Une reconnaissance de dette doit comporter un certain formalisme pour être valable juridiquement. Selon l'article 1359 du Code civil : « l'acte juridique portant sur une somme ou une valeur excédant un montant fixé par décret doit être prouvé par écrit sous signature privée ou authentique.
Pour une reconnaissance de dette supérieure à 1500 euros, l'acte authentique rédigé par un notaire est indispensable. Cette particularité ne concerne pas les reconnaissances de dette d'un montant inférieur à 1500 euros qui peuvent se contenter d'une reconnaissance sous seing-privé.
Il n'y a pas de montant de dette maximum à ne pas dépasser. le débiteur et le créancier doivent déclarer aux impôts cette somme, dans certains cas.
Pour ne pas rembourser le prêteur, l'emprunteur peut nier l'existence de sa dette. Dans le respect de l'article 1353 alinéa 1 du Code civil, il revient alors au prêteur de prouver l'existence de sa créance d'argent. La loi règlemente les modes de preuve.
Si vous avez une reconnaissance de dette, vous avez 5 ans pour exiger son remboursement à compter du moment où vous avez eu connaissance du défaut de remboursement de votre dette.
L'abus de confiance est le fait pour une personne à qui a été remis de l'argent ou un bien, de détourner l'usage de ce bien à son profit ou pour un usage frauduleux. La victime peut porter plainte et demander réparation de son préjudice.
En revanche, vous n'êtes pas obligé d'enregistrer une reconnaissance de dette ou de prêt, ou une cession portant sur d'autres types de biens lorsqu'elles ne sont pas constatées par un acte notarié. Toutefois, l'enregistrement vous permet de prouver la réalité d'un acte en cas de litiges et lui conférer date certaine.
La reconnaissance de dette doit : être écrite, datée et signée de la main du débiteur ; comporter l'identité du débiteur et du créancier : nom, prénom et date de naissance ; indiquer la somme en chiffres et en lettres (en cas de différence entre ces deux sommes, c'est le montant en lettres qui est retenu).
Cette procédure s'appelle l'action en injonction de payer (articles 1405 à 1425 du Code de procédure civile). Vous devez saisir le tribunal d'instance du lieu du domicile de votre débiteur. C'est pour cette étape qu'un document attestant du prêt vous sera nécessaire, afin de prouver la dette devant le juge.
C'est généralement l'emprunteur qui doit payer les droits d'enregistrement mais les parties peuvent en convenir autrement.
Adressez un courrier à l'emprunteur
Gardez une copie de la lettre et l'avis de réception. Si vous ne disposez pas d'un document constatant le prêt et qu'il vous répond par écrit sans nier le prêt, ou ne vous répond pas alors qu'il a reçu votre courrier, vous pourrez faire valoir ces éléments comme début de preuve.
Une reconnaissance de dette est un acte écrit en vertu duquel le débiteur (l'emprunteur) s'engage à payer les sommes dues au créancier (le prêteur), il existe des reconnaissances de dettes sans date de remboursement et d'autres avec, comme dans le cas du contrat de prêt entre particuliers.
La reconnaissance de dette est un acte sous seing privé ou un acte authentique devant notaire. La valeur juridique de ce document est forte : une reconnaissance est le seule document qui permet de prouver de manière certaine une dette entre particuliers.
Pour exiger le remboursement d'un prêt d'argent après une démarche amiable infructueuse, le prêteur se doit de détenir une reconnaissance de dette signée devant notaire (acte revêtu de la formule exécutoire) ou bien un jugement du Tribunal civil compétent (titre exécutoire) ordonnant le remboursement du prêt.
Privilégier la rédaction d'un écrit
La rédaction d'un écrit est une garantie pour celui qui prête l'argent. D'ailleurs, lorsque le prêt excède 1 500 €, la preuve qu'il s'agit d'un prêt ne peut en principe se faire que par écrit, même si les sommes ont été versées par chèque ou virement.
Selon le type de procédure engagée, la charge de ces frais appartient au créancier ou au débiteur. Il existe une procédure réservée aux créances d'un montant inférieur à 5 000 €. Réalisée à l'initiative du créancier, elle se déroule sans l'intervention du juge : c'est l'huissier de justice qui la prend en charge.
En résumé : si l'emprunteur reçoit une somme inférieure à 5 000 euros, il n'a pas à déclarer sa dette aux impôts. Si elle dépasse 5 000 euros, il doit faire une déclaration aux impôts en remplissant le formulaire dédié. Celui-ci est téléchargeable sur le site des impôts.
Si, malgré ce qu'indique la loi, vous n'avez pas rédigé de reconnaissance de dette, vous pouvez toujours prouver son existence grâce à une trace écrite qui rendrait l'emprunt vraisemblable. Et qui permettrait surtout de prouver que vous êtes bien le propriétaire de la somme en question.
Le délai de prescription d'un an ne s'applique qu'aux factures impayées de téléphone et d'accès à Internet. Les opérateurs ne peuvent plus les réclamer au-delà de 12 mois. Dans les autres cas, un professionnel dispose de deux ans pour réclamer une dette à un particulier.
La procédure de rétablissement personnel consiste à effacer les dettes d'une personne surendettée lorsque sa situation financière est tellement dégradée qu'aucune mesure de traitement du surendettement n'est possible. Cette procédure est engagée par la commission de surendettement, avec l'accord du surendetté.
02L'intérêt élevé en premier
Vous payerez le montant minimal pour toutes vos dettes, mais prioriserez ensuite la dette ayant le taux d'intérêt le plus élevé, comme votre carte de crédit.
Un créancier qui ne parvient pas à obtenir le remboursement d'une somme qui lui est due, peut charger une société de recouvrement amiable de réclamer cette somme à son débiteur. Il s'agit d'un des modes de recouvrement amiable de créances. En cas d'échec, le recours au tribunal doit être envisagé.