On peut admettre que l'homme, d'un point de vue biologique, peut vivre sans penser. Comme l'animal, l'homme a des besoins physiologiques qu'il doit satisfaire s'il veut se maintenir en vie. Pour vivre, l'homme doit s'alimenter, se vêtir, se loger ou trouver un abri.
Penser, c'est accepter, c'est comprendre. Rien n'est plus délicat que de poser ses yeux sur les beautés comme sur les horreurs des Hommes et du monde. Mais penser c'est aussi aspirer à la liberté. Enivrante liberté qui rassasie lorsqu'elle n'est pas contenue.
Il faut philosopher, c'est-à-dire penser pour penser, pour agir et pour exister, pour assumer une existence authentique, consciente d'elle-même, de ses valeurs, de ses fins et de sa raison d'être.
Oui, penser en soi est dangereux. Tout le processus est une prise de risque perpétuelle. Penser fait peur, inquiète, parce que ce que nous aimons occulter d'habitude, le Mal, le Chaos, la complexité, nous reviennent de plein fouet.
Pourquoi réfléchir ? La capacité de réfléchir est ce qui distingue le mieux l'homme des autres animaux. C'est cette capacité qui permet à notre civilisation de se développer, en bien et en mal.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Trop penser peut devenir un problème
Se concentrer devient difficile. Par ailleurs, trop penser demande de l'énergie mentale. Lorsque l'on réfléchit, nous consommons des calories et notre cerveau travaille. Cela peut devenir fatigant à long terme.
Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
Penser est conçu pour former des idées dans son esprit et les enchaîner logiquement pour concevoir des actions, des raisonnements par la réflexion. Ces diverses définitions laissent entrevoir que l'esprit se trouve dans notre cerveau alors que l'esprit demeure depuis l'éternité dans le monde Divin.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
C'est en ce sens que la philosophie est éminemment utile : elle nous apprend à utiliser tous les savoirs dont nous pouvons par ailleurs disposer, et qui seraient, sans cela, des connaissances qui ne nous apprendraient rien.
« Comme la tolérance, la philosophie est un art de vivre ensemble, dans le respect des droits et des valeurs communes », a-t-elle souligné. « Elle est une capacité à voir le monde à travers un œil critique, informé du regard des autres, fortifié par la liberté de pensée, de conscience et de croyance », a-t-elle ajouté.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
Réfléchir par soi-même, c'est donc d'abord avoir le courage de se poser des questions à chaque fois qu'on a un doute, même si cela est parfois difficile, et essayer de se forger une opinion personnelle en s'appuyant sur des arguments sérieux, auxquels on a réfléchi, et sur des valeurs auxquelles on tient.
La pensée a comme but général d'établir les prémisses pour mieux comprendre. Nous avons plusieurs choix à faire. Nous avons donc besoin de la meilleure information qui rendra possible la meilleure décision. Qu'est-ce qui se passe vraiment dans telle ou telle situation?
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Celle-ci est indépendante de toute cause extérieure. La volonté peut donner consentement à telle ou telle chose, quand bon lui semble. Elle « est tellement libre de sa nature qu'elle ne peut jamais être contrainte ».
Il y aurait une liberté naturelle de l'homme – puisque les hommes naissent libres. c'est encore cette liberté naturelle que Rousseau attribue à son sauvage et qui est tellement consubstantielle l'homme que renoncer à sa liberté ce serait renoncer à sa qualité d'homme.
L'homme ne nait pas totalement libre car il dépend de ses besoins vitaux : un homme est forcement obligé de manger et de boire ainsi que de se reproduire pour survivre et proliférer l'espèce. Le petit homme est donc soumis aux lois de la nature.
L'idéal est de trouver un équilibre entre lecture, réflexion et écriture et action. Il faut également trouver un équilibre entre l'action et la réflexion. Selon Henry Mintzberg, la capacité de réfléchir est l'une des 51 qualités nécessaires pour une réussite assurée en gestion.
Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.
Signes qui indiquent que l'on pense trop :
Les pensées ne s'arrêtent même pas pendant un instant, ou les soucis ne peuvent pas être mis de côté. On imagine que le pire va arriver. On passe en revue ses problèmes, en réfléchissant trop aux situations. Par ailleurs, on revit fréquemment les conversations dans notre tête.