Seuls les professionnels de santé comme les orthoptistes et les ophtalmologues peuvent mesurer la pression interne de nos globes oculaires.
Pour mesurer la pression oculaire, un ophtalmologiste va avoir recours à l'utilisation d'un tonomètre. La tonométrie permet de mesurer la pression oculaire. Elle peut être réalisée avec un tonomètre à air pulsé, un tonomètre à aplanation ou par palpation bi-digitale.
L'œil fixe un point vert au centre de l'appareil. La prise de mesure est faite successivement sur un œil, puis l'autre, puis retransmise sur un écran, en millimètre de mercure (mmHg) pour la pression et en micromètres (µm) pour l'épaisseur de la cornée.
Le stress peut entraîner une augmentation de la pression artérielle, ce qui peut augmenter la pression oculaire.
Un peu plus en avant, entre la cornée et le cristallin, se trouve un autre liquide nutritif incolore qui se renouvelle toutes les deux à trois heures : c'est l'humeur aqueuse. Et la tension oculaire est le résultat de l'équilibre permanent entre la fabrication et l'élimination de cette humeur aqueuse.
Ces médicaments (bimatoprost, latanoprost et travoprost) facilitent l'élimination de l'humeur aqueuse. Ils sont prescrits habituellement en première intention et abaissent de 30 % en moyenne la pression oculaire avec une seule goutte le soir.
douleurs au niveau des yeux ; brouillard visuel intermittent ; baisse de la vision, notamment sur les côtés. La vision centrale est normale, mais elle est perturbée tout autour, comme si on regardait dans un tunnel.
Le traitement consistera en l'administration quotidienne d'un collyre, généralement à vie. "Si le traitement médical est insuffisant une intervention chirurgicale et /ou un traitement au laser peuvent être décidés par l'ophtalmologiste", ajoute le Dr. Desjardins.
Le glaucome aigu est une forme rare qui touche, de façon soudaine, un seul des deux yeux. La personne ressent une douleur très vive à l'œil, et elle perçoit un halo coloré autour des sources de lumière avec une nette baisse visuelle. L'œil douloureux est rouge et dur. C'est une urgence médicale.
faire des exercices de relaxation, comme cligner des yeux souvent (toutes les 3 ou 4 secondes sur une période de 2 minutes, afin de relâcher la pression), tracer un huit imaginaire avec ses yeux ou encore essayer de zoomer.
Placez-vous au-dessus d'un lavabo rempli d'eau fraîche (qui va servir à asperger les yeux). Expirez, prenez dans la bouche une grande gorgée d'eau. Et gardez-la. Inspirez profondément puis, à tour de rôle, la main droite et la main gauche vont chercher de l'eau et en asperger chaque œil une dizaine de fois.
Certains alcools font baisser la pression oculaire. Le rôle potentiel de l'alcool, quant à lui, n'a jamais été démontré, à ce jour, en tant que facteur de risque de glaucome. De plus l'alcool a tendance à faire baisser la pression artérielle, ce qui n'est pas recommandé dans le glaucome.
Ainsi, en cas de stress chronique (stress continu), notre organisme sécrète des niveaux élevés d'adrénaline et de cortisol, venant déséquilibrer le système nerveux autonome et ainsi faire perdre progressivement la vision et ce jusqu'à la cécité.
Une pression trop élevée ou qui continue d'augmenter exerce une force à l'intérieur de l'œil qui peut endommager le nerf optique délicat de l'œil, provoquant un glaucome. Quelles sont les causes d'une pression oculaire élevée?
Bannir les aliments très riches en oméga-6 comme le tournesol, certaines céréales, viandes ou charcuteries, ainsi que les produits industriels, mauvais pour la vue. Leurs acides gras saturés détériorent le réseau de vaisseaux sanguins nécessaires à l'irrigation des tissus oculaires.
Antidépresseurs et anxiolytiques
Certains antidépresseurs tels que Effexor, Cymbalta, Zoloft… ou anxiolytiques tels que le Lexomil peuvent provoquer un glaucome aigu du fait d'une augmentation rapide de la tension oculaire.
La maladie peut survenir à tout âge, y compris à la naissance. Toutefois, sa fréquence augmente avec les années, notamment après 40 ans. Le glaucome touche 1 à 2 % de la population de plus de 40 ans et environ 10 % après 70 ans.
Tabac, café, alcool, vasoconstricteurs : les aliments et médicaments à éviter. Les aliments et substances provoquant une vasoconstriction (rétrécissement des vaisseaux) et/ou une rétention d'eau sont à éviter en cas de glaucome ou d'existence de facteurs de risque.
Lorsque le glaucome est très évolué, et que le champ de vision réduit, il est fréquent que le patient se plaigne d'une fatigue oculaire ou d'une maladresse visuelle, qui se manifestent en cas d'attention soutenue, mais ces symptômes s'atténuent généralement au repos.
La chirurgie du glaucome peut être réalisée, et c'est le plus souvent le cas, sous anesthésie locale ; pour autant une consultation d'anesthésie doit être programmée avant la chirurgie afin d'évaluer l'état général du patient et d'éliminer d'éventuelles contre-indications à la chirurgie.
Le suivi médical régulier et un traitement bien observé sont indispensables pour éviter l'aggravation du glaucome. La déficience visuelle générée par le glaucome peut retentir sur les activités quotidiennes. Le glaucome lui-même n'impose pas de contraintes particulières, sauf d'éviter les chocs au niveau des yeux.
Il existe plusieurs traitements du glaucome : collyre, laser, chirurgie... Ils ont pour but de protéger le nerf optique en réduisant la pression intra-oculaire. Ils permettent ainsi de limiter l'évolution de la maladie. Toutefois, s'il y a une perte d'acuité visuelle au moment du diagnostic, celle-ci est irréversible.
Les signes et symptômes de la maladie
Ces symptômes sont : halos colorés autour des sources lumineuses, impression de brumes ou brouillards visuels, douleurs oculaires et maux de tête parfois accompagnés de vomissements. Une grande crise de glaucome est possible avec un début brutal et dramatique.
Les pathologies oculaires plus graves. La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie sournoise. À ses débuts, elle est quasiment asymptomatique. Les premiers signes de cette affection de l'œil apparaissent autour de l'âge de 50 ans.