La coloscopie est réalisée sous anesthésie générale ou sédation (anesthésie légère). C'est pourquoi une consultation auprès d'un médecin anesthésiste est obligatoire, huit à dix jours avant l'examen. N'oubliez pas de lui signaler vos traitements en cours, vos allergies, vos problèmes de santé, etc.
Après la coloscopie :
Les malaises les plus fréquents après l'examen sont une sensation passagère de gonflement ou de crampes abdominales. Vous pouvez également être somnolent si vous avez reçu une sédation pour l'examen.
Déroulement. Une coloscopie longue dure entre 15 et 30 minutes. Au cours de cet examen, le médecin introduit un tube mince et souple, de la grosseur d'un doigt, dans votre rectum. Ce tube, appelé « coloscope », se termine par une minuscule caméra.
L'examen se déroule à l'hôpital, normalement en chirurgie ambulatoire. Il faut venir à jeun, se dévêtir et s'allonger sur le dos. La coloscopie peut se dérouler sous sédation ou sous anesthésie générale. Le coloscope est introduit par l'anus : de l'air est insufflé par le tube pour observer plus facilement les parois.
Quelques crampes et poussées qui sont généralement de très courte durée (quelques secondes). Pendant quelques heures après l'examen, il est possible que vous éprouviez des ballonnements. Le passage de gaz éliminera progressivement ce malaise.
2) Régime alimentaire la veille de l'examen:
Vous pouvez prendre des repas légers sans produits céréaliers: bouillon clair, pain blanc avec du fromage blanc nature, des biscottes, des confitures en gelée, du miel, du riz blanc, des nouilles, du yaourt nature, des puddings.
La coloscopie est l'examen de référence pour le diagnostic des maladies du côlon (polypes du colon, cancer colorectal, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique...)
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Il n'y a pas d'anesthésie, on ne peut apprécier l'état de la muqueuse. Aucun geste ne peut être réalisé (en cas de découverte d'un polype, une coloscopie est nécessaire). Elle est réservée à des indications particulières (patients très fragiles par exemple)."
À quel âge devrais-je passer une coloscopie ? Le dépistage du cancer colorectal (CCR) doit commencer à 50 ans pour les personnes qui présentent un risque moyen de développer un cancer colorectal. Cependant, il peut être utile d'en parler plus tôt à votre médecin.
Vous sentirez peut-être une légère pression ou aurez une sensation de ballonnement mais vous ne devriez pas avoir très mal. Si vous avez mal, dites-le au médecin ou à l'infirmière. Si le médecin trouve des polypes, il peut les enlever. S'il observe des anormalités dans votre côlon, il peut également faire des biopsies.
Bien qu'on considère habituellement que la coloscopie est sans danger, elle présente certains risques d'effets secondaires ou de complications. Parmi les très rares effets secondaires ou complications, on retrouve : un saignement excessif au site de biopsie ou d'excision de polype.
La veille de l'examen, le patient ingère un liquide dont le but est de nettoyer le côlon. Le polyéthylèneglycol (PEG) : COLOPEG, FORTRANS, KLEAN PREP n'est pas réabsorbé par l'intestin ou le côlon, il garde l'eau à l'intérieur de la lumière colique et il est évacué par l'anus avec les selles.
La coloscopie doit se réaliser à jeun d'aliments et de liquides : aucun repas ne doit être absorbé durant les 6 heures précédant l'examen.
La capsule colique, une alternative à la coloscopie virtuelle. La capsule colique est un dispositif d'imagerie médicale miniaturisé à usage unique pour l'exploration du côlon. Elle est destinée à être avalée après une préparation colique spécifique.
Cette dernière présente ainsi des lésions et a tendance à davantage saigner au contact d'aliments. Le sang dans les selles peut être rouge clair ou au contraire rouge très foncé. "La présence de sang dans les selles est un symptôme d'alerte et doit pousser à consulter un médecin, insiste l'experte.
Quoique les polypes n'occasionnent habituellement pas de symptômes au début, ils peuvent évoluer en cancer colorectal s'ils ne sont pas retirés. Cependant, grâce à un dépistage régulier au moyen d'un TIF, il est possible de déceler (et ensuite de retirer) les polypes avant qu'ils ne deviennent malins.
Polype : tumeur bénigne (appelée aussi adénome) qui se développe sur une muqueuse, le plus souvent digestive, et peut se transformer en cancer.
Parce que la coloscopie est un examen visuel de la paroi interne du côlon (gros intestin) et du rectum, elle nécessite que l'intestin soit vidé de son contenu et que cette paroi soit propre.
Pour examiner toute la paroi du côlon, celui-ci doit avoir été vidé de son contenu fécal et la paroi doit être propre. Une coloscopie de bonne qualité est un examen effectué jusqu'au bout, au cours d'une exploration suffisamment longue et sur un côlon propre.
Qu'est-ce qu'une coloscopie courte? C'est un examen pour visualiser l'intérieur du rectum en insérant un tube flexible muni d'une caméra et d'une lumière. Cet examen cherche des problèmes spécifiques à l'anus et au rectum. Certains traitements pour les hémorroïdes peuvent être effectués au même moment.
Détecté à temps, lorsqu'il est encore limité à la surface interne du côlon et du rectum, ce cancer se guérit dans 90% des cas, selon l'INCa. Mais les chances de survie tombent à 70% lorsqu'il a atteint les ganglions proches et à 13% quand il touche déjà d'autres organes.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Les polypes intestinaux : qu'est-ce que c'est ? Les polypes intestinaux sont des excroissances se formant sur la muqueuse qui tapisse l'intérieur du côlon. Elles surviennent chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés. Les facteurs environnementaux et alimentaires jouent probablement un rôle dans leur apparition.