Tous les humains du Paléolithique étaient en effet des nomades. Ils vivaient le plus souvent en plein air et parcouraient l'espace au rythme des saisons. Même si leurs modes de déplacement et leur culture matérielle différaient, tous avaient en commun le souci de se mettre à l'abri et se protéger.
Homo sapiens, plus communément appelé « homme moderne », « homme », « humain », ou « être humain », est une espèce de primates originaire d'Afrique qui s'est aujourd'hui répandue et naturalisée sur l'ensemble de la planète hormis l'Antarctique.
On s'accorde à penser que c'était d'abord des cueilleurs de fruits et de racines, puis des chasseurs de petits animaux, peut-être mêmes de charognards, eux-mêmes proies des grands carnivores (comme les singes actuels). Leurs outils rudimentaires servaient à dépecer les proies.
L'Homme préhistorique ne vivait pas dans les grottes…
Toutes les régions ne bénéficiaient pas d'un relief comportant des grottes ou abris sous roches. Parfois les grottes étaient déjà occupées par des animaux (comme les ours par exemple…).
Les hommes de Néandertal et les hommes de Cro-Magnon ont installé leurs campements sous des abris sous roche comme on en trouve dans la Vallée de la Vézère. Ils ont aussi installé leurs campements en plein air, dans les régions où il n'y avait pas d'abri sous roche.
Les hommes étaient de grands chasseurs, donc sans doute très chargés en testostérone. On peut penser qu'ils avaient des rapports et partaient chasser. Les femmes s'occupaient des enfants et de la cueillette. On ne sait pas s'ils faisaient le rapprochement entre l'acte sexuel et la procréation.
Ainsi, les fossiles européens du Paléolithique supérieur montrent des hommes grands et fins (taille moyenne de 179 cm , poids corporel moyen de 67 kg ), tandis que les femmes sont comparativement petites et robustes (taille moyenne de 158 cm , poids corporel moyen de 54 kg ).
L'art pariétal est probablement dicté par un besoin impérieux de communiquer. Il transmet des messages symboliques qui restent néanmoins difficilement interprétables par les préhistoriens.
Personne qui vit dans des excavations naturelles ou creusées artificiellement et aménagées pour l'habitat. Les habitants des cavernes, les troglodytes ne sont pas uniquement des groupes préhistoriques. Les hommes se sont logés et se logent encore dans des grottes, là où des roches (...)
troglodyte n.m. Personne qui habite une grotte ou une demeure creusée dans... troglodyte adj. Relatif aux troglodytes.
L'arrivée en Europe est plus tardive : les premières traces remontent à environ - 40 000 ans (le site d'Oase, en Roumanie, a livré le plus ancien crâne d'Homo sapiens européen).
En préhistoire il n'y a pas de trace d'utilisation de savon, par contre la saponaire, qui est une plante herbacée de la famille des Caryophyllacées, a pu être utilisée comme savon ou shampooing pour ses vertus nettoyantes et détergentes.
Les matériaux le plus souvent utilisés sont toujours le bois et le chaume pour les toits, mais aussi la terre pour les murs, voire la pierre. Maisons du début du néolithique (reconstituées en Allemagne).
Il y a 2,5 millions d'années, Homo habilis apparait en Afrique de l'Est : c'est la première espèce humaine. Son nom veut dire “homme habile” parce qu'il fabrique des outils simples. Il y a 1,8 million d'années, un nouvel humain apparait : Homo erectus. Son nom veut dire “homme debout” et c'est un bon marcheur.
7 000 000 d'années : apparition des premiers ancêtres de la lignée des « hommes ». 3 500 000 ans : début de la bipédie prouvée par des traces de pas découvertes à Laetoli (Afrique, Tanzanie).
Il s'appelle Toumaï ! Du haut de ses 7 millions d'années, c'est lui qui détient aujourd'hui le titre de doyen de l'humanité. Son crâne a été mis au jour lors de fouilles, en 2001, au Tchad, un pays situé au centre de l'Afrique.
Ils suggèrent en effet que pénétrer dans ces grottes et leurs galeries étroites "étaient un choix conscient, motivé par une compréhension de la nature transformatrice d'un espace souterrain appauvri en oxygène". Plus qu'un simple lieu d'expression, les lieux pourraient ainsi avoir revêtu une dimension plus spirituelle.
Les troglophiles se révèlent particulièrement aptes à vivre dans le milieu souterrain. Ce sont de bons exemples dits « de préadaptation ». La coexistence de formes épigées et de formes cavernicoles au sein d'un même genre atteste que les troglophiles effectuent leur cycle vital entier dans les grottes.
Ce sont surtout nos ancêtres Homo sapiens qui se sont aventurés profondément dans les grottes et qui ont laissé des traces et des vestiges. C'est, par exemple, le cas des hommes qui ont séjourné dans la grotte Chauvet en Ardèche (que l'ours des cavernes a d'ailleurs lui aussi fréquentée).
Cette hypothèse avance que les hommes de la préhistoire peignaient, dessinaient, gravaient ou encore sculptaient pour des raisons strictement esthétiques afin de figurer le beau. Toutefois, toutes les figures pariétales, durant les 30.000 ans qu'a duré cette pratique en Europe, n'ont pas la même qualité esthétique.
Ils ont découvert qu'ils broyaient des roches à l'aide de pierres taillées pour obtenir une poudre colorée. Puis qu'ils utilisaient la matière molle enfermée dans les os des animaux (la moelle osseuse) pour obtenir une peinture liquide. Les coquillages servaient à faire le mélange et à conserver la peinture.
L'art pariétal regroupe l'ensemble des œuvres réalisées par l'homme sur les parois des grottes ou des abris rocheux, elles peuvent être gravées, sculptées ou peintes.
Les profils de mortalité, en 1900, étaient encore plus proches des chasseurs-cueilleurs que des Suédois d'aujourd'hui. Chez les premiers, l'espérance de vie à la naissance est de 31ans (27-37 ans selon les populations).
En se basant sur des conjectures, la plupart des préhistoriens estiment que la durée de vie des hommes préhistoriques devait être courte, ne dépassant guère 40 ans, sans que l'on sache déterminer la proportion de ceux qui dépassaient 50 ou 60 ans.
L'Homo erectus (l'«homme droit»)
Étant moins poilu que l'Homo habilis et l'australopithèque, il ressemblait plus aux hommes d'aujourd'hui (Homo sapiens). Il possède la capacité d'utiliser une forme de langage assez développé, car il chasse en groupe. La viande devient une partie importante de son alimentation.