Le risque est élevé dans 550 communes en France. Si la sécheresse perdure, l'eau potable pourrait manquer cet été. Lors de la sécheresse de 2022, environ 700 communes ont rencontré des problèmes d'eau potable et 550 d'entre elles ont été alimentées par camions citernes.
À partir de 2050, les sécheresses « exceptionnelles » devraient se produire désormais une année sur deux — au lieu de une année sur trente. Il y aura de moins en moins d'eau tout au long du XXIème siècle et certains territoires sont plus vulnérables que d'autres.
Selon les experts, 5 milliards de personnes pourraient ne pas avoir d'accès à l'eau potable en 2025 si rien n'est fait. La réduction de la consommation doit inévitablement passer par une amélioration des techniques d'irrigation, mais la lutte contre le gaspillage sera difficile dans les pays en développement.
Ainsi, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, mais aussi l'Arabie saoudite, le Pakistan ou encore le Kazakhstan, verront leurs ressources en eau pompées à plus de 80 % chaque année, relève la cellule spécialisée dans les questions environnementales.
Selon une étude citée par le Giec, cinq États (les Maldives, les Tuvalu, les Iles Marshall, Nauru et Kiribati) risquent ainsi de devenir inhabitables d'ici 2100, créant 600 000 réfugiés climatiques apatrides.
La Terre ne manquera jamais d'eau.
Le volume d'eau ne bouge pas, n'a jamais bougé, n'est pas près de bouger...
Dans 1 milliard d'années, le flux solaire aura augmenté de 10 % et l'eau liquide disparaîtra de la surface de la Terre: la Planète Bleue aura perdu son originalité et sa biosphère, mais cela est une autre histoire...
L'eau suit un cycle naturel, appelé cycle de l'eau ou cycle hydrologique. Ce modèle représente les différents flux entre les réservoirs d'eau, que celle-ci soit à l'état liquide, solide ou gazeux. En suivant ce cycle, l'eau se renouvelle incessamment, et permet de ce fait au monde vivant d'exister.
La chaleur du soleil réchauffe l'eau des mers, des lacs, des rivières … De minuscules particules d'eau s'évaporent de ces étendues d'eau douces et salées ou transpirent des végétaux (on parle alors d'évapotranspiration) : elles s'élèvent dans les airs. L'eau subit alors ce qu'on appelle la « vaporisation ».
Croissance démographique, développement socio-économique et évolution des modes de consommation expliquent cette prévision. Pour l'essentiel, le surcroît de demande viendra des pays en développement pauvres et des pays émergents. L'agriculture est responsable de 70 % des extractions d'eau douce dans le monde.
ABRIS. Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
Ainsi, selon les analyses recensées sur Info-secheresse.fr, l'Oise, le Loir-et-Cher, l'Indre, le Cher, le Jura, la Loire, l'Isère, la Drôme, les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, le Var, l'Hérault, l'Aude et les Pyrénées-Orientales déplorent un niveau “très bas” de leurs nappes phréatiques au 4 juin dernier ...
L'ensemble des cours d'eau en France représente une longueur totale de 270 000 km. Les bassins versants des quatre principaux fleuves français, Garonne, Loire, Rhône, Seine, drayent 63% des eaux du territoire.
Depuis 1990, la ressource en eau renouvelable diminue, essentiellement pour deux raisons : L'évapotranspiration augmente à toutes les saisons, en particulier au printemps sur tout le territoire ; Il pleut moins en automne sur près de la moitié du territoire, diminuant le volume d'eau des nappes souterraines.
Ainsi, elle peut se solidifier pour 8 000 ans au sommet d'un glacier ou ruisseler pendant 15 jours sous forme de goutte d'eau. Dans l'océan, une goutte d'eau y reste 3 000 ans avant de s'évaporer, et 17 ans seulement si elle se retrouve dans un lac d'eau douce.
C'est ainsi que l'on distingue quatre grands réservoirs d'eau : dans l'hydrosphère, les mers et océans, les eaux continentales (superficielles et souterraines), l'atmosphère et la biosphère.
L'eau doit être stockée dans un endroit frais, sombre et sec. Elle ne doit surtout pas être stockée à la lumière directe du soleil. Le mieux est de recouvrir votre stock d'eau avec une bâche opaque.
Au cours du dernier siècle, le niveau moyen de la mer a déjà augmenté d'une vingtaine de centimètres. En 2050, ce seraient 15 centimètres de plus, dans le scénario intermédiaire du GIEC où la température moyenne à la surface du globe aurait augmenté de 2 degrés par rapport à l'ère préindustrielle.
« En France, l'eau du robinet provient à de 62% des nappes souterraines et à 38% des eaux de surfaces : rivières, fleuves, lacs, etc. L'eau doit toujours être plus ou moins traitée selon la qualité de la ressource.
Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
L'eau est une ressource renouvelable mais pas illimitée
C'est le cycle de l'eau. Cette représentation simplifiée du cycle de l'eau prend en compte l'impact humain. Lire l'article.
Sur la Terre, dans la nature, la même eau circule en permanence entre de grands réservoirs, c'est pourquoi on parle de « cycle de l'eau ». Dans la nature, lorsqu'elle est chauffée par le soleil, l'eau des rivières, des lacs et des océans s'évapore. La vapeur d'eau qui se forme ainsi rejoint l'atmosphère.
À quoi s'attendre en 2050, à Saint-Malo, en termes de montée des eaux ? D'après les projections du site Climadiag de Météo France, le niveau de la mer pourrait monter de 13 à 30 cm à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) en 2050.