Le diabète néonatal se manifeste dans les premiers jours ou les premières semaines de vie. Il est très rare, 250 à 500 000 nouveau-nés en Europe. Autant de garçons que de filles.
Il se manifeste généralement à l'âge adulte, chez les individus de 40 ans et plus. Malheureusement, on constate qu'il apparaît également chez des personnes de plus en plus jeunes, en raison entre autres de l'augmentation du taux d'obésité. Dans les populations à risque, il peut même apparaître dès l'enfance.
Il vous faudra veiller à son hygiène de vie avec attention. Quelle que soit la gravité du diabète et son origine, le traitement consiste en premier lieu à modifier ses habitudes alimentaires et à lui faire pratiquer une activité physique régulière.
Conséquences du diabète gestationnel chez le bébé
L'augmentation prolongée de la glycémie chez la femme enceinte présentant un diabète a un impact sur le poids du bébé. C'est la macrosomie fœtale, définie pour la population française, par un poids de naissance supérieur à 4 kg pour un bébé né à terme.
Le diabète de grossesse est causé par l'effet « anti-insuline » des hormones produites par le placenta. On parle donc souvent de « résistance à l'insuline ». Ces hormones sont à leur maximum dans la deuxième moitié de la grossesse (au 2e trimestre et au 3e trimestre).
Après l'accouchement, un diabète gestationnel disparaît la plupart du temps mais il faut s'en assurer avec votre médecin. Vous avez un risque augmenté de développer un diabète mais les mesures de prévention sont très efficaces.
Appelé aussi « diabète juvénile », il représente 10% des cas de diabètes, en France. Contrairement aux autres diabètes, le diabète de type 1 n'est pas lié au mode de vie ou à l'obésité mais à une anomalie de sécrétion d'une hormone endocrine (l'insuline) et au système immunitaire.
Enfants de moins de 6 ans
Glycémie à jeun : 90-130 mg/dl. Glycémie 2h après les repas : < 180 mg/dl. Glycémie au coucher : 90-150 mg/dl. Pendant la nuit : > 100 mg/dl.
Une espérance de vie réduite, surtout chez les femmes
Même parmi les patients diabétiques de type 1 dont la fonction rénale est préservée, l'espérance de vie était réduite, atteignant 8,3 ans pour les hommes et 7,9 ans pour les femmes à l'âge de 20 ans.
Le diabète de type 2 (également appelé « diabète non insulinodépendant » (DNID) ou « diabète gras »), plus fréquent que celui de type 1, touche essentiellement les personnes de plus de 40 ans. Cette maladie est grave par ses complications, notamment sur le cœur, les vaisseaux sanguins, les reins et les nerfs.
Diabète et hérédité
Le poids de l'hérédité diffère selon qu'il s'agit du diabète de type 1 ou du diabète de type 2. Lorsque l'un des deux parents est diabétique de type 2, le risque de transmission à la descendance est de l'ordre de 40 % et si les deux parents sont atteints, le risque grimpe à 70 %.
Les signes comprennent une diaphorèse, une tachycardie, une léthargie, une prise alimentaire insuffisante, une hypothermie, des convulsions et un coma.
Un enfant qui boit beaucoup d'eau, en soit, rien d'inquiétant. C'est son changement d'habitude qui doit vous alerter. La nouvelle fréquence de sa soif est donc le signe d'alerte clef d'un diabète.
Entretenir une activité physique régulière pendant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse permet, d'après une étude espagnole, de diminuer de 58 % les risques de donner naissance à un bébé de plus de 4 kilos. Et abaisse aussi de 34 % la probabilité de subir une césarienne au moment de l'accouchement.
L'eau, cette alliée de toujours
L'eau est essentielle pour les diabétiques comme pour tous. Il est donc recommandé de boire entre 1,5 et 2 litres par jour pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme et l'élimination des déchets. Cependant, elle a aussi son rôle à jouer quant au contrôle de la glycémie.
Mieux vaut privilégier des fruits peu sucrés et riches en fibres (les fibres ralentissant l'absorption des sucres) : poires, pommes, pêches, oranges, agrumes, fruits rouges (fraises, framboises, cassis...).
Les diabétiques peuvent en abuser : le citron leur sera d'une aide précieuse. Il est d'abord très riche en vitamine C. Par ailleurs, il a une action antifatigue grâce aux flavonoïdes (substances antioxydantes). Il permet aussi de réduire l'indice glycémique.
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
Des maladies du cœur (crise cardiaque) Des maladies vasculaires cérébrales (accident vasculaire cérébral) Des maladies du rein (insuffisance rénale) Des problèmes de vision (cécité, c'est-à-dire devenir aveugle)
Les complications à long terme du diabète de type 1
Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque des complications particulières. Ce type de complications est essentiellement observé chez les adultes après plusieurs années de diabète.
Le traitement repose sur des conseils diététiques et une activité physique régulière et si nécessaire, l'insulinothérapie ( l' insuline est un biomédicament : on parle de biothérapie). Une autosurveillance de la glycémie est conseillée en cas de prise en charge diététique et indispensable en cas d'insulinothérapie.
Le diabète gestationnel est une des complications les plus fréquentes de la grossesse. Il se manifeste par une augmentation du taux de sucre sanguin, la glycémie, qui débute en général lors du troisième trimestre. Il disparaît le plus souvent après l'accouchement.
S'il n'est pas pris en charge correctement, le diabète de grossesse peut avoir des conséquences sur le poids de votre futur enfant : il favorise le surpoids à la naissance mais aussi plus tard… Des études ont montré que le risque d'obésité à l'adolescence est multiplié par 10.
Il survient généralement vers la fin du 6e mois de grossesse. Dans la majorité des cas, il disparaît après l'accouchement, mais la mère devient alors à risque de développer le diabète de type 2 dans les années qui suivent.