Une fois complété, remettez-le en deux exemplaires au SIE du domicile du défunt, ou si celui-ci résidait hors de France, adressez votre demande à la recette des non-résidents, 10 rue du Centre - TSA 50014 - 93465 Noisy-le-Grand Cedex.
Vous devez déposer la déclaration de succession au centre des finances publiques (pôle enregistrement) du domicile du défunt.
Si décès en France : dans les 6 mois du décès. Si décès à l'étranger : dans les 12 mois du décès.
La déclaration au notaire des contrats d'assurance vie n'est pas obligatoire en cas de succession. Selon le Code des assurances (article L132-12), le capital ou la rente versé lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire désigné ne fait pas partie de la succession de l'assuré.
Ainsi, bien souvent, le Notaire fait trainer le règlement de la succession car les héritiers ne parviennent pas à se mettre d'accord, et en ce cas, il leur appartient de faire appel à un Avocat spécialisé dans les successions pour faire avancer la succession.
Ainsi, au moment du décès du souscripteur, les capitaux de l'assurance-vie en faveur des bénéficiaires désignés ne sont pas soumis aux droits de succession en ces termes : Pour les primes versées avant les 70 ans de l'assuré, l'abattement dans le cadre d'une succession est de 152 500 € par bénéficiaire.
Pour débloquer votre assurance-vie, il suffit d'adresser une « demande de rachat » auprès de l'établissement où vous avez souscrit votre contrat. La demande se fait par écrit, par le biais d'un courrier avec un accusé de réception.
D'après la loi, l'assureur dispose d'un mois pour verser le capital aux bénéficiaires, à partir de la réception du dossier complet. Il est donc conseillé d'envoyer l'ensemble des pièces justificatives par courrier recommandé avec accusé de réception pour connaitre la date de départ de ce délai.
Dans un arrêt de la Cour de cassation en date du 3 novembre 2021 (n° 10-21760), les magistrats ont jugé que les primes versées dans le contrat d'assurance-vie étaient manifestement exagérées, de sorte que l'héritier du souscripteur était en droit de demander la réintégration de ces primes dans la succession.
Ce certificat est délivré par le pôle enregistrement du service des entreprises (SIE) du domicile du défunt. Pour obtenir votre certificat, vous devrez remettre au SIE une déclaration partielle de succession correspondant au formulaire cerfa 2705 A.
Bonjour, Pour être pris en charge le formulaire cerfa n°2705-A doit être envoyé au centre des finances publiques du domicile du défunt. Pour en connaître les coordonnées nous vous invitons à vous connecter au site impots.gouv.fr.
Le formulaire n° 2705-A, une fois complété par le bénéficiaire et l'administration (concernant les cadres qui lui sont réservés), doit être obligatoirement présenté par le bénéficiaire à l'assureur afin d'obtenir le versement des sommes qui lui sont dues.
Si un notaire est chargé de la succession, celui-ci se charge, en général, de la déclaration de succession auprès des services fiscaux. A savoir que le notaire est obligé de se charger de la déclaration de succession en cas de présence de biens immobiliers ou en cas de testament ou de donation antérieure.
La déclaration doit être souscrite par les héritiers, légataires ou donataires qui n'ont pas expressément renoncé à la succession. Les légataires et donataires ne sont solidaires ni entre eux, ni avec les héritiers. Chacun d'eux doit donc souscrire une déclaration.
Entre 15 jours et un mois maximum, l'argent de la succession est versé à chaque héritier selon ce qui lui revient.
Dans l'optique où le notaire gère ce travail, il inclura logiquement la valeur des placements dans le calcul de ses émoluments. Ce serait très dommage au vu de la rapidité des démarches. Rien ne vous oblige alors à en parler à votre notaire. Ce dernier gère la succession et les assurances-vie n'en font pas partie.
Toute personne peut demander à savoir si elle a été désigné comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance vie. Il faut néanmoins apporter la preuve du décès de la personne qui a signé le contrat. La preuve peut être apportée par tout moyen. La démarche peut être effectuée en ligne ou par courrier.
En règle générale, le bénéficiaire d'une assurance vie est informé de sa désignation par le souscripteur et peut même l'avoir accepté. Dans ce cas, au décès de l'assuré, le bénéficiaire doit : se faire connaître auprès de l'assureur, fournir différents documents comme l'acte de décès et une pièce d'identité.
Le fameux cap des 8 ans de détention permet en effet de bénéficier d'abattements avant imposition pour tout retrait (ou rachat dans le jargon de l'assurance vie). L'abattement atteint 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
L'assurance vie se présente comme une épargne sur le long terme qui peut, malgré ce que l'on peut croire, être débloquée à tout moment par le souscripteur. En effet, il est possible au cours d'une vie d'avoir besoin d'une partie ou de la totalité de l'épargne constituée.
Lorsque le bénéficiaire d'une assurance vie reçoit le capital ou la rente prévue au contrat, cette transmission se fait « hors succession ». Ce principe signifie que ces montants ne sont pas comptabilisés dans l'actif successoral qui sera partagé entre les héritiers du défunt.
Si c'est un compte en indivision, ou indivis, c'est-à-dire qu'il s'agisse d'un compte Monsieur ET Madame, ou d'une compte mère-fille par exemple, le compte est totalement bloqué jusqu'au règlement de la succession.
Le livret A rentre dans l'actif successoral du défunt. Il est donc concerné en plein, par les droits de succession, à la différence de l'assurance vie, de l'assurance décès ou des conventions obsèques, nets de droits de succession jusqu'à un plafond de 152.500€.
Le délai de règlement complet d'une succession dépend largement des particularités propres à chaque dossier. Toutefois, les droits de succession doivent, eux, être payés dans les 6 mois du décès, accompagnés de la déclaration de succession (délai d'un an pour un défunt décédé hors de France).