité...
Chez les patients de plus de 60 ans dont la moyenne d'âge était de 65,6 ans la survie actuarielle est de 98% et 78% à un an et cinq ans comparée à une survie de 97% et 93% chez les patients de moins de 60 ans.
L'insuffisance rénale chronique (IRC) résulte de la destruction progressive et irréversible des reins. Elle se solde par la mort du patient si aucun traitement n'est appliqué. Ses causes sont diverses et parfois inconnues, mêlant des facteurs génétiques, environnementaux et dégénératifs.
Entre 60 et 98 ml/min/1,73 m2, on parle d'une insuffisance rénale chronique légère. En dessous de 60 ml/min/1,73 m2 c'est le signe d'une maladie des reins entraînant une insuffisance rénale plus sévère.
La contraction de l'uretère en réponse au calcul entraîne une douleur violente, semblable à une crampe (colique néphrétique ou urétérale), ressentie au niveau du flanc ou dans la région lombaire mais qui irradie fréquemment vers l'aine ou, chez les hommes, dans un testicule. La douleur survient typiquement par vagues.
L'insuffisance rénale chronique est une maladie irréversible d'apparition lente, le plus souvent liée au diabète et à l'hypertension artérielle. Les reins cessent progressivement de fonctionner et les déchets du métabolisme s'accumulent dans le corps.
Un régime alimentaire pour réduire la créatinine avec une teneur réduite en protéines, en sel et en potassium peut être recommandé. Si une créatinine élevée est liée à un cas grave d'insuffisance rénale ou chronique, une dialyse ou une greffe de rein peuvent parfois être nécessaires.
Les symptômes peuvent comprendre mictions nocturnes, fatigue, nausées, démangeaisons, soubresauts et crampes musculaires, perte d'appétit, confusion, détresse respiratoire et œdème du corps (le plus fréquemment au niveau des jambes).
- Fromage, beurre salé et demi-sel. - Charcuteries, viandes fumées et poissons fumés. - Mollusques et crustacés. - Produits prêts à l'emploi (plats cuisinés, conserves).
Ces médicaments sont par exemple certains antibiotiques (aminosides), les cytotoxiques, des immunosuppresseurs, le lithium ou les produits de contraste iodés.
Lorsque les reins sont endommagés ou atteints d'une maladie rénale, ils ne filtrent plus aussi efficacement les déchets, le taux de créatinine dans le sang est alors susceptible d'augmenter.
Hypertension artérielle
Démangeaisons. Gonflement des paupières et/ou des chevilles (Œdèmes) correspondant à une rétention d'eau et de sel. Essoufflement. Augmentation de la fréquence d'uriner, notamment la nuit.
L'insuffisance rénale aigüe (IRA)
Elle se traduit par des maux de tête, une fatigue importante, des nausées, des douleurs abdominales ou dans le bas du dos. Dans les cas les plus graves et sans traitement, elle peut finir par un coma. Cependant, et contrairement à la forme chronique de la maladie, elle est réversible.
Selon le site Medadom, les valeurs de référence sont de 45 à 84 µmol/L pour une femme, et de 70 à 110 µmol/L pour un homme.
Au stade 3, la fonction rénale est diminuée telle que la maladie rénale est dite chronique. On distingue le type 3A (insuffisance rénale légère à modérée) et 3B (insuffisance rénale modérée à sévère) du fait de l'hétérogénéité des patients dans cette catégorie.
Introduction : l'arrêt de dialyse représente jusqu'à 30% des décès des patients insuffisants rénaux terminaux. Il est la première cause de décès chez les plus de 75 ans. Le délai médian entre l'arrêt et le décès est de 7 jours.