Un biréacteur est capable de parcourir plusieurs milliers de kilomètres avec un seul moteur. L'organisation de l'aviation civile internationale vous le certifie. Non seulement un avion de ligne est capable de voler avec un seul moteur, mais c'est même devenu une exigence.
Grâce aux systèmes électriques d'un avion, la perte d'un moteur n'induit pas la perte de contrôle, et un pilote qui garde son sang-froid peut réussir à faire planer l'appareil en toute sécurité jusqu'au sol.
Si les moteurs arrêtent de fonctionner, on ne tombe donc pas comme une pierre puisque l'on ne perd pas toute sa vitesse, l'avion gardant beaucoup d'élan. le cercle permet de réaliser la distance que représente un vol plané de 250km… on couvre des dizaines d'aéroports (ou de lacs) !
En ce qui concerne l'A380, deux entreprises se partagent le marché : le britannique Rolls Royce et l'américain Engine Alliance (fruit d'une collaboration entre General Electrics et Pratt&Whitney). Cette dernière ne commercialise d'ailleurs que le seul GP7200 équipant les A380.
Le planeur, c'est un avion sans moteur qui se pilote très simplement et qui permet de voler sans utiliser d'autre énergie que la force des courants aériens.
En hélicoptère, un atterrissage sans moteur s'effectue en autorotation, descente dans laquelle c'est le poids de l'hélicoptère qui entretient la rotation du rotor indispensable à la portance.
Galan. Une fois posé sur l'eau, "l'avion flotte normalement le temps que les passagers soient secourus" mais "il n'est pas fait pour être totalement étanche, l'eau finit par entrer, il peut aussi y avoir des ouvertures dans le fuselage à l'impact", observe par ailleurs M. Favé.
Dans la facture d'achat d'un avion, le coût des moteurs n'est pas anodin. Ils représentent entre un quart et un tiers du coût total, près de cent millions de dollars pour un Airbus A380.
Que ça soit pour rouler au sol ou voler, un avion utilise la même source de poussée : ses moteurs. Certes, le régime des moteurs au sol est très faible mais c'est bien lui qui permet d'avancer, et non une quelconque motorisation située dans les roues, d'où la problématique de la marche arrière.
C'est également le réacteur le plus puissant au monde : même si on mesure assez peu la puissance des turbosoufflantes (on parle généralement de la poussée maximale), le GE90-115B développe une puissance de 83,198 MW (111 526 ch ). La version GE90-115B détient le record du monde de poussée avec 569 kN.
Bien sûr qu'un avion de ligne peut rester immobile à basse altitude. Il lui suffit de freiner. Même à très basse altitude, c'est plus facile, ainsi quand il arrête de bouger il brûle moins. AFR447 est immobile à très très basse altitude, sous le niveau de la mer.
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Bien sûr, un avion peut rester immobile à basse altitude. A voir aussi : Comment surfer avec un shortboard ?. Il doit freiner. Même à très basse altitude, c'est plus facile, donc quand il s'arrête de bouger, il brûle moins.
L'ouverture d'une porte de soute entraîne une décompression explosive. La différence de pression entre la cabine et la soute provoque la rupture du plancher, ce qui endommage les câbles des commandes de vol, rendant l'appareil incontrôlable. L'accident fait 346 victimes, passagers et membres d'équipage.
Les recourbures au bout d'ailes, communément appelé « Winglets », permettent de réduire la trainée induite et par conséquent réduire la consommation de carburant. Comment ? L'écoulement de l'air au-dessus et en-dessous de l'aile crée des tourbillons en bout d'aile créant ainsi des frottements supplémentaires .
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Comme les voitures, certains avions ont des klaxons. Il ne s'agit bien sûr pas de klaxonner un avion qui refuserait en vol la priorité à droite mais d'avertir le personnel au sol que l'on cherche à le contacter. Le son est similaire à celui d'un klaxon de camion ou de bus.
Les hublots sont généralement petits et de forme arrondie ou ovale afin de mieux répartir les forces de pressurisation, et ainsi d'éviter des accidents. Les premiers Comets se sont écrasés à cause de début de fissures aux coins de leurs fenêtres carrées.
Pour tourner au sol
Les palonniers servent aussi à freiner, non pas en poussant, mais en les inclinant vers l'avant. On utilise généralement les freins pour aider à tourner au sol en complément de la roulette de nez. Pour les plus gros avions, il y a ce qu'on appelle le « steering tiller ».
Les motoristes General Electric, Rolls-Royce, Pratt & Whitney et Snecma équipent les appareils des plus grands constructeurs. Mais un même avion peut recevoir des moteurs différents en fonction des exigences des compagnies.
Ainsi, pour un avion de ligne moyen-courrier de type Airbus A320, il faut débourser environ 90 millions d'euros. A l'inverse, pour un jet privé léger de type Phenom 300, le prix s'élève à quelque 8 millions d'euros. Tout dépend de ce que l'on entend par « petit avion » dans le monde du transport aérien.
1. L'Airbus A380 du prince saoudien Al Waleed. Sans suspens, il s'agit à ce jour de l'Airbus A380 du prince saoudien Al Waleed. Ce gros bijoux de l'aviation vaut la maudite somme de 500 millions de dollars.
Aérodynamiquement, on passe d'un flux laminaire à un flux turbulent. Le phénomène est brutal et conduit à une forte diminution de la portance et une forte augmentation de la traînée : c'est le décrochage. L'avion pique du nez et perd de l'altitude.
Vous avez peut-être déjà entendu cette histoire, mais ce n'est pas la première fois qu'un tel événement se produit. Et malgré ce succès, l'atterrissage d'un avion sur l'eau est extrêmement dangereux. L'amerrissage est un atterrissage d'urgence contrôlé sur l'eau.
A noter que ces deux moteurs fonctionnent sur un même principe, celui de la turbine : que ce soit un turboréacteur ou un turbopropulseur, le cœur du moteur est le turbomoteur de base. Pour faire simple, de l'air est aspiré par l'avant du moteur puis refoulé à grande vitesse et à haute température derrière le moteur.