Les pansements ne font pas que protéger une plaie. Ils participent aussi à sa cicatrisation en maintenant une certaine humidité. Les travaux d'un chercheur britannique, George Winter, en 1962, ont en effet montré qu'un micro-climat humide favorisait la cicatrisation.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Une alimentation déséquilibrée ou insuffisante peut entraîner l'absence de réserves suffisantes en protéines, glucides, vitamines, minéraux, oligo-éléments et lipides nécessaires aux processus à forte activité métabolique de la cicatrisation.
Poursuivre les soins d'une plaie jusqu'à cicatrisation
Si vous avez fait vous-même un pansement, changez-le tous les jours pendant 2 à 3 jours, puis tous les 2 jours si la plaie est propre (sans rougeur ni suintement). Si vous avez une prescription médicale concernant le changement des pansements, suivez-la.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Les bactéries: lorsqu'une plaie n'est pas recouverte par un pansement, les bactéries peuvent pénétrer dans la plaie, causer des infections et retarder la cicatrisation. L'eau: une protection imperméable est indispensable pour éviter que la plaie n'entre en contact avec l'eau.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
L'utilisation d'un pansement sur les petites coupures, les éraflures et les blessures superficielles de la peau permet d'améliorer les conditions de guérison et de prévenir l'infection. Assurez-vous d'en avoir un assortiment, de différentes grandeurs, dans votre trousse de premiers soins.
Pour une cicatrisation rapide et sans complications, un milieu humide – comme c'est le cas sous les croûtes – est souvent préférable à un milieu L'utilisation de gels hydroactifs, de plâtres et de pansements empêche la plaie de se dessécher et favorise une cicatrisation en milieu humide.
Prêter attention à l'aspect de la peau
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
En fonction du type de blessure et des soins apportés pendant les deux premières phases, la peau peut prendre une teinte rosée qui s'estompe de plus en plus au fur et à mesure. On estime que cette dernière étape peut aller de quelques semaines jusqu'à 2 ans selon la gravité de la blessure.
protéger la plaie : pour cicatriser rapidement et dans les meilleures conditions possibles, la plaie doit être maintenue dans un milieu humide. Pour cela, il est recommandé de la recouvrir d'un pansement adhésif (ou réalisé à partir d'une compresse stérile et d'un sparadrap).
Un aspect trop sec ou trop humide…
De même, une plaie trop exsudative, c'est-à-dire qui perd trop de liquide physiologique et devient trop humide, perturbe leur action. Entre absorption des exsudats et bonne hydratation, un juste taux d'humidité doit être recherché pour éviter une cicatrisation lente ou difficile.
Quelles vitamines privilégier pour une cicatrisation plus rapide ? Les vitamines A, D, C, K et B ainsi que des oligo-éléments comme le fer, le magnésium, le cuivre et le manganèse favorisent la production de collagène, la prolifération cellulaire, et accélèrent donc le processus de cicatrisation.
Mécaniques : frottement, appui anormal, hyperbourgeonnement, hyperkératose, éversion ou invagination des berges, plaie trop cavitaire ne permettant pas un méchage efficace, troubles de la marche etc…
Selon eux, le fait que les cellules de la peau se déplacent beaucoup plus rapidement de jour vers le site de la blessure pour la réparer est la principale raison de la guérison accélérée. De plus, ces cellules connaissent une activité accrue, en leur sein, de protéines jouant un rôle clé pour la cicatrisation.
Cicatridine : la crème réparatrice qui favorise la cicatrisation. Commençons avec la fameuse crème Cicatridine particulièrement efficace pour favoriser la réparation et la cicatrisation de plaies plus ou moins profondes.
Cicaplast Baume B5 (La Roche-Posay)
Ce réparateur apaisant, protecteur, anti-marques évite les risques de pigmentation des peaux fragilisées, irritées ou en cours de cicatrisation. Enrichie en eau thermale, la crème s'applique deux fois par jour.
Pour aider la peau blessée à cicatriser, il est préférable de garder la plaie en milieu humide et l'on peut utiliser de la vaseline pour conserver la plaie humide. La vaseline va notamment empêcher la plaie de se dessécher et de former une croûte.
Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance. La solution de Betadine convient notamment pour le nettoyage et le rinçage des plaies infectées.
présence d'enflure, de rougeur et de chaleur autour de la plaie ; douleur ou sensibilité autour de la zone infectée ; possible écoulement ou collection de pus ; si l'infection s'aggrave : fièvre, nausées et stries rouges s'étendant à partir de la plaie.
Les bonnes raisons de privilégier la cicatrisation en milieu humide. Quand le milieu de la plaie reste humide, la cicatrisation est accélérée et le risque de formation de cicatrices disgracieuses est réduit. La formation de croûtes est évitée.