Anecdote. En 1973, non loin de Dallas, au Texas, Marie Harris découvre un matin dans son jardin, une chose étrange qu'elle décrit comme « mousseuse, crémeuse et jaune pâle, similaire à une omelette, pas plus gros qu'un cookie ».
Rencontre avec la chercheuse Audrey Dussutour : il y a bientôt dix ans, elle a découvert dans son laboratoire de Sydney une sorte de champignon gluant - le "Blob". Une rencontre qui bouleversa la vie de la biologiste, qui vient quelques mois plus tôt de réussir le concours du CNRS.
Lorsque deux cellules de sexes différents (appelés gamètes) se rencontrent, elles fusionnent pour devenir une cellule unique (œuf). Mais là, contrairement à nous, la cellule ne va pas se diviser, seul son noyau va le faire. Le blob grandira donc au gré des divisions de ses noyaux jusqu'à atteindre des tailles records.
Un peu d'histoire. Les blobs ont été inventés au DEC par Jim Starkey et implémentés pour la première fois dans les produits Rdb.
Non pas au sens strict du terme, on dit que le blob est immortel biologiquement. Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
Même s'il n'a pas de cerveau et ne ressent pas grand chose, le blob souffre, lui aussi, du réchauffement climatique. Ce n'est pas parce qu'il n'a pas de cerveau, qu'il est insensible aux changements qui l'entourent.
Ce dimanche, focus sur le blob, qu'une chercheuse toulousaine étudie de près. Et qui, s'il peut rajeunir partiellement, souffre aussi du réchauffement climatique. Dans Planète Bleu Occitanie, on décortique des infos liées au climat et à l'environnement.
Physarum polycephalum, plus couramment appelé blob, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort. Cet amibozoaire est classé depuis 2015 parmi les mycétozoaires.
C'est un organisme clé dans l'écosystème. Il minéralise la matière organique. C'est-à-dire qu'il mange des bactéries et des champignons et il recrache les minéraux, et les minéraux enrichissent le sol et permettent de nourrir les plantes.
Le nom vient d'un film américain d'horreur et de science-fiction de 1958 intitulé The Blob dans lequel un être extra-terrestre géant et gluant sème la terreur dans une ville de Pennsylvanie.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin ! Le blob est présent sur toute la planète, il peut vivre sous des températures très froides comme très chaudes s'il est à l'abri de la lumière et de la sécheresse.
Si votre blob devient noir, cela peut indiquer un stress ou une phase de sporulation.
la levure de blé maltée ou d'avoine et de bière! Les graines de chia, de tournesol avec une préférence pour les graines germées, essayez-les et l'habitat de votre blob deviendra un jardin! Tous les champignons (crus) de Paris, de saison ou tous ceux que vous pourrez trouver dans votre jardin!
Record du blob le plus long du monde au lycée Blaise Pascal de Châteauroux, le 3 juin 2022. Record du blob le plus long du monde au lycée Blaise Pascal de Châteauroux, le 3 juin 2022.
Le blob serait présent sur terre depuis un milliard d'années. Il compterait plus d'un millier d'espèces mais ce nombre serait bien en-dessous de la réalité. Son nom scientifique (physarum polycephalum) lui a été attribué en 1822 par le mycologue américain Lewis David von Schweinitz.
La franchise Blob se compose de films d'horreur et de science-fiction américains, dont l'original dirigé par Steve McQueen, sa suite comique campagnarde et son remake .
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
En laboratoire, les scientifiques nourrissent le blob avec de l'avoine. Le blob en raffole, l'avoine ne coûte pas cher et il est facile à conserver. Il peut aussi manger un grand nombre de légumes mais il n'aime pas la viande.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
(À l’origine) 976 livres ; (actuellement) 210 livres .
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
Cet organisme indestructible n'est-il pas une menace ? Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Le blob ne meurt jamais
Découpé, un blob cicatrise et referme sa membrane en moins de deux minutes. S'il se dessèche, il entre dans une forme d'hibernation et n'a plus besoin d'être nourri. Pour le réveiller, quelques gouttes d'eau suffisent.
En créant la créature titulaire du Blob, l'équipe des effets spéciaux a utilisé des sacs de soie remplis de méthylcellulose (Fangoria a rapporté du Methacil), un agent épaississant pour la nourriture, créant ce que l'équipe a décrit comme une "Couette Blob".