La célèbre relique recherchée par les chevaliers de la Table Ronde aurait été localisée dans une église de la province espagnole de León. Devant l'afflux de visiteurs, elle a dû être déplacée ! Il y a des trésors qui sont recherchés depuis des centaines d'années.
Galaad est un personnage de la légende arthurienne. C'est un chevalier de la Table Ronde, qui, selon certaines versions, trouve le Graal. Il est le fils de Lancelot et d'Elaine.
Robert de Boron reprend cette tradition dans son poème dans lequel Joseph cache le Graal dans sa maison après l'exécution du Christ et est emprisonné peu après pour sa foi chrétienne. Le Christ apparaît à Joseph en prison, lui donne le Graal qui avait été caché, et lui enseigne les secrets de son utilisation.
L'histoire du Saint-Graal fut inventée par des conteurs du Moyen Âge, à la fin du XII e siècle. Elle apparaît pour la première fois dans une "chanson" écrite par Chrétien de Troyes entre 1180 et 1190 et dédiée par lui au comte Philippe de Flandres, qui devait mourir aux croisades.
Le roi Arthur est mortellement blessé à la bataille de Camlann, qu'il menait contre les forces de Mordred, le fils incestueux qu'il avait eu avec sa demi-soeur, Morgane. Son histoire et son entourage - entre les chevaliers de la Table Ronde, sa reine Guenièvre, Lancelot du lac et Merlin - est connu de tous.
Le Graal est une relique dotée d'un double caractère sacré puisque le Christ y a pris son dernier repas et que Joseph d'Arimathie l'utilise comme réceptacle du Précieux Sang.
À la cour, Guenièvre est faussement accusée d'avoir empoisonné un chevalier, puis apparaît aussi une fausse Guenièvre qui veut usurper la place de la reine et réussit à abuser l'esprit du roi ; à chaque fois, Guenièvre est sauvée par Lancelot, et elle sera encore sauvée du bûcher quand Arthur la condamne pour adultère.
Les premières apparitions du Graal
Il apparaît pour la première fois au Moyen Âge dans le cadre des aventures du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde, vers 1180, dans le roman Perceval, ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes (1135-1183).
Perceval est dans la légende arthurienne un des Chevaliers de la Table Ronde. Dans la littérature galloise son nom est Peredur. Il est surtout connu pour sa participation à la Quête du Saint-Graal. Il existe de nombreuses versions sur son origine.
On peut aussi se demander si derrière ce motif ne peuvent se reconnaître certains mégalithes dressés surmontés d'une croix, attestant de la christianisation du monde païen: l'épée dans le perron serait le symbole dès le début du roman d'un christianisme triomphant (par les armes).
Le Saint-Graal a le pouvoir d'offrir aux chevaliers de la Table Ronde le plat de viande que chacun préfère, et devient ainsi une sorte de corne d'abondance. Ailleurs, le Graal est une pierre brillante, une gemme précieuse.
Dans la légende arthurienne c'est Merlin l'enchanteur qui incite les chevaliers de la Table ronde à se mettre en quête du Graal. Ils le recherchent pour guérir le roi pêcheur qui a reçu des blessures autrement incurables. Cette quête est finalement menée à bien par Bohort, Perceval et Galaad, le fils de Lancelot.
Les chevaleresses ont existé en Europe tout au long du Moyen Âge, mais c'est surtout dans l'empire Plantagenêt que cette fonction était répandue. Cette valorisation des femmes combattantes disparaît progressivement à la Renaissance et les chevaleresses seront surtout tournées en dérision.
Le sauvage de la forêt
Les forêts restent le lieu où Merlin se réfugie pour redevenir lui-même après la folie des hommes. Il vit comme animal, se nourrissant des fruits des bois et de l'eau des sources. Il tire de cette osmose avec la nature sa force et son pouvoir prophétique.
C'est pour punir Perceval que Dieu l'a empêché de poser des questions au sujet du Graal : s'il avait demandé à quoi il servait et à qui il était destiné, le père du Roi Pêcheur, immobilisé dans son lit, aurait été guéri et il lui aurait été redonné le pouvoir sur sa terre !
GRAAL, subst. masc. 1. Coupe creuse ou vase qui aurait servi lors de la Cène et où Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang issu de la blessure infligée par Longin au Christ en croix.
Si aucun élément historique ne peut prouver que le personnage d'Arthur Pendragon a réellement existé, on sait néanmoins qu'il s'est nourri du folklore breton et s'est inspiré de plusieurs grands chefs de Grande-Bretagne.
Guenièvre et son symbole :
De par l'origine même de son prénom, la reine inspire la féérie, la magie, un monde mystérieux… Ce qui sous-entend sa beauté, son éloquence, son prestige et on comprend ainsi pourquoi l'épouse d'Arthur attirait à elle les chevaliers souhaitant la servir ou l'aimer.
Il ne l'a jamais touchée parce qu'il en avait fait le serment à sa première femme, Aconia. Cette dernière, qu'il avait épousée en secret à Rome, avant qu'il ne devienne roi de Bretagne, lui avait fait jurer de ne jamais toucher Guenièvre, et Arthur a tenu cette promesse pendant plus de quinze ans.
Des versions précoces affirment que sa bien-aimée se nommait Blanchefleur et qu'il est devenu roi de Corbénic après avoir guéri le Roi pêcheur. Dans des versions postérieures, il est resté vierge et est mort après avoir retrouvé le Graal.
Calogrenant : Cousin de Yvain. Bohort : Cousin de Lancelot. Galaad : Il est le fils de Lancelot et l'unique à pouvoir s'asseoir sur le siège périlleux. Tristan : Second meilleur chevalier de la table ronde et triste héros de la celébre histoire Tristan et Iseut.
Le vendredi 14 janvier l'épée de Roland « Durandal » a été déposée du rocher pour rejoindre d'autres épées légendaires au Musée de Cluny à Paris.