L'achat d'une résidence secondaire relève du coup de cœur. Même proposée à la location durant vos périodes d'absences, la rentabilité sera difficile à atteindre. Vous vous orienterez donc vers une région correspondante à vos attentes et un marché immobilier compatible avec votre budget.
Les inconvénients des résidences secondaires
En investissant dans une résidence secondaire, il faut prévoir un surplus de charges. Cette seconde maison implique, en effet, des dépenses non négligeables, notamment en termes de charges fixes (impôts/taxes, travaux, électricité et eau, chauffage, Internet...).
Acheter une résidence secondaire permet donc de bénéficier d'un second chez soi où se reposer et passer du temps en famille, au gré de ses disponibilités. L'achat d'une résidence secondaire constitue également une occasion de se constituer un patrimoine pour la retraite.
Si vous êtes locataire à l'année de votre résidence secondaire, vous devez payer la taxe d'habitation pour celle-ci. Si vous êtes propriétaire d'une résidence principale ou secondaire, vous devez effectuer une déclaration d'occupation auprès des services fiscaux avant le 1er juillet 2023.
Peu de gains lors de la revente d'une résidence principale
Si l'on ajoute à ces dépenses, le fait que l'on achète pour soi dans une ville jugée « bien », où les prix augmentent plus lentement que dans les villes « à potentiel », alors autant dire que l'on capitalise peu sur son achat durant les premières années.
En 2023, les professionnels prévoient une baisse des prix de l'immobilier qui se situera entre 3 et 10 %, selon les territoires. Il est à prévoir une diminution d'environ 10 % des volumes de vente en 2023, ce qui amènerait le nombre de transactions à 1 million à la fin de l'année.
Principal frein à l'achat : les frais. La liste des frais qui s'accumulent. Tout à fait, devenir propriétaire ça commence par coûter. Il y a ce qu'on appelle les frais de notaire (7 à 8% dans l'ancien), la taxe foncière, les charges de copropriété.
La taxe d'habitation d'une résidence secondaire est souvent plus élevée que celle d'une résidence principale pour plusieurs raisons. D'abord, elle ne bénéficie pas d'abattements ou d'exonérations fiscales liées aux caractéristiques du ménage (revenus, enfants à charge…).
Malheureusement non, il n'est pas possible d'avoir deux résidences principales. Si vous possédez deux lieux de résidence, vous devez désigner l'un comme résidence principale et l'autre, comme résidence secondaire. Vous devez effectuer cette démarche au moment de remplir votre déclaration d'impôt sur les revenus.
Entamée depuis 2018, la réforme de la taxe d'habitation arrive à son terme. En 2023, plus aucun français ne payera de taxe d'habitation sur sa résidence principale. La taxe est en revanche maintenue pour les résidences secondaires.
Mieux vaut acheter après 40 ans
L'achat d'une résidence secondaire est davantage recommandé aux personnes entre 40 et 60 ans. C'est la période de votre vie où vous souhaitez préparer votre retraite et développer votre patrimoine pour vos enfants. Les moins de 40 ans préfèrent louer, car ils sont beaucoup plus mobiles.
Quelles sont les villes où il faut acheter une résidence secondaire ? Sans surprise, les stations balnéaires de Méditerranée raflent la mise selon un classement. Les stations varoises et azuréennes continuent de séduire les acquéreurs de résidences secondaires.
Dégrèvement pour les plus de 65 ans
Si vous êtes âgé de plus de 65 ans et de moins de 75 ans au 1er janvier de l'année d'imposition, et que vous répondez aux conditions de ressources définies pour l'exonération, vous pouvez bénéficier d'un dégrèvement de la taxe foncière d'un montant de 100 €.
Le délai de 24 mois s'apprécie entre la date de la signature de l'acte authentique de vente de la résidence secondaire, et la date de la signature de l'acte authentique d'achat de la résidence principale.
Cette déclaration permettra de déterminer quels sont les propriétaires redevables de la taxe d'habitation du fait d'une résidence secondaire. Elles permettront également d'établir la taxe sur les locaux vacants (TLV) et la taxe d'habitation sur les logements vacants (THLV).
La réalisation d'une plus-value sur une résidence secondaire est taxée à hauteur de 19 % et 12,3 % de prélèvements sociaux. À savoir : si la plus-value sur la résidence secondaire est supérieure à 50 000 €, un taxe supplémentaire comprise entre 2 et 6 % s'applique.
Pour être considéré comme vacant, un logement doit être « libre de toute occupation pendant au moins une année au 1er janvier de l'année d'imposition », l'administration ajoutant qu'une « occupation momentanée au cours de l'année ne peut être regardée comme remettant en cause la situation de vacance du logement ».
Une résidence secondaire est un logement dont vous êtes propriétaire sans l'habiter de manière habituelle. Ainsi, tout bien immobilier ne constituant pas votre résidence principale est une résidence secondaire d'un point de vue fiscal. Il peut s'agir d'une maison de vacances ou encore d'un logement vacant.
Devenir propriétaire est également l'un des meilleurs investissements, qui vous permettra de vous constituer un patrimoine. De plus, les sommes que vous avez investies (ou le coût du prêt) seront rapidement amorties en cas de revente grâce à la plus-value.
Ce mardi, c'est le courtier Meilleurtaux.com qui apporte une réponse: il faut désormais détenir sa résidence principale 13 ans et huit mois en moyenne pour que l'achat soit plus rentable que la location. C'est un chiffre qui est en train de littéralement s'envoler.
Un locataire pourra envisager ses dépenses plus sereinement.
Il peut donc se constituer une épargne et même la consacrer à l'achat d'un bien qu'il louera. Cela lui permettra de prendre en charge tout ou partie de ses mensualités tout en déduisant certaines dépenses incombant aux propriétaires de ses revenus fonciers.
Est-ce que les prix de l'immobilier vont baisser en 2023 ? Dans un climat d'inflation et donc de hausse des taux d'intérêt, la croissance du marché immobilier devrait se maintenir, mais à un rythme plus lent. Ainsi, les prix devraient continuer à augmenter en France en 2023.
La décote à appliquer au nombre croissant de passoires thermiques, en raison des travaux à entreprendre, pèsera également. Ce mouvement de correction devrait d'ailleurs persister avec une baisse des prix supérieur à 1% dans l'ancien en 2024 au niveau national en moyenne.