Scène 12 : Carle annonce que Scapin vient d'être victime d'un accident mortel. Scène 13 : C'est en fait une nouvelle fourberie qui permet au valet d'amener Géronte et Argante à lui pardonner ses mauvais tours.
Scapin imagine une dernière fourberie pour échapper à la vengeance de Géronte. Il va feindre d'être sur le point de mourir pour attendrir Géronte et obtenir le pardon. Dans cette image ,on reconnaît de gauche à droite:Géronte,Scpain et les autres, et à l'extrême droite de Hyacinthe.
Quelle est la ruse de Scapin ? Enfermer Géronte dans un sac pour que les spadassins ne le trouvent pas. Aller voir des spadassins pour qu'ils attaquent Géronte. Se faire passer pour Géronte afin que les spadassins s'en prennent à lui plutôt qu'à son maître.
Scapin avoue ainsi avoir « bu avec [ses] amis » le « vin d'Espagne » de son maître. Puis il avoue également avoir volé la montre qui était destinée à la jeune fille que Léandre aime en secret. Il rechigne à parler mais Léandre menace de le battre comme nous l'indique la didascalie « le voulant frapper ».
Il n'échappe à la correction que par une diversion à propos, révélant Hyacinte comme la fille perdue de Géronte, et Zerbinette, celle d'Argante. Finalement, en jouant l'agonie à la suite d'un prétendu accident, Scapin obtient le pardon des deux vieillards.
Scapin veut soutirer de l'argent à Argante (cf. topos de la farce ou de la comédie ancienne). Dans une première scène, il invente une fable où il essaie de persuader Argante qu'un arrangement d'argent est préférable au procès qu'il veut faire.
La fourberie de Scapin est éventée, et Géronte lui ferait payer cher sa fourberie, si par une diversion opportune une double reconnaissance ne révélait en Hyacinte la fille de Géronte, et en Zerbinette celle enlevée à Argante.
Scapin valorise Géronte ("le seigneur Géronte", "des gens comme lui", "pas un homme à être traité de la sorte", "homme d'honneur", etc.) quand il est dans son rôle de Scapin, pour mieux l'insulter dans son rôle de spadassin.
Scapin est le valet qui aide les amoureux. Il doit aider son maître à faire accepter sa relation avec Zerbinette par son père Géronte. Il doit aussi aider Octave à faire accepter son mariage avec Hyacinte à son père, le seigneur Argante. C'est pour cette raison qu'il va inventer ses fameuses fourberies.
Scapin a fait une confidence à Argante qui l'a répété à Géronte. Géronte, le père de Léandre, le reproche à son fils. Léandre, furieux de l'indiscrétion de Scapin, le réprimande fortement. Scapin veut donc se venger de Géronte, à cause de qui il s'est fait réprimander par son maître Léandre.
Scapin vient d'un personnage de la commedia dell'arte, Scapino, un zanni proche du caractère de Brighella, fourbe, insouciant, cupide mais avec un caractère légèrement amendé, et de son costume (habit et manteau blancs, brandebourgs verts, ou habit blanc rayé de vert).
Les fourberies de scapin
retour d'Argante, Octave, très inquiet de la réaction paternelle à l'annonce de son union et, de plus, fort à court d'argent, implore l'aide de Scapin, valet de Léandre. Mais cet « habile ouvrier de ressorts et d'intrigues » ne parvient pourtant pas à faire fléchir le vieillard.
FOURBERIE, subst. fém. A. − Caractère fourbe, disposition d'une personne à tromper autrui par des ruses perfides, odieuses.
Léandre est en colère contre Scapin car son père lui a dit que le valet lui avait rapporté qu'il avait fait quelque chose de mal, de pire qu'Octave. 2) Dans la liste suivante, se trouve tous les noms utilisés par les personnages pour s'apostropher dans la scène.
Scapin, pris de pitié, décide alors de les aider. Il entraine Octave à être ferme devant son père, mais Octave est paralysé par la peur et il s'enfuit en voyant son père arriver.
Comique de situation et de caractère
Scapin, son valet, se retrouve maître de la situation et d'un comique de caractère car Géronte est ridiculisé pour sa crédulité, sa naïveté, et Scapin pour sa propension, sa tendance, à la fourberie. Le spectateur le savoure d'autant plus qu'il sait de quoi il retourne.
Scapin, le valet de Léandre, va endosser plusieurs rôles : il va servir d'intermédiaire entre les pères et les fils, de confident pour les pères, de médiateur de mariage et encore quelques rôles mineurs.
Il se moque de ses semblables pour dénoncer les travers des hommes, leurs vices. → Dans Les Fourberies, Scapin ne résiste pas à la tentation de se jouer des autres, Géronte est un exemple de l'avarice égoïste... Le comique de geste : est provoqué par des attitudes, des grimaces, des coups, des mouvements excessifs.
Scapin retire 500 écus à Géronte en lui faisant croire que son fils a été enlevé sur une galère turque. Scapin veut se venger de lui. Scapin donne de l'argent à Octave et Léandre. IL demande devant témoin la permission de jouer un tour à Géronte.
En l'absence de leurs pères partis en voyage, Octave, fils d'Argante s'est épris de Hyacinte, jeune fille pauvre et de naissance inconnue qu'il vient d'épouser, ainsi que Léandre, fils de Géronte, de la « jeune Égyptienne » Zerbinette.
La pièce comme son titre l'indique tourne autour des ruses d'un ingénieux valet qui use de fourberie pour venir en aide à son maître. L'intrigue, par ailleurs, est assez simple et réunie beaucoup de scènes burlesques dans l'esprit de la commedia dell'arte.
En 1644, Jean-Baptiste Poquelin, selon une habitude commune aux comédiens, se donne un nom de guerre.
Silvestre est un personnage touchant. Il se sent moins doué que Scapin, qu'il admire. Peur des coups – il a dû en recevoir des centaines. C'est un repris de justice, ancien galérien comme Scapin pour qui il éprouve une réelle amitié : il ne peut lui en vouloir des risques qu'il lui fait courir.