Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu. Ils dorment très peu. Il y a tout le temps du bruit (fusillade).
Les poilus vivaient dans des tranchées dans des conditions déplorables : ils ne pouvaient pas se laver, ils vivaient avec les rats et les poux. Le bruit permanent des mitrailleuses et des obus les empêchait de se reposer ; ils dormaient à même le sol.
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Rats, poux et épuisement
La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Quel âge avaient-ils ? Le plus jeune de nos poilus du canton d'Eymoutiers, morts pour la France, avait 19 ans, le plus vieux 49 ans. L'âge moyen de l'ensemble de nos poilus est de 25 ans. Le plus jeune poilu Français, mort pour la France, était Désiré BIANCO.
Chaque jour, à l'aurore, le moment où habituellement l'ennemi attaquait, les soldats se réveillaient au cri de « branle-bas de combat » pour garder les tranchées de la ligne de front. Ensuite, s'il n'y avait pas eu d'assaut ils se rassemblaient pour des inspections, le déjeuner et leur ration quotidienne de rhum.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
En effet, si la tranchée est avant tout un abri permettant aux soldats de se protéger, elle est aussi un lieu de vie quotidienne (corvées militaires, création de liens sociaux, perfectionnement du système de défense, transports divers, etc.) et de brassage (social, culturel, géographique, etc.)
Les 6 premiers mois : si vous êtes militaire du rang, vous êtes obligatoirement logé en régiment (en chambrée de plusieurs lits, non mixte).
Un homme se tenait sur la surface et creusait la tranchée. Cette méthode était la plus efficace car plusieurs hommes pouvaient creuser simultanément. Cependant, les soldats étaient complètement exposés aux tirs ennemis, cette méthode était donc utilisée la nuit ou à l'arrière du front.
« Avoir du poil » c'est avoir du courage
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.
En première ligne, la ration était de 3000 à 4000 calories dont 500 grammes de viande par soldat et par jour. Les plus isolés parmi eux avaient des rations de survie ou dites de longue conversation telles que les biscuits de guerre qui se conservaient très bien.
Trous d'obus aménagés et reliés par des fossés creusés par les soldats, les tranchées étaient le théâtre de l'horreur, de l'attente de la mort.
Le dernier poilu français vivait au Kremlin-Bicêtre et s'est éteint le 12 mars 2008 à l'âge de 110 ans. Un mois avant, le 4 février 2008, il accordait à la Région Île-de-France, pour une publication sur la Première Guerre mondiale destinée aux lycéens, ce qui serait sa dernière interview.
a) La durée des obligations militaires
Dans le dispositif retenu par la loi, le service national s'étend jusqu'à l'âge de 35 ans : 5 ans dans le service actif et la disponibilité et le reliquat dans la réserve (art. 67). La limite d'âge limite fixée par la loi peut être dépassée dans trois hypothèses (art. L.
En effet, conformément à l'Article 2 de la loi précitée, l'accès à la réserve opérationnelle est soumis à un certain nombre de conditions : il faut être de nationalité française, âgé de 17 ans minimum, apte physiquement et sans antécédent judiciaire.
Les soldats en âge de combattre, âgés de 21 à 48 ans, sont appelés à rejoindre leur lieu de mobilisation, qui diffère selon le domicile de l'individu. Une fois réunis, lesrégiments doivent alors se rendre en gare, les soldats en tenue militaire, dans des wagons surchargés, en partance vers les frontières.