Le kyste est le nom donné aux lésions anormales de l'ovaire. Ils peuvent être de nature cancéreuse ou non. Plus de 65 % des kystes détectés à l'échographie sont bénins. Ils sont séparés en différents groupes selon la nature des cellules qui les composent.
Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
Pour éviter les complications, il convient de ne pas reporter vos examens gynécologiques réguliers et de prendre rendez-vous avec votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants : Cycles menstruels irréguliers. Sensation de pression dans le bassin. Sensation de ballonnement dans l'abdomen.
Mais un kyste peut parfois tordre l'ovaire autour de son axe, entraînant une interruption de l'apport sanguin et un risque de nécrose de l'ovaire. Cela provoque une douleur violente et brutale avec des nausées et des vomissements. Dans ce cas il est urgent d'opérer pour sauver l'ovaire.
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
Nous l'avons vu, il se développe dans l'ovaire tous les mois un follicule de 20 à 25 mm qui se rompra au 14e jour du cycle pour permettre l'ovulation et la transformation du follicule en corps jaune. Ce phénomène peut être douloureux ou dépasser les tailles habituelles pour atteindre 30 à 50 mm.
« Un kyste bénin peut causer un inconfort ou peut s'infecter, mais il ne causera pas d'autres problèmes. Il ne se répandra pas », explique le pathologiste François Gougeon. La seule exception : les tumeurs kystiques sur les ovaires et les reins, qui ont l'aspect d'un kyste, mais qui sont une tumeur maligne.
Parfois on parle de kyste qui signifie que cela occupe de la place. L'adénome désigne un type particulier de tumeurs. Il existe des tumeurs avec des kystes, d'autres sans kyste. En revanche il est rare d'avoir des kystes sans tumeur.
Un kyste ovarien peut-il être dangereux ? Dans la plupart des cas, le kyste est bénin. Parfois, un acte chirurgical sera nécessaire afin de confirmer le diagnostic et éliminer une éventuelle tumeur maligne. Le cancer ovarien est un cancer au pronostic souvent sombre qui mérite une prise en charge adaptée.
Son pronostic reste très mauvais, avec pas moins de 3 500 décès chaque année environ, ce qui en fait la 4e cause de décès par cancer féminin. Cette mortalité du cancer des ovaires est notamment liée au stade avancé de la maladie au moment du diagnostic, avec une extension tumorale notable.
Un kyste de l'ovaire peut rester asymptomatique ou provoquer douleurs du bas du ventre, anomalies des règles, troubles intestinaux ou urinaires.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
Le but de l'examen est de diagnostiquer une lésion bénigne ne nécessitant pas d'exploration chirurgicale (8). Quand le kyste demande une exploration plus poussée, un examen avec IRM permet de poser plus précisément l'indication opératoire. Par exemple, un kyste fonctionnel nécessite un traitement médicamenteux.
Dans le cas où le kyste est bénin, la grosseur est visible, palpable mais ne présente aucun danger pour le patient. Ces kystes partent naturellement ou à la suite d'un traitement léger. Dans le cas où ils seraient malins, les kystes sont plus dangereux et requièrent un traitement plus lourd.
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de la formation d'un kyste. Anomalie héréditaire (exemple : polykystose rénale), infection, tumeur, inflammation chronique ou encore usure du tissu corporel sont à titre d'exemple des causes probables récurrentes.
Qu'est-ce qu'un kyste ovarien ? Un kyste ovarien est une tuméfaction contenant du liquide présente sur l'un des ovaires ou les deux. Les ovaires sont situés à l'extrémité des trompes de Fallope , elles-mêmes reliées à l'utérus. Le kyste ovarien est le plus souvent bénin, mais sa présence à cet endroit est anormale.
Les kystes fonctionnels ont tendance à disparaître spontanément en quelques semaines ou après deux ou trois cycles menstruels : 70 % des kystes fonctionnels régressent en 6 semaines et 90 % en 3 mois. Tout kyste persistant plus de 3 mois est considéré comme n'étant plus un kyste fonctionnel et il doit être analysé.
L'extrait de fenugrec s'est révélé efficace pour améliorer les symptômes du SOPK, ainsi que le taux de LH, effet qui s'amplifiait à mesure que l'on avançait dans le traitement. Citons aussi le tribulus ou le lin, qui semblent avoir de multiples activités bénéfiques sur le SOPK.
Les signes d'alarme peuvent être : - une grosseur palpable, apparue récemment dans l'un des seins chez la femme ou un nodule sous la peau, ou encore l'augmentation de volume ou l'induration (le fait de durcir) d'un ou de plusieurs ganglions.
Ils peuvent grossir et ne régressent pas spontanément. Si la majorité de ces lésions sont bénignes, environ 10% sont dits "borderline" ou cancéreux.
En présence d'un kyste, l'intervention chirurgicale se déroule par cœlioscopie. Toutefois, une laparotomie (ouverture de la paroi abdominale) se révèle nécessaire si, en cours d'intervention, le diagnostic de kyste malin est posé ou si des difficultés opératoires se présentent.
Kystes fonctionnels
En général, à chaque cycle menstruel, un follicule libère un ovule, et le follicule disparaît une fois l'ovule libéré. Cependant, si aucun ovule n'est libéré, le follicule peut continuer à grossir, formant un kyste plus volumineux.