A 10 000 mètres d'altitude, inutile de vérifier la météo : il fait toujours beau. C'est très difficile à imaginer quand on est sous la grisaille ou la pluie, mais il existe un lieu privilégié où les nuages forment un matelas sur lequel s'allonger pour mieux profiter du soleil.
Le rôle de la pluie dans le cycle de l'eau
Par effet de gravité, les gouttelettes qui constituent les nuages s'alourdissent et tombent le sol sous forme de précipitations (pluie, grêle, neige).
Lorsque l'air monte, il se refroidit et peut moins contenir de vapeur d'eau. Quand l'air n'est pas en mesure de monter assez haut pour condenser l'humidité, les nuages ne peuvent se former.
Dans un nuage, les gouttelettes et les particules de glace sont tellement petites qu'elles restent comme en suspension dans l'air, se déplaçant au gré des vents. En réalité, elles tombent très doucement mais elles s'évaporent aussitôt qu'elles se retrouvent dans un air moins humide ou plus chaud.
Quand il y a du vent, les petites gouttes à l'intérieur du nuage se rassemblent et se collent. Elles deviennent de plus en plus grosses et de plus en plus lourdes. Elles ne peuvent plus flotter dans l'air et elles tombent. Ce sont les gouttes de pluie !
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
L'exemple le plus connu consiste en effet à expédier une roquette remplie d'iodure d'argent ou d'azote liquide directement dans les nuages afin de provoquer, en réaction, des changements de phase chez les gouttelettes d'eau qu'ils contiennent. On joue donc à condenser ou disperser les particules d'eau.
Les pluies n'ont donc pas le temps de s'infiltrer correctement dans la terre. Ce phénomène est accentué par la sécheresse avec un sol qui agit comme une croute imperméable et l'eau va converger vers les points bas ou dans les cours d'eau environnants.
Inversement, les nuages disparaissent (en réalité, ils s'évaporent) lorsque la quantité de vapeur d'eau diminue ou qu'il fait un peu plus chaud. Si on reprend l'exemple du brouillard, ce dernier se dissipe en général au cours de la matinée dès que la température de l'air a assez remonté.
Comment ces objets massifs flottent-ils ? Cela s'explique par le fait que les gouttelettes sont en mouvement à l'intérieur du nuage et que notre atmosphère n'est pas statique. Les gouttelettes sont notamment maintenues en suspension dans l'air en raison des mêmes courants ascendants qui ont conduit à leur formation.
La nuit, le sol se refroidit, l'air se stabilise dans les couches inférieures et l'activité orageuse cesse. L'été, la fréquence des orages est plus importante, car la différence de température entre le jour et la nuit est plus élevée.
La pluie provient de l'évaporation de l'eau que l'on trouve en majorité dans les océans, les fleuves et les lacs. Il se trouve qu'en s'élevant vers l'atmosphère par transpiration, la vapeur d'eau contenue dans les différentes masses d'air se condense sous l'effet du refroidissement.
Étymologie de « il pleut »
Lorsque les profanes sont écartés, on dit que « le temple est couvert ». Si on dit qu'il pleut, cela signifie que le temple n'est pas couvert, donc que des profanes sont présents.
Observer la virga pour savoir s'il va pleuvoir
Ce qu'il faut observer, conseille Guillaume Séchet, météorologiste et créateur du site Meteovilles.com, c'est le rideau gris appelé « virga » que l'on aperçoit sous les nuages. La virga est composée de gouttelettes de pluie ou de minuscules cristaux de glace.
Les nuages apparaissent blancs en raison de la diffusion de la lumière par les grosses gouttes d'eau. Les nuages apparaissent gris ou noirs s'ils arrêtent tout ou une partie de la lumière (ombre propre).
Lorsque la pluie arrive, elle s'annonce d'abord par des nuages d'altitude effilés, comme les cirrus. Petit à petit, ils s'épaississent, moutonnent. Les stratocumulus, nuages de basse altitude (inférieure à deux kilomètres) apparaissent alors comme ici, en rouleaux régulièrement disposés sur le ciel.
La nuit, en absence de soleil, la terre se refroidit par rayonnement. Cette perte d'energie est associée à un refroidissement et donc une baisse des températures. Par ciel clair, il n'y a pas réémission du rayonnement énérgétique des nuages vers la terre.
La brume et le brouillard sont des nuages dont la base touche le sol. Ils se forment à partir de la condensation de l'humidité de l'air. Toutefois, ces gouttelettes se trouvent davantage éparpillées dans l'air que celles d'un brouillard.
OÙ VONT LES NUAGES? Ils sont portés par le vent. S'ils rencontrent des masses d'air froid, ils se transforment en pluie ou en neige. Si ce sont des masses d'air chaud qui sont sur leur chemin, alors ils se désintègrent (i.e. toutes les gouttes sont changées en vapeur d'eau, invisibles à l'oeil).
Bien sûr, la pluie en elle-même ne contient aucune odeur. Pourtant, juste au début d'une bonne averse, une senteur appelée pétrichor imprègne l'air. Issue du sol, elle semble agréable à ceux qui la distingue car musquée et fraîche. Cette odeur résulte de l'humidité du sol.
L'eau de pluie provient de l'évaporation de l'eau de mer. Seule l'eau s'évapore, le sel, qui est plus lourd, reste dans la mer. Complement internaute : Par conséquent, l'eau de pluie contient le même volume de sel qu'avant.
Autre phénomène qui peut expliquer cette « sensation » de mauvais temps, bien dérisoire à côté des vraies catastrophes climatiques : les anticyclones, zones de forte pression, desquelles l'air s'échappe, se réchauffe et s'assèche en descendant dans l'atmosphère.
Oui, c'est possible de faire la pluie et le beau temps. Pluie artificielle ou encore technologie d'altération des nuages... Alors que la France connaît un été pourri, certains pays défient les lois de la nature pour s'assurer une météo conforme à leurs attentes.
Dubaï travaille depuis plusieurs années sur ces projets, dépensant des millions de dollars. Pour créer cette pluie, un avion plane dans le ciel et lance des drones dans les nuages. Ces drones libèrent ensuite des décharges électriques, qui provoquent des précipitations.
Une autre technique, bien plus répandue pour provoquer une pluie artificielle et appelée l'ensemencement des nuages, consiste à ajouter certaines substances ou produits chimiques, comme l'iodure d'argent, aux nuages pour provoquer de la pluie ou de la neige.