Le niveau 0 de l'altitude en France se trouve à Marseille. Ce vieux bâtiment de 1883, classé monument historique, détermine le niveau d'altitude 0 à Marseille. « Le Mont Blanc culmine à 4809 mètres au-dessus du niveau de la mer ».
La Suisse mesurée à Marseille
Ces mesures sont réalisées dans l'Hexagone, mais également en Suisse, qui, faute de côte maritime, s'est rattachée à Marseille pour définir son altitude zéro.
Le zéro hydrographique est le niveau de référence commun aux cartes marine et aux annuaires de marée, à partir duquel sont comptées d'une part les profondeurs portées sur les cartes et d'autre part les hauteurs d'eau résultants des calculs de marées.
Le point zéro se situe à l'angle de la Canebière et du Cours Belsunce. Cela permet aussi d'établir l'altitude zéro pour les reliefs terrestres sur l'ensemble du territoire français. Un marégraphe est à la fois un appareil de mesure des marées et le bâtiment qui l'abrite.
Le niveau de la mer est la position moyenne de la surface de la mer, constituant un niveau de référence considéré comme stable. D'une façon très simplifiée, c'est la ligne médiane entre une marée basse moyenne et une marée haute moyenne à un endroit côtier particulier, hors influence des vagues.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Marseille : altitude zéro
En France, c'est la mer Méditerranée qui connaît les marées de plus faibles amplitudes avec, en moyenne, des variations de niveau de 40 centimètres.
Un marégraphe est un instrument permettant de mesurer les variations du niveau de la mer. Les premiers marégraphes étaient de simples échelles graduées fixées le long des quais, et sur lesquelles un opérateur relevait régulièrement la hauteur d'eau.
Le point ± 0.000 sera 20 cm au dessus du point NGF de référence, soit 211.00 + 0.20 = 211.20.
C'est la différence entre la hauteur de la basse mer et la hauteur de la pleine mer. Il donne l'amplitude de la marée.
Ainsi, en France, le niveau moyen dans les ports de la façade atlantique est à peu près constant (15 ± 5 cm), mais, comme en Méditerranée, ses variations peuvent être expliquées par la topographie marine et littorale locale, les courants, les arrivées d'eau douce, etc.
La première ligne de référence est le zéro hydrographique (ZH) aussi appelé le zéro des cartes. Il concerne exclusivement ce qui sera couvert par l'eau.
Le terme de Méditerranée vient du latin mediterraneus qui veut dire « au milieu des terres », sous-entendu « du monde connu » (medius pour milieu et terra pour terre).
Avant de s'appeler Marseille, la cité phocéenne s'est d'abord appelée Massalia puis Massilia ou encore Marsiho (en provençal).
Le point émergé le plus bas est le rivage de la mer Morte, à 434 m au-dessous du niveau de la mer. Le point naturel le plus profond est la fosse Challenger, au fond de la fosse des Mariannes : 10 911 m au-dessous du niveau de la mer.
Dès l'enfance, on apprend à l'école que le plus haut sommet est le mont Everest, qui culmine à 8848 mètres. Situé dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine, il a été escaladé pour la première fois en 1953.
Le point le plus bas est à 11 mètres à Port‐Villez (Yvelines). Dans ce dernier département, la colline d'Élancourt, ou colline de la Revanche, s'élève à 231 mètres d'altitude.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.