Oui, ils nous écoutent, et on le sait. Les micros de nos téléphones, utilisés pour nos conversations téléphoniques, servent aussi à Siri, Alexa, « OK Google » et consorts pour répondre à nos questions toujours plus rapidement et précisément.
Ouvrez l'app Réglages sur votre iPhone ou iPod touch. Touchez Sons et vibrations, puis Sécurité des écouteurs. Activez ou désactivez les notifications des écouteurs.
Les applications, c'est le « Far West »
En réalité, les principales sources d'écoute de votre téléphone viennent de là où vous ne l'imaginez pas. Selon Mathieu Cunche, le monde des applications c'est « le Far West ». En cause, les autorisations accordées aux éditeurs à chaque installation et/ou mise à jour.
“Nos smartphones sont faits pour nous écouter, pour nous entendre. Comme bien d'autres, Google, Amazon et Apple ont trouvé ce moyen pour garder notre intimité, notre visage, notre voix ou nos recherches sur Internet” résume Damien Bancal, journaliste spécialisé en cybersécurité, auprès de BFMTV.
– *#62# : cette manipulation à taper sur votre iPhone permet de vérifier si un renvoi d'appels sur indisponibilité est activé. – *#67# : ce code permet de contrôler si un renvoi d'appels sur occupation est activé. – ##002# : ce dernier désactive tous les renvois d'appels sur votre téléphone.
Reste qu'aucune étude ne prouve que nos assistants vocaux nous espionnent, hormis dans le cas d'un piratage venant d'une entité externe que l'on ne peut donc pas imputer à l'entreprise.
*#21# : Affiche les informations sur les renvois d'appels.
Selon l'ICCL, un internaute français fait l'objet d'une inspection par Google 340 fois par jour. Sur le continent, les États les plus exposés à l'espionnage quotidien sont le Royaume-Uni (462), la Pologne (431) et l'Espagne (426). L'Allemagne est treizième sur la liste.
Comment savoir si l'on est sur écoute illégalement ? Vous pouvez demander à la CNCTR de vérifier si vous êtes ou avez été mis sur écoute de manière illégale. Vous devez envoyer votre réclamation par courrier. Une fois les vérifications faites, la CNCTR vous informe.
La logique de cumul de données permet désormais à Siri de vous écouter à tout moment et d'identifier ce que vous dites avec précision. Pendant ma période de travail chez Globetech, j'ai écouté environ 46 000 enregistrements.
Une augmentation soudaine de la consommation de la batterie ou un étui chaud en mode veille sans explication apparente peuvent être les premiers signes d'une surveillance de votre téléphone. Les applications d'espionnage qui enregistrent des données en arrière-plan déchargent également la batterie.
Appelez la police.
Si vous appelez la police et que vous êtes suivi, par un détective privé par exemple, il pourrait être entendu par les services et vous serez informé du déroulement de l'enquête. Si vous êtes suivi, dans le cadre d'une enquête, la filature pourrait s'arrêter.
Le Google Play Store
Pour savoir concrètement si une application smartphone vous écoute, vous pouvez commencer par lister celles-ci. Sous Android, il s'agit d'accéder dans le menu Paramètres puis Applications. Sur iPhone c'est probablement via Spotlight ou dans l'appstore ?
Messagerie Orange sur le 0654185408 - L'avis des experts
De plus, nous vous rappelons que pour consulter votre messagerie Orange, il vous suffit d'appeler le 888 ou, depuis l'international, le +33608080808.
Messagerie SFR depuis le 0611060020 - L'avis des experts
Vous avez reçu un appel du 0611060020 ? D'après notre base de données et les évaluations positives attribuées, tout semble indiquer que ce numéro de téléphone est celui de la messagerie SFR.
La plupart des exploit qui permettent d'espionner un utilisateur d'iPhone sont dits “tethered”, c'est à dire qu'il ne persistent pas dans la mémoire du smartphone et ne restent lancés en tâche de fond que si le smartphone reste allumé en permanence.
Amazon Alexa espionne vos conversations pour vous inonder de pubs ciblées. Des chercheurs affiliés à plusieurs universités américaines viennent de publier une étude sur Alexa, l'assistant vocal d'Amazon.
À l'origine, Siri a été développé par le Stanford Research Institute qui le proposait en tant qu'application sur l'App Store d'Apple. La firme californienne a fait l'acquisition de cette technologie en avril 2010, peu de temps avant qu'elle ne soit portée sur Android et les smartphones BlackBerry.