Le pacemaker appelé pile ou stimulateur cardiaque est un boitier en titane implanté au niveau du thorax, précisément sous la clavicule. Il a pour objectif de stimuler un cœur trop lent à travers des impulsions électriques, entrainant la contraction du muscle cardiaque ou myocarde.
Un pacemaker est un petit dispositif cardiaque implanté sous la peau, généralement situé juste sous la clavicule. La (les) sonde(s), reliant le pacemaker au cœur, est un fil électrique fin, souple et isolé.
Le médecin débute par une anesthésie locale de la région située sous la clavicule de l'épaule gauche ou droite. Il pratique ensuite une incision d'environ 3,5 centimètres ou 1 ½ pouce. Une petite pochette ou espace est aussi créée entre la peau et le muscle pour y loger le stimulateur.
La mise en place d'un pacemaker
Tout d'abord, elle est réalisée sous anesthésie locale et sédation qui n'est pas une anesthésie une anesthésie générale. Ainsi, grace à cette technique, le patient reste conscient mais très relaxé. L'utilisation d'antalgiques puissants rend l'intervention presque indolore.
Les sports à risque traumatique, en particulier les sports collectifs tels que le football, le basket, le rugby, ceux demandant une utilisation importante des bras comme le volley, le tennis, le badminton, l'escalade, voire le golf et les sports de combats (arts martiaux, boxe…) sont contre-indiqués.
Un suivi régulier et quelques précautions
De plus, le pacemaker a une durée de vie moyenne de 8 à 12 ans, ce qui nécessite de le remplacer régulièrement.
Évitez les sports (golf, tennis, natation) et les activités exigeantes, comme balayer. Au bout de 2 semaines, vous pouvez reprendre la majorité de vos activités habituelles. Évitez tout type de pelletage. Au bout de 4 semaines, vous pouvez reprendre toutes vos activités habituelles.
Les complications d'un pacemaker sont rares, mais existent. On note la possibilité d'une infection du site opératoire, risque inhérent à toute intervention, qui demandera ici une extraction complète du dispositif, associée à un traitement antibiotique prolongé.
Les pacemakers (appelés également stimulateurs cardiaques) et les défibrillateurs cardiaques sont des dispositifs médicaux implantables, ayant pour but de réguler le rythme de votre cœur par des impulsions électriques.
La pose de cet appareil peut comporter des risques si le patient fait des efforts de forte intensité avec son bras côté pacemaker, comme l'hématome de la loge du boîtier ou un saignement interne autour du boîtier. D'autres risques existent comme le pneumothorax ou l'infection mais ils restent faibles.
En Europe, le cout du stimulateur cardiaque Nanostim et de la procédure d'implantation est de 11 500 €. Le cout de récupération du stimulateur (si nécessaire) peu après l'implantation est de 6 000 €.
Le pacemaker a pour rôle d'envoyer des impulsions électriques lorsque la fréquence cardiaque est trop lente (bradycardie). Le patient évite ainsi un malaise. Le Défibrillateur Automatique Implantable se présente comme un stimulateur cardiaque amélioré.
Une consommation excessive d'alcool (lors d'une même occasion, quatre consommations ou plus pour les femmes, et cinq consommations ou plus pour les hommes) et une consommation importante d'alcool peuvent augmenter la pression artérielle et le risque de développer une arythmie cardiaque, comme la fibrillation ...
Comme énoncé dans le Code général des collectivités territoriales, les pacemakers doivent être explantés dans le cadre d'une inhumation ou d'une crémation, respectivement pour des raisons de sécurité (risque d'explosion) et de protection de l'environnement (pollution).
Il se révèle habituellement par l'extériorisation du boitier ou une usure de la sonde. En revanche un déplacement isolé de la sonde de stimulation est moins fréquent. L'altération de la sonde de stimulation associée à son enroulement constitue le « syndrome Twiddler plus ».
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
L'alarme peut être déclenchée du fait de la détection d'un champ magnétique, d'une modification d'impédance (associée à une variation de voltage de la stimulation délivrée par le pacemaker), d'un problème avec une électrode ou d'une batterie faible, indiquent les auteurs.
Un pacemaker est placé en cas de bradycardie symptomatique, quand le cœur bat en dessous de 60 battements par minute et que le patient s'en plaint ou que des syncopes surviennent.
Le boîtier, dont le diamètre moyen est d'environ 4 cm, se compose d'une coque en titane contenant une batterie et un microcircuit avec un logiciel, et d'un connecteur. Sa taille a été considérablement réduite ces dernières années, et reste principalement limitée par celle de la batterie.
La durée moyenne de suivi est de 45,7 mois, soit environ quatre ans, avec des extrêmes variant de 1,5 an à 7,6 ans. Nous observons que les 60 à 70 ans ont une survie significativement plus élevée à long terme (à quatre ans) que les octogénaires (89,7 % par rapport à 77,3 % respectivement [P=0,025], voir figure 1).
Il n'existe pratiquement pas de contre indication au voyage pour les personnes cardiaques, hypertendues, porteuses d'un pacemaker ou ayant déjà été victime d'un infarctus. Même si votre maladie est sérieuse, elle ne doit pas vous empêcher de voyager.
La bradycardie est un ralentissement du rythme cardiaque, résultant de la prise de certains médicaments ou encore de pathologies sous-jacentes. Généralement sans gravité importante, une bradycardie redondante se doit d'être prise en charge de façon adaptée.