Non "on ne peut pas avaler sa langue" assure le Dr Norbert Khayat, neurologue et vice-président d'Epilepsie-France. "Anatomiquement c'est impossible car elle est retenue par un frein." S'étouffer avec alors ? Non plus. "La plupart des crises convulsives dure moins de 5 minutes".
Contrairement à une idée très répandue, on ne peut pas avaler sa langue. «Du point de vue de l'anatomie, c'est impossible», souligne Patrick Schoettker, médecin-chef dans le service d'anesthésie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), responsable de l'anesthésie ORL et neurochirurgicale.
Or l'épilepsie n'est pas une maladie mentale mais une maladie neurologique qui touche le cerveau. Si les symptômes observés pendant les crises peuvent parfois être impressionnants, ils ne signifient pas que la personne perd la raison.
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.
Les crises d'épilepsie se manifestent sous la forme des symptômes évoqués : tremblements, contractions musculaires, absences, perte de connaissance… "Le patient ne peut rien faire pour lutter, il n'est pas conscient de la situation.
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
Des contractions musculaires incontrôlés des membres supérieurs ou inférieurs appelés « myocloniques » ou « convulsions » Des hallucinations visuelles, auditives, gustatives ou olfactives. Un engourdissement d'un membre avec sensation de « fourmis » ou de picotements. Des troubles du langage.
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple. Il existe des cas très exceptionnels de « mort subite inexpliquée en épilepsie » où la personne décède dans son sommeil, sans signe d'alerte.
Les plus fréquentes sont, pour les épilepsies photosensibles, la télévision, les jeux vidéo, le soleil, la mer, etc. Des crises peuvent aussi être déclenchées par le bruit (épilepsie-sursaut), la musique, le contact de l'eau, certains aliments, etc.
Avaler sa langue est un mythe. » Toutefois, la langue constitue bien un danger pour la personne inconsciente, si elle se trouve sur le dos. Si l'un des muscles de la langue se relâche, l'organe peut « tomber » au fond de la bouche et de ce fait obstruer les voies respiratoires.
Une fois que la personne est placée en position latérale de sécurité (PLS, il suffit de lui ouvrir la bouche, et la langue descend d'elle-même. Il ne sert absolument à rien de mettre les doigts dans la bouche pour la récupérer."
Contrairement à une idée très répandue, on ne peut pas avaler sa langue. «Du point de vue de l'anatomie, c'est impossible», souligne Patrick Schoettker, médecin-chef dans le service d'anesthésie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), responsable de l'anesthésie ORL et neurochirurgicale.
Le traitement antiépileptique est compatible avec la conduite. Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
Si vous dormez seul(e) et que personne ne peut observer votre activité nocturne, des anomalies telles qu'une morsure à la langue, une fuite d'urine, des blessures inexpliquées, des courbatures ou des maux de tête peuvent être des indices indi- rects d'une crise épileptique nocturne.
La chirurgie de l'épilepsie (ou cortectomie) est le seul traitement pour guérir l'épilepsie.
Guérison ou accentuation de l'épilepsie
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
L'épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil. En effet, le sommeil modifie le fonctionnement même du cerveau humain, ce qui peut, chez certaines personnes, accroître le risque de crise d'épilepsie.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
Crassocephalum bauchiense (Asteraceae) est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de l'épilepsie et de certains troubles neurologiques.