Dans la plupart de cas, l'infection n'est pas inquiétante : elle se traite rapidement, grâce à des antibiotiques. Lorsque les symptômes sont légers, une bonne hydratation suffit parfois à régler le problème. En fait, sans traitement antibiotique, on estime que 25 à 45% des cystites guérissent d'elles-mêmes.
Pour soigner la cystite, buvez des tisanes, des jus de fruits, surtout du jus de canneberge, des bouillons, de tout. Plus vous urinez, plus vous éliminez les bactéries responsables de l'infection urinaire. Même lorsque vos symptômes s'estompent, il est important de continuer à boire suffisamment.
La solution la plus simple, c'est de les évacuer en urinant. Pour cela, il faut boire beaucoup d'eau. Beaucoup boire, c'est quoi ? C'est prendre une bouteille de 1,5 litre et la boire en 30 minutes.
Il peut être nécessaire de consulter votre médecin dans la journée si : vous avez de la fièvre avec des frissons, vous avez des douleurs dans le dos ou sur le côté.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
Si l'infection n'est pas traitée, l'agent infectieux continue à se multiplier et à envahir les voies urinaires. Cela peut mener à un problème plus grave aux reins, comme une pyélonéphrite. Exceptionnellement, une infection urinaire peut s'aggraver au point d'entraîner une septicémie ou une insuffisance rénale.
Mais il arrive, plus rarement, que les bactéries migrent vers les reins, pour provoquer une infection rénale. C'est à ce moment que l'infection urinaire devient dangereuse et que la situation nécessite une consultation médicale d'urgence.
Le plus souvent, elles sont dues à des bactéries intestinales, qui remontent dans la vessie par le canal urinaire. Elles provoquent alors une cystite, c'est-à-dire une inflammation brutale et douloureuse de la vessie.
Si la douleur est trop intense, un médicament antidouleur, tel que le paracétamol (Doliprane, Dafalgan) peut soulager les personnes atteintes de cystite.
Stress & cystite : un système immunitaire affaibli
C'est aussi le cas avec la cystite. Par ailleurs, le stress qui provoque souvent un affaiblissement des défenses immunitaires représente un facteur de risque favorisant l'apparition d'une cystite.
Chez la femme enceinte, un test par bandelette, un ECBU et un antibiogramme sont réalisés avant de prescrire tout traitement. Dans les huit à dix jours qui suivent l'arrêt des médicaments, un ECBU de contrôle est réalisé pour s'assurer que l'infection est bien guérie.
Traditionnellement, on fait appel à des plantes médicinales telles que les feuilles de bouleau, les feuilles d'ortie, les feuilles d'orthosiphon ou le solidage verge d'or : une infusion avec Sidroga Feuilles d'ortie, Sidroga Feuilles de bouleau ou avec Sidroga Tisane pour la vessie et les reins.
Une sensation de brûlure ou une douleur à la miction est typiquement provoquée par une inflammation de l'urètre ou de la vessie. Chez les femmes, une inflammation du vagin ou de la région située autour de l'ouverture vaginale (vulvovaginite. En cas d'inflammation de la vulve et du vagin, on parle de vulvovaginite.
Une cystite se produit lorsque des bactéries pénètrent dans l'urètre et dans la vessie, entraînant une inflammation et une infection. Elle se manifeste par des symptômes tels qu'un besoin fréquent d'uriner, ainsi qu'une douleur et une sensation de brûlure à la miction .
En cas de cystite et de prise d'antibiotiques, la consommation de boissons alcoolisées est fortement déconseillée. S'il faut éviter l'alcool, il est également nécessaire de proscrire les jus de fruits très acides (pamplemousse, orange, citron…), et même le café, ou en tout cas les excès de café.
Quant à la pyélonéphrite, il s'agit des mêmes symptômes d'infection urinaire mais accompagnés de fièvre, de douleurs dans le dos voire de frissons. Le risque est la septicémie, c'est-à-dire la dissémination de la bactérie dans le sang avec un risque vital.
La réponse de l'expert
Une infection urinaire est une maladie liée à des microbes, généralement des bactéries. Une cystite devrait normalement être le mot pour qualifier une inflammation de la vessie.
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
Il y a de nombreuses causes possibles. Chez l'homme, ce blocage est dû le plus souvent à un adénome de la prostate. La prostate, située sous la vessie et est composée de deux lobes entourant l'urètre, le canal d'évacuation des urines. En cas d'adénome, la prostate va augmenter de volume, et comprimer l'urètre.
Du jus de cranberry (canneberge)
Le jus de cranberry, aussi appelé canneberge, possède des vertus antibactériennes qui participent à éviter le développement des bactéries en agissant sur le pH de votre urine. Le cranberry acidifie les urines.
Ce n'est peut-être rien, mais si c'est une sorte de brûlures, cela pourrait également correspondre à une infection urinaire. Il semble donc prudent de réaliser une analyse d'urine pour être certain qu'il n'y a pas d'infection.
Les tests de détection des antigènes révèlent directement la présence d'un micro-organisme, de cette façon le médecin peut diagnostiquer l'infection rapidement, sans attendre que la personne produise des anticorps en réponse au micro-organisme.