Pour certains mots, l'usage est indécis. Ce n'est pas le cas de haricot : la liaison est incontestablement une faute.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
La liaison est aussi obligatoire entre une préposition ne comportant qu'une syllabe et le mot qui suit; pour les prépositions ayant plus d'une syllabe, la liaison est généralement facultative, sauf après à travers et selon qui ne se lient pas au mot qui suit.
En théorie, il est donc possible de dire « des Zaricots ». En théorie oui, mais cela reste stigmatisant, car perçu comme un manque de maîtrise de la langue. Ainsi, l'immense majorité des Français continue à distinguer la liaison du « h » muet, du hiatus du « h » aspiré.
En effet, les mots demandant l'article défini «l'» sont ceux commençant par un «h» muet. Ainsi en est-il de «l'honneur», «l'histoire», «l'huître», «l'hommage». Pour ces termes-là, on fait la liaison: «un n-honneur», «une n-huître».
La liaison est interdite lorsqu'il y a une pause entre deux mots. On ne fait donc jamais la liaison entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare.
Le H aspiré, contrairement au H muet, il empêche l'élision, c'est-à-dire qu'avec un H aspiré, il n'y a d'élision, donc, on garde le mot, le déterminant complet. On dit “le héros”, on ne dit pas “l'héros” parce qu'il n'y a pas d'élision, on garde le “e” : “le héros” et pas “l'héros”.
H aspiré - Le H empêche la liaison, on utilise l'article le ou la. --Ex. : le haricot, le hareng, le hérisson. Au pluriel, on NE prononcera PAS le [z] : des haricots, des harengs, des hérissons.
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
Le savoyard prend ses racines dans la langue des Savoyards de l'époque : le francoprovençal. Et la lettre “z” à la fin des mots, était à l'origine un signe phonétique utilisé à l'écrit pour différencier la prononciation entre le latin et le patois. Le “z” indique que la voyelle finale du mot ne se prononce pas.
Il y a trois types de fausses liaisons : le pataquès, le cuir et le velours.
La seule explication vient de l'étymologie. Le « h muet » vient du latin et se retrouve souvent dans les langues d'origine latine. Le « h aspiré » provient de mots empruntés à d'autres langues, comme l'anglais (le hall), l'ancien francique (le haricot), l'arabe (le hasard), le néerlandais (le hareng)...
Quand il est placé au début du mot, le H peut être muet ou aspiré. On dit que le H est muet s'il n'y a aucune conséquence sur la prononciation. On fera donc la liaison et l'élision avec le mot qui le précède. On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent.
Dans la prononciation du français, le h aspiré est utilisé pour désigner la lettre h initiale dans la graphie de certains mots dont la prononciation commence par une voyelle mais qui ne permettent ni l'élision ni la liaison quand ils sont précédés d'un autre mot.
hache, hachisch, haine, haïtien, haleter, hall, halle, halte , hamac, hamburger, hameau, hamster, hanche, hand-ball, handicapé, hangar, hanneton, hara-kiri, harceler, hard, harem , hareng, haricot, harpe, harpon, hasard, haschisch, hâte, haut, hauteur, havane , hérisson, héron, héros, heurter, hibou, hic, hiérarchie, ...
En principe, le h est aspiré (c'est-à-dire qu'on ne fait ni élision ni liaison) :\ɑ̃. di.ka.pe\. Mais, en France, l'usage est répandu de ne pas faire la disjonction :\ɑ̃. di.ka.pe\.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
La femelle est appelée la femelle hibou, le mâle tout simplement le hibou et le bébé est le petit hibou. Le hibou hulule, ulule ou bouboule. Sur tous les continents, le hibou est encore aujourd'hui au cœur de nombreuses superstitions.
Hiboux et chouettes sont deux animaux bien différents, mais ils appartiennent en revanche à la même famille, celle des rapaces. A noter que le mâle de la chouette est donc la chouette mâle, et la femelle du hibou est donc le hibou femelle.
Le symbole des gens du voyage, le Niglo signifie hérisson dans la langue des gitans. Ce petit animal est l'emblème des manouches pour plusieurs raisons.
Souvent appelé "bébé hérisson", le petit du hérisson détient pourtant une dénomination précise telle que "hérissonneau", "hérissonnet" et même le mot "choupisson". Ce dernier vient de la combinaison, faite par Pierre Kerner sur son blog Strange Stuff And Funky Things, des mots "choupi" et "hérisson".
Le hérisson de bâtiment est un remblai servant d'assise au dallage béton qui est coulé par-dessus. C'est ce qu'on appelle un dallage sur terre plein. Le terme « hérisson » provient du fait qu'autrefois, les pierres concassées (remblai) étaient disposées à la main verticalement, les parties pointues vers le haut.
Tu peux donc dire cent theures comme cent heures ! Un o muet comme dans oeuf, ok, mais un h c'est muet naturellement, donc dire h muet n'a aucun sens.
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
La lettre t peut se prononcer comme la lettre s lorsqu'elle est suivie de la voyelle i. Cette prononciation est courante dans les mots formés avec tia (initial, tertiaire), tie (acrobatie, essentiel), tion (édition, respiration.