« Venise ne disparaîtra pas comme l'Atlantide engloutie par les flots, mais va s'effondrer sur elle-même », explique-t-il. « Déjà, depuis des décennies, l'eau saumâtre ronge les fondations des bâtiments qui s'écroulent de plus en plus souvent. »
En conséquence si l'on continue avec ce rythme, il est légitime de croire qu'aux alentours des années 2100 Venise sera complétement recouverte d'eau. A suivre juste derrière Venise nous retrouvons Amsterdam et Hambourg ainsi que d'autres splendides villes.
Autrement dit, elles correspondent à des pics de marée très élevés qu'on rencontre généralement entre l'automne et le printemps. On considère que la période d'Acqua Alta s'étend de mi-septembre à mi-avril.
Plongeant la Sérénissime dans une crise économique sans précédent. Et pour cause, à Venise, le tourisme représente 65 % des emplois. Le secteur aurait ainsi perdu 2,5 milliards d'euros en 2020, sur les 3 milliards générés en année normale. Et les perspectives ne sont guère meilleures pour 2021.
1/ Les Pays-Bas.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
La tectonique des plaques* est aussi responsable : la plaque adriatique, sur laquelle est située Venise, s'enfonce en ce moment sous les Apennins (= une chaîne de montagne).
À Venise, un système de barrage baptisé Mose protège la ville des marées dévastatrices, de plus en plus récurrentes en raison du changement climatique : un projet efficace qui pourrait mettre la lagune en danger en détruisant les marais qui la composent.
En juin 2021, la basilique Saint-Marc de Venise, point le plus bas de la ville, a été inondée, et la place s'est transformée en véritable lac. La crue, qui a atteint jusqu'à 1,87 m, a ainsi baigné une grande partie de la ville.
Un rapport de l'Unesco et des scientifiques l'affirment et s'en inquiètent. Le réchauffement climatique, couplé à l'affaissement des sols, rend le phénomène de submersion inéluctable. Cette merveille du monde fait pourtant tout pour se sauver. Venise est concernée par la montée des eaux depuis son origine.
Menacée par le changement climatique, de grands projets d'infrastructures, l'impact du tourisme de masse, la navigation des bateaux de croisière, Venise, inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1987 et sous la loupe de leur experts depuis des années, était menacée d'être inscrite sur la liste des sites en danger.
Venise et sa lagune sont menacées par le réchauffement climatique et le surtourisme : les inondations sont fréquentes et la montée des eaux menace de tout engloutir. Un joyau incontournable qui nous permet d'aborder plus largement la question de notre déni face à l'urgence de protéger le vivant.
L'eau forme un barrage naturel et en cas de siège, la cité ne manque pas d'eau. Les fleuves sont des voies de tranport, des renforts peuvent arriver directement au coeur de la cité, on peut évacuer ses déchets directement dans l'eau.
Les Vénitiens établirent leur ville en enfonçant des pieux en chêne et en aulne dans le sol sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent des maisons et des palais et entamèrent un combat contre le mouvement continuel des marées. Les principales autres îles de la lagune sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello.
Venise est construite sur une lagune : une étendue d'eau salée peu profonde qui communique avec la mer. En réalité, les maisons ne sont pas bâties sur l'eau, mais sur 117 îles, reliées par des canaux. Les maisons au bord de l'eau ont des fondations qui résistent au sel de la mer.
Venise est une ville ancienne d'Italie, construite sur la lagune, une étendue d'eau salée peu profonde. Les maisons ont été bâties sur 117 îles, entourées de canaux. On circule en bateau sur ces canaux qui remplacent les routes. Les maisons du bord de l'eau ont des fondations qui résistent au sel de la mer.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Dans le cas où on resterait au niveau d'émissions actuel jusque la moitié du siècle, la hausse serait d'environ 21 cm d'ici 2050 et jusqu'à 58 cm en 2100. Dans le cas où les émissions continueraient d'augmenter au point de doubler d'ici 2050, la hausse s'élèverait à environ 24 cm d'ici 2050 et 75 cm d'ici 2100.
Le tourisme des croisiéristes est aussi source de pollution des eaux. En effet les paquebots utilisent un fuel lourd, qui est encore plus polluant que celui des camions. Ils produisent donc de l'oxyde d'azote, de l'anhydride carbonique, de l'oxyde de soufre et des poussières.