Il ne suffit pas de punir les crimes, que ça soit sévèrement (la peine de mort)ou non (c'est-à-dire la prison ou amendes),pour diminuer la criminalité. Il faut aller au delà de la punition et essayer de savoir pourquoi et dans quels but sont faits les crimes.
La punition est dès lors un mal nécessaire pour retrouver un ordre juste. Et, parce qu'elle est imposée par le pouvoir, gardien du droit, dans le but de réparer l'injustice et le désordre, elle est juste et rationnelle1.
Si on punit les enfants trop sévèrement ou trop souvent, ils développeront des moyens d'y échapper (par le mensonge notamment), ils renonceront à essayer ou s'enfuiront dès qu'ils seront assez âgés.
La punition permet de contraindre les individus vivant en société pour régler leurs comportements. En ce sens, la punition serait nécessaire, elle permet à la société de se maintenir et de vivre.
Laisser le coupable impuni signifierait lui refuser le droit de laver son crime et de retrouver l'harmonie. La punition est dès lors un mal nécessaire pour retrouver un ordre juste.
Le droit de punir est nécessaire
Emmanuel Kant (1724-1804) estime que le crime doit être sanctionné. Il faut appliquer la loi, comme la loi du talion. La punition est objet de dissuasion : les hommes ne viennent pas au méfait par peur de la punition. La punition est aussi un moyen d'éduquer : un enfant, ou un criminel.
La torture conduit inévitablement à une escalade de la violence. Les personnes qui ont du pouvoir sur les détenus et peuvent leur causer douleur la souffrance, sont souvent elles-mêmes brutalisées. Elles abusent de leur pouvoir pour se venger ou pour satisfaire des intentions sadiques.
D'abord, un grand principe : la punition est inefficace pour enseigner un nouveau comportement. Punir un enfant parce qu'il fait des fautes d'orthographe, des erreurs de calcul ou qu'il ne s'habille pas assez vite est la manière la moins efficace de le faire progresser.
La punition n'est pas responsabilisante pour l'enfant
Le système punitions/récompenses n'est finalement pas efficace car il fait perdre le sens de responsabilité des enfants. Ils finissent par se conformer à un référentiel externe des adultes plutôt que de s'auto-discipliner.
– la punition bloque les capacités de réflexion de l'enfant car elle active le circuit du stress. – l'enfant se rappellera de la punition (ancrage négatif via les émotions désagréables) mais pas de la cause. – les punitions enseignent la peur du gendarme et non la responsabilité et l'auto-discipline.
Elles ont des répercussions néfastes sur le cerveau des enfants, et altèrent le fonctionnement des circuits qui participent à la compréhension du langage. Ces atteintes peuvent être à l'origine de somatisations, de dépressions, ou encore de troubles anxieux à l'âge adulte.
Les punitions étaient l'instrument naturel pour faire disparaître les comportements indésirables et amener le « petit d'homme » à rejoindre l'humanité. Les punitions avaient également une fonction expiatoire destinée à laver la faute souvent considérée comme un péché qui souillait l'âme du fautif.
La punition de l'enfant est un acte commun et souvent indispensable pour l'aider à grandir. Si la punition est adaptée, les parents n'ont aucune raison de se sentir mal.
Les punitions sont des réponses immédiates aux faits d'indiscipline et sont prononcées directement par le professeur, le personnel de direction, d'éducation ou de surveillance. Elles s'inscrivent dans une démarche éducative partagée par l'ensemble des équipes et de la communauté éducative.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
D'autres stratégies pourraient empêcher la criminalité organisée de pénétrer l'économie légale. On pourrait, par exemple, combattre la contrebande par un système de marquage international des produits et réduire les profits des groupes criminels par une législation plus sévère sur le blanchiment d'argent.
On nous dit que la punition permet de faire respecter les règles, de faire obéir, que ça donne à l'enfant un cadre, que grâce à la sanction il apprend à distinguer le bien du mal.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
La punition positive
En d'autres termes, il s'agit de lui donner quelque chose qu'il n'aime pas. Le stimulus désagréable utilisé pour sanctionner un mauvais comportement peut consister à accomplir une action, à rendre un objet, à transmettre une émotion, etc. Voici quelques exemples de punitions positives : Crier.
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Le système de la chaîne a été utilisé entre 1665 et 1836 pour le transport des forçats depuis les prisons où ils étaient détenus jusqu'aux bagnes portuaires (Toulon, Brest, Rochefort ou Lorient).
« La souffrance qualifie un être qui supporte, endure, ou subit une douleur physique et morale, un état de mal-être, c'est-à-dire un sentiment de non-adaptation au monde, d'étrangeté aux êtres et aux choses, d'indifférence douloureuse ».
Le texte argumentatif est un type de texte dans lequel l'auteur défend un point de vue sur une question ou une polémique à caractère philosophique, politique, scientifique ou social.