En fait, cela s'appelle la sur-efficience mentale et, non, tout le monde ne pense pas comme ça. Il ne s'agit pas de hiérarchiser les façons de penser, ni de prétendre que les uns sont plus intelligents que les autres. Il s'agit d'un mode de fonctionnement différent, tout simplement.
Trop penser et trop réfléchir est quelque chose de normal.
Cela signifie que les connexions entre nos neurones dans notre cerveau fonctionnent bien. Le nombre de neurones chez un individu croît lors de la formation de son cerveau tout au long de l'enfance.
Pourquoi certains disent-ils qu'ils pensent trop ? Ils ont les cinq sens plus développés et en alerte que la moyenne. Leur cerveau trie moins les informations pertinentes. Sollicités en permanence, ils gèrent beaucoup de stimulations.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Mais est-ce vraiment possible ? La réponse scientifique à cette question, qui se trouve souvent traitée en cours de philosophie, est clairement non. Aucun être humain ne peut se vider complètement l'esprit de toute pensée.
En fait, il ne s'agit pas que de penser. Tout est dans le « trop ». Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l'esprit pendant des jours ou des mois. Comment s'expliquent l'irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ?
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
Ce phénomène peut, en partie, s'expliquer par le fait d'être HP ou Hypersensible (ou encore hautement sensible comme le dit si bien Saverio Tomasella). Dans les deux cas, vos sens captent plus de stimuli que la moyenne.
Réglez un chronomètre ou une minuterie sur trois minutes. Concentrez-vous ensuite sur la pensée indésirable. Lorsque le chronomètre ou la minuterie arrive à trois minutes, criez « stop » ! Cela va vous aider à vider votre esprit.
Un phénomène que Susan Nolen-Hoeksema appelle "l'overthinking". Il se traduit par des heures passées à ressasser le passé et à imaginer le pire pour l'avenir, comme si l'esprit était devenu incontrôlable, sautant d'un problème à l'autre sans jamais rien résoudre.
la consommation de drogues ou d'alcool ; l'isolement social et la solitude ; l'inactivité ou la procrastination ; ou encore une diminution de l'appétit.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements difficiles dans leur vie (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles de développer une dépression.
La responsable de cet état est, entre autres, la mélatonine. Une hormone que notre cerveau produit en quantité pendant la nuit. Elle place le corps en mode de repos et exerce une foule d'effets bénéfiques, mais si nous sommes réveillés à ce moment-là, elle dégrade notre humeur.
1) La fatigue: la concentration nécessite de la vigilance. Laquelle fait forcément défaut après une mauvaise nuit, une journée harassante, la prise d'alcool ou de certains médicaments sédatifs ou anxiolytiques. Mais aussi quand on évolue dans un environnement bruyant.
La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher. Comment se débarrasser de la rumination mentale ? En détournant son attention sur des tâches distrayantes mais prenantes, en se recentrant sur l'instant présent grâce à la méditation ou encore en écrivant ses ruminations, il est possible de les contrer.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.