Mais elle n'est pas sans présenter plusieurs dangers : fragilisation de certains dépôts alluvionnaires littoraux, épuisement de nappes phréatiques fossiles, salinisation des sols irrigués, sans oublier des effets indésirables sur la santé humaine.
L'aspect positif de l'irrigation découle de l'intensification de la production des cultures vivrières et fourragères sur les terres les plus fertiles, permettant à un pays d'atténuer la pression sur les terres marginales actuellement sous cultures pluviales ou pâturages.
L'irrigation constitue un outil de gestion efficace contre les aléas des précipitations. Elle permet de choisir des variétés à haut rendement en appliquant les fertilisants nécessaires, ainsi que les traitements de lutte contre les ravageurs et d'autres intrants, et rend ainsi ces cultures économiquement intéressantes.
Ses effets négatifs sont graves et se incluent notamment la pollution et la dégradation des sols, de l'eau et de l'air, mais elle a aussi des effets positifs : les cultures et les sols absorbent les gaz à effet de serre, par exemple, et certaines pratiques agricoles atténuent les risques d'inondation.
Le concept d'impact environnemental désigne l'ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l'environnement (négatives ou positives) engendrées par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes et un ou des produits, de sa conception à sa « fin de vie ».
Le bétail et les engrais chimiques seraient responsables de 55% de la pollution atmosphérique liée aux activités humaines, d'après une étude réalisée par l'Institut de la Terre à l'Université de Colombia.
Transférer la gestion aux usagers en organisant et en formant les producteurs. Pour les usagers. Assurer la gestion des périmètres (tâches courantes, budget et entretien des infrastructures)
Pourquoi irriguer ? L'irrigation agricole et artificielle est utilisée afin d'augmenter les rendements : L'irrigation améliore les rendements des terres agricoles par l'apport de l'eau nécessaire à une forte croissance. L'irrigation est combinée la plupart du temps à un apport d'intrants chimiques (fertilisants...).
Les premières traces d'irrigation remontent à environ 5000 ans avant JC en Mésopotamie (Irak et Iran actuels). Ces terres semi arides situées entre le Tigre et l'Euphrate ont été irriguées par les flots de l'Euphrate pendant que le Tigre servait de déversoir final.
Il existe trois types principaux : irrigation de surface, irrigation par aspersion, et micro irrigation. La quantité d'eau diminue depuis l'irrigation de surface jusque la micro irrigation.
Apport d'eau réalisé sur un terrain cultivé ou une prairie en vue de compenser l'insuffisance des précipitations et/ou des réserves hydriques du sol et, ainsi, de permettre le plein développement des plantes.
L'eau d'irrigation est apportée par ruissellement à partir des fossés du champ sans vrai contrôle par des digues ou par d'autres méthodes limitant le mouvement de l'eau (Schwab et al 1993). Cette façon de faire est souvent comparée à une inondation sauvage.
Au niveau des exploitations, l'irrigation permet la diversification des cultures, l'équilibre entre les cultures d'hiver et d'été, donc une sécurité face aux aléas climatiques. Le maintien de rendements élevés et réguliers permet une trésorerie stable. L'irrigation est la meilleure des « assurances récolte ».
Les principales cultures irriguées sont le maïs (41% des surfaces irriguées) et les céréales (17% des cultures irriguées). L'irrigation est présente sur l'ensemble du territoire, mais elle est surtout développée dans le Sud-Ouest, le Centre, l'Alsace et le Sud-Est (d'après IRSTEA, 2012).
L'arrosage non suffisant et l'arrosage excessif entraînent des problèmes de sol, des maladies des racines et du gazon, des carences nutritionnelles et une diminution du rendement des plantes.
L'irrigation consiste à arroser une plante lorsque celle-ci en a besoin pour rester en vie et se développer. Les besoins en eau de la plante sont assurés par la réserve en eau du sol, la pluie et l'irrigation. Sur la région Ile-de-France comme ailleurs, la nécessité d'irriguer est en constante augmentation.
Durée du tour d'eau
– Débit par arbre = 6 goutteurs x 2 L/h = 12 L/h. – Nombre d'arbres par hectare (1 ha = 10 000 m2) = 10 000 m2 / (7 m x 7 m) = 204 arbres. – Débit par hectare = 204 arbres x 12 L/h/arbre = 2 448 L/h/ha = 2,5 m3/h/ha. – Taille du poste = 6 m3/h / 2,5 m3/h/ha = 2 ha 40.
Les sources naturelles incluent l'eau de pluie et l'eau de surface (des lacs et des fleuves). Ces ressources doivent être utilisées avec précaution. Les ressources d'eau de pluie dépendent des conditions atmosphériques du secteur.
De plus, l'agriculture reste l'une des principales sources de pollution des eaux : le ruissellement des engrais, l'utilisation de pesticides et les effluents d'élevage contribuent tous à la pollution des cours d'eau et des eaux souterraines.
Le pH de l'eau d'irrigation devrait se situer entre 5,5 et 6,5. À ces valeurs, la solubilité de la plupart des micro-éléments est optimale. Certains éléments de l'eau d'irrigation peuvent être directement toxiques à la culture.
Depuis 2006, la Chine a dépassé les États-Unis pour les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine sont de 1,8 milliard de tonnes par année, contre 1,59 milliard de tonnes pour les États-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions de tonnes pour l'Inde.
« L'agriculture participe aux émissions de composés azotés, des COV [composés organiques volatils], du méthane et des pesticides, ainsi que des particules primaires », explique Carole Bedos, Chargée de Recherche à l'Inra spécialisée dans la volatilisation des pesticides.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.