Nous sommes présents en Russie depuis plus de 25 ans. Aujourd'hui, nous sommes actifs dans tous nos secteurs d'activités.
Sa décision parait soudaine, annoncée par communiqué vendredi après-midi. TotalEnergies, qui condamne d'abord l'agression militaire en Ukraine, a annoncé céder ses parts à son partenaire russe pour l'exploitation d'un de ses champs gaziers.
Le réseau de conduites forcées est hautement stratégique pour la Russie. Le transport du pétrole et des produits raffinés reste un monopole d'État, entre les mains des sociétés Transneft et Transneft Produkt. En 2001, les oléoducs russes ont transporté plus de 340 millions de tonnes de pétrole.
Une raffinerie bulgare, appartenant à la société russe Lukoil, et dont le brut russe représente environ 60 % de sa consommation, continue de raffiner du brut russe. La raffinerie allemande PCK Schwedt, détenue à 54 % par Rosneft, reçoit du pétrole brut via l'oléoduc Druzhba.
Une fois transformé en carburant, le pétrole russe pourra être réexporté vers l'Europe, déjouant indirectement les sanctions qui frappent Moscou. En théorie, les Européens n'achèteront bientôt plus de pétrole produit en Russie.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
En France, 11,8 % du pétrole provient des réserves saoudiennes, 10,3% de l'Algérie et 9,6% du Nigeria.
Les importations en provenance d'Arabie saoudite ont chuté de près de moitié (- 46 %), faisant reculer le pays de la première à la troisième place. Les États-Unis, au sixième rang en 2019, sont devenus le deuxième fournisseur de la France (4,3 Mtep, + 12 % sur un an).
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Le plus vaste Etat du monde compte également parmi les premiers producteurs de plusieurs métaux industriels. A l'instar du palladium (pour l'automobile), du cobalt (pour les batteries), du tungstène (pour l'électronique), ou encore du titane (pour l'aviation), l'Hexagone est très dépendant de l'aluminium russe.
La production d'électricité provient en 2019 à 63,4 % des combustibles fossiles (gaz naturel 45,9 %, charbon 16,8 %, pétrole 0,8 %), à 18,6 % du nucléaire et à 18 % des énergies renouvelables (surtout hydroélectricité : 17,5 %).
Concrètement, TotalEnergies est actionnaire à 19,4% du géant Novatek, numéro deux du gaz russe, et détient une participation de 20% dans Yamal LNG, qui a produit plus de 18 millions de tonnes de GNL en 2020 (celui-ci transitant par navire plutôt que par gazoduc).
Mais les multinationales françaises ne sont pas en reste : sur les 58 entreprises françaises répertoriées par les chercheurs états-uniens, près de la moitié (27) ont décidé de rester en Russie (Lactalis, Bonduelle, Saint-Gobain, Vinci, Lacoste, Société générale, EDF, Engie, Veolia, Boiron, Jean-Louis David, Jacques ...
Le Groupe s'est fixé pour ambition d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050, conjointement avec la société, à travers notamment le développement des énergies renouvelables. Fin 2020, la capacité brute de production d'électricité de TotalEnergies était d'environ 12 GW, dont 7 GW d'énergie renouvelable.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
Cette augmentation a placé le pétrole algérien comme le type de pétrole brut le plus cher au monde, parmi les 13 types exportés par les pays qui ont rejoint l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, au cours du mois dernier.
Le groupe Total est une entreprise française qui figure parmi les 4 plus grands groupes pétroliers dans le monde. Cette major de l'énergie développe ses activités sur toute la filière pétrolière et gazière, de l'exploration au développement en passant par la production.
Le Maroc est désormais doté d'une importante raffinerie de pétrole, dont la construction a été achevée en 1961 dans des délais rapides. La Société anonyme marocaine italienne de raffinage (S.A.M.I.R.) est née de l'initiative commune du B.E.P.I.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Les zones les plus prometteuses en matière de gaz de schiste en France se situent au sud du couloir rhodanien, sur les départements de la Drôme, de l'Ardèche, du Gard, de l'Héraut et de la Lozère.
Le gisement de gaz de Lacq (parfois dit « Lacq profond » pour le distinguer du petit gisement de pétrole de « Lacq supérieur » qui le surplombe) est le plus grand gisement de gaz naturel de France, appartenant géologiquement au Bassin aquitain.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).