Selon ses auteurs, une consommation accrue de poisson est associée à un risque moindre de
Une consommation excessive de sel, de sucre et de graisses saturées est associée à un risque accru d'AVC. Le sel fait augmenter votre tension artérielle, ce qui est le principal facteur de risque d'AVC. Le sucre et les boissons sucrées sont liés à l'obésité et au diabète, deux facteurs de risque d'AVC.
Comme le rappellent les auteurs de ce guide publié dans la revue scientifique Stroke, les AVC touchent aujourd'hui plus de femmes que d'hommes. Ils constituent, après le cancer, la deuxième cause de décès chez les Françaises, ainsi qu'une source majeure de handicap.
Les différents types d'AVC
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d'un anévrisme (section dilatée d'une artère) qui prive le cerveau d'oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants.
L'AVC peut survenir à tout âge : si l'âge moyen de survenue d'un AVC est de 74 ans, 25% des patients ont moins de 65 ans et 10% moins de 45 ans. Ces dernières années le nombre d'AVC affectant des personnes jeunes a augmenté de manière significative.
Ceux qui mangeaient au moins 200g de fruits et légumes (agrumes, pommes, avocat, concombre, courgette,…) présentaient également un risque moindre d'AVC ischémique. À l'inverse, le risque était plus élevé avec une consommation importante de viande rouge (plus de 50g par jour).
L'AVC silencieux, ou l'absence de symptômes. Sourire asymétrique, faiblesse d'un côté du visage ou du corps, difficultés à s'exprimer… En règle générale, les signes de l'AVC sont relativement faciles à reconnaître. Mais il arrive que cette pathologie ne provoque aucun symptôme : on parle alors d'AVC silencieux.
Le problème, c'est qu'environ un AVC sur quatre survient pendant le sommeil. Les médecins n'ont donc aucun moyen de savoir quand les signes de l'AVC ont débuté. C'est le cas pour des milliers de victimes d'AVC chaque année.
Le stress peut parfois être utile. Mais trop de stress peut nuire à votre santé et augmenter votre risque de maladies du cœur et d'AVC.
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
Bref, oui, on peut guérir quelqu'un d'un AVC dans deux étapes : en premier lieu, les médecins administrent des traitements spécifiques pour restaurer le flux sanguin dans le cerveau ; en deuxième, le patient assiste à la rééducation pour guérir les effets secondaires.
Dans certains cas l'AVC ( accident vasculaire cérébral ) se manifeste par l'apparition brusque d'une instabilité de la marche, d'une chute, de troubles de l'équilibre ou de sensations de vertiges. Vérifiez si la personne atteinte peut lever les deux bras de la même manière à droite et à gauche.
Les avantages d'un plein sommeil à la suite d'un AVC
Tandis que le cerveau se sert habituellement de 20 % de notre énergie totale, ce pourcentage grandit pendant la récupération après un AVC : impliquant que le cerveau a moins d'énergie pour vous garder alerte et éveillé.
Les lésions définitives causées par un AVC ischémique peuvent être minimisées en rétablissant rapidement le flux sanguin. Cela peut être fait en administrant un médicament fibrinolytique intraveineux (tPA) qui va dissoudre les caillots, ou en réalisant une chirurgie peu invasive pour retirer le caillot sanguin.
Comment la maladie est-elle traitée ? À l'hôpital, pour vous traiter, on peut utiliser un médicament (Altéplase) pour dissoudre le caillot. Il faut le prendre dans les 4 heures et demie après les premiers signes d'AVC.
De nombreux survivants d'AVC subissent un mémoire faible et, heureusement, suivant qu'il s'agit d'un effet cognitif, la récupération de la mémoire est souvent possible par la rééducation cognitive.
Vin rouge (polyphénol) D'après les études, la consommation modérée d'alcool atténue le risque relatif de développer un AVC ischémique.
Des médicaments antiagrégants plaquettaires sont prescrits après un AVC ischémique. Ils empêchent les plaquettes du sang de s'agglutiner et donc les caillots de se former. Il peut s'agir de l'aspirine donnée à des doses précises, ou d'autres médicaments comme le clopidogrel ou le ticlopidine.
Les micro-AVC se manifestent comme les AVC: paralysie ou anesthésie d'un membre, trouble de la vision, de l'équilibre ou encore perte de la parole. Mais ces troubles durent peu, à peine quelques secondes ou minutes.
Il peut arriver que l'obstruction d'une artère cérébrale ne soit que temporaire et qu'elle se résorbe naturellement, sans laisser de séquelles. On appelle ce phénomène un accident ischémique transitoire ou AIT, ou mini-AVC.
L'accident vasculaire cérébral (AVC), est une pathologie fréquente, grave et à l'origine de nombreuses situations de handicap. Une prise en charge très précoce peut éviter les complications et en limiter les séquelles.