Un taux de PSA supérieur aux valeurs normales est le signe d'une anomalie au niveau de la prostate, anomalie qui n'est pas nécessairement cancéreuse. Pour le dépistage du cancer de la prostate, le taux de PSA constitue une indication.
Normalement, le PSA se situe en dessous de 4 nano-grammes par ml (ng/ml). Un taux élevé de PSA ou sa progression rapide de 0.75 ng/ml par an sont des éléments qui font suspecter un cancer de la prostate.
Chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de PSA inférieur à 4 ng/mL est considéré comme normal. Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal.
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.
L'hypertrophie bénigne de la prostate a un effet négatif sur la sexualité. Les médecins savent depuis longtemps qu'un cancer de la prostate peut entraîner des troubles sexuels chez l'homme, en particulier des problèmes d'érection et d'éjaculation. Ces troubles sont liés autant à la maladie qu'aux traitements.
Un taux moyen de PSA normal dans le sang sera de 2,5 ng /ml (nanogramme /millilitre) pour les hommes de moins de 50 ans. Dans le cas d'un taux de PSA supérieur à 10 dans le sang, le risque de cancer de la prostate est très élevé et demandera des examens complémentaires.
La maladie peut également engendrer des troubles sexuels (dysfonctions de l'érection, éjaculations douloureuses). Si la tumeur s'étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu'une fatigue et une perte de poids.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
La consommation quotidienne de plusieurs tasses de café permettrait de réduire les risques de développer un cancer de la prostate. Boire du café réduit le risque de développer le cancer de la prostate.
Le chlordécone, pesticide largement utilisé dans la culture de bananes aux Antilles, pourrait multiplier jusqu'à trois fois le risque de récidive de cancer de la prostate.
Le dosage du PSA
Le dosage du taux de PSA (Prostate Specific Antigen) par prise de sang est un élément indispensable du dépistage du cancer prostatique. Cette substance est le marqueur tumoral présent dans la prostate et le sang capable. Il permet d'indiquer la présence d'une anomalie.
Choisissez bien votre apport en protéine
Les protéines maigres contenues dans le poulet, le poisson et le soja sont, dans un premier temps, bénéfiques pour le système cardiovasculaire car elles protègent contre les maladies cardiaques, mais aussi pour la santé de la prostate en diminuant le taux de PSA.
Quels sont les examens clés? Une prise de sang permet de connaître le taux d'une protéine naturellement produite par la prostate, l'antigène spécifique de la prostate ou PSA. Une élévation de ce taux par rapport aux valeurs normales (inférieures à 4 ng/ml) peut être le signe d'une anomalie.
Le cancer de la prostate est un cancer de bon pronostic, le taux de survie nette à 5 ans est de plus de 90 %.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.
Le cancer de la prostate est une maladie de mieux en mieux soignée en France et dans le monde. Le taux de survie est proche des 100% lorsque le cancer est localisé à la glande prostatique. Pour se faire, deux facteurs principaux entrent en jeux : le timing du diagnostic et la qualité du traitement.
Dès lors qu'une biopsie est réalisée, l'aspect des cellules cancéreuses peut être observé au microscope et permet d'établir un score numérique reflétant le degré d'agressivité de la tumeur (le score de Gleason).
Si le cancer de la prostate se propage, il peut le faire aux parties du corps qui suivent : vessie; urètre; canaux éjaculateurs (conduits reliant les vésicules séminales à la partie de l'urètre qui traverse la prostate);
L'alcool peut-il augmenter le risque de développer une hyperplasie de la prostate? Ce serait plutôt le contraire! D'après l'état actuel de la science, il existe une corrélation négative entre la consommation d'alcool et le risque d'HBP.
Si on considère les patients qui, dix ans après la prostatectomie, ont un taux de PSA se maintenant à 0,4 ng/ml ou en dessous, 40 % d'entre eux vivent avec ce taux parfaitement satisfaisant. En ce qui concerne des patients en vie après dix ans, présentant un taux de PSA élevé, ils sont 75 à 80 % à toujours être en vie.
Lorsque le cancer est qualifié d'évolutif et que la zone a une espérance de vie de plus de dix ans, on va proposer la prostatectomie.