► Les ganglions cancéreux ne sont généralement pas douloureux. ► Une échographie permet de préciser la nature du ganglion. ► Une biopsie peut être effectuée si une tumeur est suspectée.
Le lymphome hodgkinien se manifeste souvent par la présence d'un ou plusieurs ganglions volumineux et asymétriques dans le cou (dit ganglion cervical ou susclaviculaire) et/ou plus rarement dans les aisselles ou l'aine.
Chaque ganglion atteint par le cancer ne mesure pas plus de 2 mm.
Si un ganglion lymphatique est très douloureux ou draine du pus ou toute autre substance, la personne doit consulter immédiatement un médecin. Les autres personnes doivent appeler leur médecin. Le médecin décidera de l'urgence d'une consultation selon la présence de signes précurseurs et d'autres symptômes.
Les ganglions : dans la majorité des cas, leur gonflement ne dure pas plus d'une semaine. S'ils persistent davantage ou s'ils s'accompagnent de douleur, il faut consulter. « Seul un médecin pourra faire la différence entre un ganglion gonflé, douloureux mais bénin, d'un ganglion tumoral », souligne le Dr Bensoussan.
Le lymphome est un cancer du système lymphatique caractérisé par la croissance incontrôlée de lymphocytes anormaux. Les lymphocytes cancéreux se développent dans les organes lymphoïdes qui sont situés dans de nombreux organes du corps en plus des ganglions (adénopathie) et de la rate (splénomégalie).
Cependant, si vous en faites vous-même la découverte, consultez systématiquement votre médecin que ce ganglion soit petit ou gros, douloureux ou non. Un ganglion douloureux n'est pas plus grave qu'un ganglion indolore : La douleur présente ou absente lors d'une adénopathie ne signifie rien concernant sa gravité.
C'est aussi l'un des cancers que l'on soigne le mieux. Il se développe selon 2 pics de fréquence : chez de jeunes adultes, entre 20 et 35 ans, ou après 70 ans.
Les lymphomes sont des tumeurs malignes du système lymphatique. Ils regroupent un ensemble de prolifération tumorales provenant de lymphocytes B ou T à différents stades. Ils sont responsables du développement de tumeurs au niveau des organes lymphatiques (ganglions, rate, thymus, amygdales…)
Si les ganglions restent sans cause apparente d'infection et qu'ils sont durs, indolores et que leur taille ne régresse pas au bout de trois semaines, mais au contraire augmente progressivement, il faut également consulter son médecin.
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
La présence de ganglions envahis traduit le pouvoir métastatique d'une tumeur et est le signe de la présence probable de métastases diffuses microscopiques. Elles rendent ainsi le pronostic plus incertain et incitent souvent à la prescription d'un traitement adjuvant de radiothérapie et/ou de chimiothérapie.
Si des cellules cancéreuses sont présentes en grand nombre, les ganglions lymphatiques gonflent et on peut les sentir à la palpation. Si les ganglions au niveau du cou, des aisselles, de l'aine, de l'arrière des coudes, du genou... augmentent de volume et deviennent palpables, il faut consulter son médecin.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
Certains ganglions peuvent être gonflés mais pas douloureux. Dans les cas avancés, le patient peut se plaindre de difficultés à respirer, d'une toux persistante ou de douleurs dans la poitrine, mais aussi de maux de ventre, de mal de dos ou de démangeaisons.
Le curage ganglionnaire est une chirurgie lors de laquelle on enlève une région de ganglions lymphatiques. On pratique cette intervention pour retirer des ganglions lymphatiques qui contiennent des cellules cancéreuses et d'autres ganglions lymphatiques lorsqu'il y a un risque élevé que le cancer s'y propage.
Il y a les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. Certains facteurs environnementaux comme l'exposition à des pesticides en particulier, à des substances comme des solvants, peuvent favoriser l'émergence de différents types de cancers, pas seulement des lymphomes, mais également des leucémies.
"Les ganglions lymphatiques ne mesurent pas plus d'un centimètre et ont une forme de haricot. Il en existe des centaines regroupés le long des vaisseaux lymphatiques. Certains sont parfois perceptibles à la palpation : ce sont surtout ceux de l'aine, des aisselles, du cou", note le médecin généraliste.
On vous injectera une substance radioactive (radiotraceur) dans une région voisine de la tumeur ou à l'emplacement où on a enlevé la tumeur. Cette substance radioactive est absorbée par les vaisseaux lymphatiques et circule jusqu'aux ganglions lymphatiques.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Cancer foudroyant des voies biliaires intrahépatiques
C'est un des cancers les plus foudroyants qui existent, car il s'étend très rapidement aux organes voisins et notamment au foie et au duodénum. Il peut également rapidement provoquer un cancer du péritoine.
Le dosage sanguin des marqueurs tumoraux est une technique très sensible pour détecter la présence de tumeurs, même petite. Cet examen permet également de suivre l'évolution de la tumeur au cours du traitement.
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).