On retiendrait également mieux le matin tôt lorsque le cerveau est reposé ou le soir avant de s'endormir. Deux conditions favorables au processus de mémorisation dont on entend souvent parler.
S'il est très courant que les professeurs insistent sur le fait de réviser les leçons le soir même pour les retenir, certaines études démontrent qu'il est plus efficace de relire le cours deux ou trois jours plus tard en vue d'obliger le cerveau à se rappeler et le garder éveillé et actif.
Le sommeil favorise la consolidation de la mémoire
Jusqu'à maintenant, les chercheurs formulaient l'hypothèse selon laquelle c'est lors du stade de sommeil paradoxal qui suit le sommeil lent que le cerveau intègre ces nouveaux souvenirs dans le réseau des souvenirs préexistants, pour les consolider à long terme.
Tout simplement parce que quand vous dormez, toute l'énergie consacrée à votre activité quotidienne peut se concentrer dans votre cerveau. Ainsi il est plus facile d'assimiler les informations. C'est donc une très bonne chose de se répéter toutes les informations dont nous avons besoin juste avant d'aller au lit.
Cela dit, on s'entend habituellement pour dire que : le matin qui suit une bonne nuit de sommeil est un moment privilégié pour étudier puisque le cerveau, qui est frais et dispos, absorbe mieux les informations au réveil.
Le soir n'est pas propice à l'étude d'éléments théoriques, ou à la découverte d'un nouveau cours. Certes, en soirée, vous avez effectué toutes les activités de la journée, mais il ne faut pas réaliser les tâches qui demandent de l'énergie (par exemple, résoudre des problèmes mathématiques).
Étudier la nuit engendre des désavantages sur le long terme, comme désynchroniser le rythme de sommeil et avoir tendance à augmenter sa consommation de caféine», explique-t-il. Décaler sa nuit n'est pas une bonne solution.
D'une durée de 15 à 30 minutes, la sieste courte est plus réparatrice que la précédente, tout en vous maintenant dans un sommeil léger. Elle est idéale pour s'offrir les bienfaits de la sieste au travail : réduction du stress et amélioration des performances cognitives.
De manière générale, oui, l'oreille fonctionne pendant la nuit et le cerveau continue (jusqu'à un certain point, j'y reviens) d'interpréter ce qu'il entend, même quand on dort. Le simple fait que le sommeil puisse être dérangé par le bruit — et de très, très nombreuses études l'ont établi — suffit pour s'en convaincre.
La régulation du sommeil a des bases neurales, autrement dit, le phénomène s'explique par l'activité d'un réseau complexe de neurones, localisé dans des aires différentes du cerveau. On a ainsi repéré un réseau responsable des ondes lentes, localisé dans le cerveau antérieur.
On sait maintenant que le sommeil est indispensable à la santé et que l'alternance jour/nuit régule la production de mélatonine, hormone essentielle pour presque tous les organismes animaux, qui synchronise notamment l'horloge biologique des organismes à la saison.
Oui, car lire plus vite ne signifie pas retenir moins bien. Des tests ont montré qu'un individu entraîné assimile 80% des thèmes abordés, contre 60% pour un lecteur ordinaire. L'explication est simple : la lecture rapide impose une attitude active. Il faut être concentré, ce qui, à l'arrivée, aide à mieux mémoriser.
Détendre son esprit, permet de s'amuser avec la matière. Étudier debout, ça facilite la circulation du sang au cerveau. Regrouper les informations de façon à diminuer la charge sur la mémoire à court terme. Créer des associations entre des idées grâce à un ensemble de flèches.
Contrairement à ce que vous pensez, c'est en vous détendant que vous permettrez à votre cerveau de mieux se régénérer et donc d'être au maximum de sa capacité le jour de l'examen ! Pendant cette journée de pause, votre cerveau va travailler pour vous sans que vous vous en rendiez compte !
Les symptômes physiques. Fatigue: perception d'être vidé, «au bout du rouleau». Les efforts à déployer pour vous rendre au travail ou à l'université sont de plus en plus exigeants. Sommeil perturbé: difficultés d'endormissement, incapacité à aller au lit et à y rester, sommeil non-réparateur, somnolence excessive.
Alterner régulièrement le temps de travail et les pauses relaxation pour une meilleure concentration et des conditions optimales d'apprentissage. Espacer les temps de révision pour une mémorisation durable. Utiliser tous ses sens pour une bonne mémorisation. Travailler en groupe pour parler ensemble des apprentissages.
La fatigue, le stress, les drogues, les maladies et les accidents sont tous des facteurs qui peuvent te causer des troubles de la mémoire. Ces troubles sont transitoires ou permanents et doivent être diagnostiqués et traités le plus vite possible pour ne pas te mettre en danger.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs « tachy », qui signifie rapide et « psyche » qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie, mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
Révise par petites sessions.
Il est difficile pour le cerveau de se concentrer trop longtemps. Privilégie des séances de révision de 20 à 30 minutes, et espacées de courtes pauses de 5 minutes. Si tu enchaînes ainsi plusieurs périodes de travail, rallonge légèrement tes pauses à chaque étape.
Les bibliothèques
Bibliothèques municipales, médiathèques ou indispensables BU (bibliothèques universitaires) : ce sont les endroits privilégiés pour les étudiants qui préfèrent étudier au calme le soir, loin de leur logement étudiant riquiqui ou lorsque le domicile familial est un peu trop bruyant.