Le propriétaire ne dispose pas d'un droit discrétionnaire pour refuser la cession du bail commercial. Il arrive aussi que plusieurs bailleurs soient propriétaires du local et qu'un seul refuse la cession. Le locataire a donc tout intérêt à bien anticiper toute cession.
Pour refuser un contrat de cession de bail, la loi stipule que le propriétaire doit invoquer des motifs "sérieux", soit par exemple : Le fait que la personne à qui échoit le bail ne sera pas en capacité de payer ses loyers. Le fait que la personne qui récupère le bail présente des antécédents pénaux.
Cession du droit au bail
C'est-à-dire qu'il va céder son bail tout en gardant la propriété du fonds de commerce. Par conséquent, le locataire ne cède pas la clientèle, les outils de production ou l'enseigne. Il cède uniquement le droit de se maintenir dans le local vis-à-vis du bailleur.
Il n'a pas le droit de refuser la sous-location ou la cession de bail sans motifs sérieux (par exemple, incapacité de payer ou locataire avec des troubles de comportements). Le bail ou le règlement de l'immeuble ne peut pas vous empêcher de céder ou sous-louer votre logement .
Si vous souhaitez céder votre bail commencez donc par demander l'accord de votre bailleur. Si le bailleur autorise la cession de bail, elle se fait sans contrepartie. Dans ce cas, envoyez-lui un courrier afin de formaliser cette cession. De cette manière, il ne pourra pas revenir sur ses engagements.
S'il accepte la cession de bail, le locateur est en droit de demander la prise en charge par le locataire de frais raisonnables tels que par exemple les frais d'enquête de crédit. Une fois la cession de bail signée, le cédant perd tous ses droits sur le logement et est libéré de toute obligation envers le propriétaire.
Il n'existe que 3 motifs de résiliation du bail de location par le propriétaire : 1. Le congé pour vendre ; 2. Le congé pour reprise ; 3. Le congé pour motif légitime et sérieux.
Le locataire doit demander l'autorisation par lettre recommandée avec accusé de réception. Le sous-locataire bénéficie du droit au maintien dans les lieux, même si le locataire quitte le logement. Le montant du loyer de la sous-location doit être égal au loyer du locataire.
La valeur du droit au bail n'est pas liée au chiffre d'affaires, ni au bénéfice. Elle est négociée par les parties qui décident par la suite du prix. Celui-ci sera mentionné dans le contrat de cession de bail commercial. La cession permet également au nouveau locataire de bénéficier du droit au renouvellement du bail.
La cession de bail d'habitation n'est possible que si le contrat ne l'interdit pas. La vente peut être conditionnée par l'accord du propriétaire si le bail le prévoit. En matière commerciale, la cession peut être limitée par une clause interdisant la vente du bail sans le fonds de commerce ou une clause d'agrément.
Signature du contrat de cession
En revanche, le bail lui-même peut prévoir des dispositions particulières en imposant, par exemple, que l'acte de cession soit rédigé par un notaire ou par le mandataire du propriétaire (un administrateur de biens ou un avocat, par exemple).
L'article 8 de la loi du 6 juillet 1989, prévoit que le locataire signataire du contrat de bail d'habitation n'a pas le droit de céder le contrat de bail, à moins que le bailleur donne une autorisation explicite et écrite de la cession de ce contrat de bail. Dans ce cas, une cession du bail de location est possible.
Le propriétaire peut intenter une action en procédure d'expulsion du sous-locataire et demander la résiliation du contrat de bail sur ce motif. Il agira alors en donnant congé au locataire, ce dernier perdant donc le droit au renouvellement du contrat de location.
La cession de bail est une notion qui désigne le fait de transmettre le droit au bail détenu par un locataire, le cédant, à une autre partie nommée cessionnaire, qui devient, après signature de l'acte de cession du droit au bail, le nouveau titulaire du bail ou le nouveau locataire.
La non-décence d'un logement, une installation électrique qui représenterait un danger ou tout autre cas de force majeure qui représenterait un manquement grave et susceptible de mettre en danger le locataire est non seulement un motif d'arrêt de paiement du loyer, mais également un motif de rupture du bail.
1re règle: obtenir l'accord du bailleur
Il n'a pas le droit de le sous-louer sans l'accord écrit du bailleur. Il est conseillé d'adresser au propriétaire une demande par lettre recommandée avec avis de réception, même si le bail ne contient pas de clause d'interdiction de sous-location.
Le propriétaire peut faire constater la sous-location illégale par voie d'huissier et adresser au locataire une sommation de respecter les clauses du bail. Cela peut conduire le propriétaire à exiger l'expulsion du sous-locataire, et / ou la résiliation du bail, voire même des dommages et intérêts.
La sous-location, c'est la pratique selon laquelle le titulaire d'un contrat de location met partiellement ou entièrement à la disposition d'un tiers son logement avec une contrepartie financière. Sans contrepartie, on ne peut pas parler de sous-location. La sous-location implique donc le paiement d'un loyer.
Logement vide. Le propriétaire peut donner congé (son préavis) au locataire pour vendre le logement, ou pour le reprendre (pour y habiter ou pour loger un proche), ou pour un motif légitime et sérieux (notamment en cas de faute du locataire). Il doit respecter des conditions de forme et de délais.
La relation entre locataire et bailleur est strictement encadrée par la loi française. Ainsi, le propriétaire ne peut vous forcer à quitter votre logement immédiatement si le contrat de bail se déroule normalement : peu importe la raison, il doit respecter un délai de préavis.
Le propriétaire doit envoyer un avis écrit au locataire pour reprendre le logement. L'avis de reprise de logement doit obligatoirement contenir : La date prévue pour la reprise. Le nom de la personne pour qui le propriétaire veut reprendre le logement et son lien avec le propriétaire, s'il y a lieu.
Quelle est la procédure d'expulsion d'un locataire en fin de bail ? Selon la procédure classique, le délai de préavis est de 6 mois avant la date d'échéance du bail pour un logement nu. Le préavis doit être adressé au locataire par lettre recommandée, remise en main propre contre émargement ou par acte d'huissier.
Le propriétaire a l'obligation de délivrer un logement décent et ne portant pas atteinte à la sécurité ou à la santé du locataire. Il est tenu de remettre au locataire un certain nombre de documents lors de la signature du contrat de location et en cours de bail.
malgré son avis contraire, vous ferez votre préavis réduit ; s'il souhaite s'y opposer, il doit saisir la Commission de Conciliation ou le Tribunal; vous insistez pour obtenir un RDV pour l'état des lieux de sortie et la remise des clés avant la fin de votre préavis.