On trouve de l'eau sous toutes ses formes sur la majorité des planètes et
L'eau liquide et la vie
Rappelons que de l'eau liquide existe très vraisemblablement dans le sous-sol profond de Mars, et dans les océans sous-glaciaires d'Europe, de Ganymède, de Callisto, de Titan, d'Encelade, de Triton et de Pluton. De l'eau liquide a aussi existé à la surface de Mars dans un passé lointain.
Au-delà de Mars, les planètes volumineuses que sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont moins bien connues : elles contiennent en profondeur de la vapeur d'eau et des nuages de glace d'eau, récemment identifiés sur Jupiter par la sonde Galileo. Il est également probable que leurs noyaux renferment de la glace.
La présence d'eau liquide sur Terre est le résultat d'une pression atmosphérique suffisante à sa surface et du fait que l'orbite terrestre est située la zone d'habitabilité du Soleil, celle-ci étant quasi circulaire et stable. Cependant, son origine demeure incertaine.
Comme les autres planètes géantes du Système solaire, Uranus ne possède pas de surface solide. Selon les scientifiques, elle est faite d'un noyau rocheux solide recouvert d'une couche liquide dense d'eau et d'ammoniac. L'atmosphère est surtout composée d'hydrogène et d'hélium.
Saturne est la deuxième plus grosse planète du système solaire. Pourtant, elle est si peu dense qu'elle pourrait vraiment flotter sur l'eau. Cette faible densité s'explique facilement : Saturne n'est pas faite de matière solide comme la Terre.
En effet, la faible valeur de la pression de son atmosphère (0,66 millibars), qui peut varier de 30 % au cours de l'année, ne permet pas à l'eau liquide de s'y maintenir : tant que la pression partielle en H2O est inférieure sur une planète à 6,1 millibars, l'eau ne peut exister que sous forme de vapeur ou de glace.
La première, la plus ancienne, avance que l'eau proviendrait du dégazage du manteau de la Terre pendant l'Hadéen, il y a plus de 4 milliards d'années. Les gaz volcaniques, riches en vapeur d'eau, se seraient alors refroidis et auraient formé les premiers nuages.
Mars est aujourd'hui un monde désolé, balayé par les tempêtes de poussières, et plus aride que les déserts terrestres. Les températures moyennes, bien inférieures à 0°Celsius, et la faible pression atmosphérique, 6 hectopascals en moyenne, interdisent la présence d'eau liquide à sa surface.
Il y a des milliards d'années, énormément de météorites sont tombées sur la Terre, apportant ainsi beaucoup d'eau. Les scientifiques pensent aussi qu'une partie de l'eau provient des roches qui ont formé la Terre. Cette eau emprisonnée serait sortie du sol quand la Terre était couverte de volcans.
C'est beaucoup plus simple : les molécules d'eau sont attirées par la gravité terrestre, comme tout le reste. Le seul moyen par lequel quelque chose pourrait s'échapper dans l'espace depuis la Terre, c'est d'avoir une vitesse supérieure à la vitesse de libération.
L'eau ne peut pas s'envoler de la planète ; la molécule d'eau est trop lourde pour échapper à la gravité de la planète.
Reste que Vénus n'a plus d'eau au contraire de la Terre ! Les deux planètes ont commencé par être couvertes par un océan de magma. Cette lave échange beaucoup de volatiles (dont la vapeur d'eau) avec l'atmosphère de la planète.
L'analyse des données recueillies par la sonde Juno de la NASA montre que l'eau compte pour environ 0,25 % des molécules présentes dans l'atmosphère à l'équateur de Jupiter. Les astronomes espéraient obtenir une estimation précise de la quantité totale d'eau dans l'atmosphère de Jupiter depuis des décennies.
Il y a bien de l'eau sur Mercure. La glace est abondante sur cette planète qui est pourtant la plus proche du soleil, ont confirmé jeudi les dernières observations et mesures de la sonde américaine Messenger.
La molécule d'eau est constituée de 2 atomes – H et O – qui sont eux-mêmes très abondants dans l'Univers. C'est donc sans grande surprise que l'on trouve la molécule d'eau présente partout dans l'Univers, depuis les galaxies éloignées jusqu'aux planètes du système solaire.
Pour y parvenir, l'astromobile a fait fonctionner un petit module cubique de la taille d'un grille-pain, baptisé « Moxie ». Celui-ci aspire l'air de l'atmosphère martien, composé à 96 % de dioxyde de carbone (CO2), le comprime puis le chauffe à une température de 800 °C pour casser les molécules qui le compose.
A partir de l'atmosphère de Mars, le module Moxie a converti le dioxyde de carbone en 5 grammes d'oxygène, soit l'équivalent de 10 minutes de respiration d'un astronaute. Mais un être humain sur Mars aura besoin d'une tonne d'oxygène par an.
L'eau sur la planète Terre
L'eau recouvre 72 % des 509 millions de km2 de la surface du globe. C'est ainsi qu'on surnomme la Terre la planète bleue. On estime son volume à environ 1400 millions de km3. Ce qui représente un cube de plus de 1000 km de côté.
L'eau pourrait également être issue de la nébuleuse protosolaire, avoir ensuite été stockée à l'intérieur lors de la formation de la planète puis relâchée par dégazage des magmas (contenant de l'eau liée aux silicates des minéraux hydratés et des gaz emprisonnés dont l'hydrogène et l'oxygène).
L'eau, c'est la vie : il est indispensable et urgent de préserver cette ressource précieuse. Nous vivons entourés d'eau. Près de 72 % de la surface de la planète est constituée d'eau, des mers aux océans en passant par les lacs, les fleuves et les rivières, sans oublier la calotte glaciaire.
Sur Terre, les conditions de température et de pression ont fait passer l'eau sous forme liquide, et ainsi les océans ont-ils apparu. Protégée des radiations par l'atmosphère, l'eau a pu se maintenir jusqu'à aujourd'hui.
L'eau circule sur terre sous différentes formes : nuages, pluie, rivières et océans. Elle va passer de la mer à l'atmosphère, de l'atmosphère à la terre puis de la terre à la mer, en suivant un cycle qui se répète indéfiniment.
L'action du soleil permet l'évaporation de l'eau de mer et la transpiration des végétaux. Cette vapeur d'eau monte dans l'atmosphère, où il fait plus froid. La vapeur se retransforme en fines gouttelettes.
Longues, sombres et de courte existence, les traces ont été remarquées pour la première fois en 2010 par Lujendra Ojha, alors étudiant de premier cycle à l'Université de l'Arizona.