Mais bénéfique sur bien des points. Il y a quelques années, une enquête de l'Insee avait fait grand bruit. On y apprenait en effet que ceux qui vivent en couple avaient plus de chances de vivre plus longtemps, et en bonne santé, que les célibataires (1).
C'est le constat d'études relayées par Le Monde. En effet, d'un point de vue strictement économique, le niveau de vie d'un couple est 1,5 fois plus élevé que celui de deux célibataires.
Les personnes en couple ont une vie plus saine. Les personnes en couple sont moins dépressives. Les personnes en couple ressentent moins la douleur. Les personnes en couple vivent plus longtemps.
Être seul peut renforcer les relations avec les autres
De plus, le temps seul nous permet d'apprécier davantage notre temps avec les autres, plutôt que de le prendre pour acquis ou de nous sentir dépassé. Seul le temps peut aussi nous aider à mieux comprendre les autres.
En bref, selon Maslow, il est possible de vivre seul et heureux, puisque ce ne sont que les deux premiers niveaux qui sont essentiels à la vie, du moins, le premier. D'un point de vue sociologique, la question « Vivre seul et heureux ? » provoque réellement des contradictions.
Il n'y a pas d'intérieur sans séparation, qui n'est pas simplement coupure d'avec les autres ; exister comme être seul, c'est une condition essentielle pour se retrouver avec soi. Se retrouver avec soi est donc une exigence de la solitude pour se construire et se construire comme être humain.
Cette phobie d'être seul cache souvent un manque de confiance en soi et une mauvaise estime de soi. Il n'est pas rare de voir une personne autophobe souffrir de dépression. Le plus souvent, l'autophobie provient d'une blessure d'abandon importante que la personne a vécue.
La solitude radicale, une folie
De même, pour Durkheim, l'isolement social est un facteur prédictif du suicide, qui varie en fonction inverse du nombre des liens sociaux d'un individu (6). Plus encore, la solitude profonde peut être synonyme de maladie mentale grave.
Un moyen efficace de retrouver son indépendance et d'être en phase avec ses aspirations et ses envies. Aussi paradoxale que ce soit, la solitude est un moyen de mieux vivre avec les autres. En effet, pour lier des amitiés ou des relations de qualités avec les autres, il faut être en lien avec soi-même.
Lorsque nous sommes seuls, il est plus facile d'observer et de réfléchir. Les gens qui aiment être seuls ont un niveau plus élevé de connaissance de soi. Ils sont plus conscients de leurs forces et de leurs faiblesses et sont donc plus susceptibles d'atteindre leurs objectifs.
Pouvoir interagir au quotidien avec une personne vivant sous le même toit que soi préserve du sentiment de solitude. Celui qu'on éprouve parfois avec l'âge, ou parce que les aléas de la vie l'ont voulu ainsi. Moins d'anxiété, moins de risque de dépression : vous avez tout intérêt à faire faire un double de vos clés !
Pour une question de reproduction évidente et pour satisfaire des besoins sexuels. Pour une autre d'économie, de partage des responsabilités sociales. Pour obtenir des avantages sociaux ou pour faire sa part dans la communauté.
Morale de l'histoire, vivre à deux c'est génial, ça permet de vivre des moments magnifiques et de partager les tâches récurrentes. Et d'un autre côté on peut aussi se sentir étouffé et avoir besoin de son espace personnel. C'est un équilibre à trouver et pour ça la meilleur solution c'est la communication.
Lorsque vous êtes seul, il peut parfois être difficile de rester positif, mais vous devez être bienveillant avec vous-même. La plupart des gens doivent vivre une sorte de tragédie avant de commencer à comprendre à quel point notre temps est court. Le temps seul est important. Le temps seul est beau.
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
solitaire n. Personne qui aime la solitude, vit à l'écart. solitaire n.m. Anachorète, moine qui vit seul, dans un lieu écarté.
Cette solitude peut également être due à un sentiment d'indifférence, c'est-à-dire que vous avez l'impression que votre partenaire ne vous écoute pas vraiment et qu'il·elle est moins attentionné·e.
« Le sentiment de solitude se définit par deux symptômes. Un sentiment d'insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. Quand ils sont en difficulté, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que, s'ils demandent de l'aide aux autres, ils vont déranger », explique le psychiatre.
S'isoler fait partie de nos besoins physiques et mentaux.
Arguant que la solitude nous aide à réguler nos émotions et peut avoir un effet calmant qui nous prépare à mieux nous engager avec autrui, Thuy-vy Thi Nguyen et ses collègues assurent que «la solitude ne nuit pas vraiment à la vie sociale».
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.